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14/10/2011

la grande dévotion dans laquelle vous aviez donné ne vous permettait plus que de penser à votre salut

 

Ce jour, c'est Volti qui reçoit du courrier , qu'il n'a dû recevoir qu'à Lyon .

 

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Décodage :

NP= Nouvelle Partie (juste après Game over ! )

JVM = Je veux manger, notez le bien, répété dix fois de suite

GP = rien à voir avec la F1, bien que le chef romain roule en papamobile

SA = j'hésite entre San Antonio père et fils,  et Société Anonyme ; Dieu reconnaitra les siens  !

Et maintenant, priez en toute connaissance de cause, si vous pouvez ...

 

 

« De l 'abbé de Prades 1

à

M. de Voltaire

 

Le 14 novembre [1754]

 

Le roi 2 a reçu, monsieur, la lettre que vous avez eu l’honneur de lui écrire . Sa Majesté m'a ordonné de vous répondre que vous vous seriez adressé à elle avec raison pour lui demander un passe-port, si vous aviez dû venir dans quelque ville de ses États ; et qu'au reste Montpellier 3 étant situé dans un pays libre, tout le monde pouvait y aller lorsqu'il n'y avait aucun empêchement particulier . Le roi croyait que les conférences que vous avez eues avec dom Calmet à Sénones vous avaient fait oublier la vieille affaire dont vous lui parlez encore, et que la grande dévotion dans laquelle vous aviez donné ne vous permettait plus que de penser à votre salut . M. de Maupertuis va à la messe, mais il n'a point de crucifix pendu à sa ceinture, et sa dévotion ne fait pas de bruit dans le monde .

 

En exécutant les ordres du roi, permettez-moi de vous renouveler les sentiments de la considération infinie avec laquelle j'ai l'honneur d'être, monsieur, etc . »

 

1 Cette lettre est extraite des archives du Cabinet de Berlin et figure dans les Oeuvres de Frédéric le Grand , tome XXIII, page 6, éd. 1753 , Berlin .

2 Frédéric II, chez qui l'abbé de Prades est lecteur du roi depuis 1752 .

3 Le 31 décembre 1754, Frédéric écrira à milord Maréchal : « Plus de Voltaire , mon cher milord . Ce fou est allé à Avignon, où ma soeur l'a mandé ; je crains fort qu'elle ne s'en repente bientôt . »

V* n'alla ni à Montpellier, ni à Avignon, mais seulement à Lyon, d'où il écrira le 20 dévembre 1754 à d'Argental : « J'ai été plus accueilli et mieux traité que la margrave de Baireuth, qui est encore à Lyon. »

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