04/11/2016
vous ne voulez pas lâcher votre scène . C'est bien dommage
... Nicolas le présomptueux, vous n'êtes rien sans un pondeur de discours qui vous donne un peu de valeur ajoutée, vous êtes abrutissant et creux . Vos blagues de beauf', gardez les pour Rachida . Ite missa est .
« A Etienne-Noël Damilaville
[vers le 1er novembre 1761] 1
Ah ! Ah ! Quand vous n'écrivez point, frère, c'est pure malice .
Ah ! Ah ! Vieux fou de Crébillon, vous ne voulez pas lâcher votre scène . C'est bien dommage . Vous l'échappez belle .
Qu’est-ce que L'Ami de la vérité ? S'il y a du bon envoyez-le au frère des Alpes .
L'avocat Moreau n'a nulle part au Mémoire historique . M. le duc de Choiseul l'a fait en trente-six heures .
Y a-t-il une relation de l'autodafé de Lisbonne 2? »
1 L'édition de Kehl mêle cette lettre à des extraits de lettres du 11 et du 13 novembre 1761 : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1761-partie-46-122624843.html et http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1761-partie-47-122639938.html
2 Dans le Sermon du rabbin Akib qui est daté du 20 novembre 1761, V* cite l'Accordao dos inquisidores contra o padre Gabriel Malagrida jesuita, de Rodrigues Galhardo, qui fut traduit par Pierre-Olivier Pinault , avocat au Parlement de Paris, sous le titre Arrêt des inquisiteurs,ordinaires et députés de la sainte Inquisition, contre le père Gabriel Malagrida, dans l'acte public de foi célébré à Lisbonne le 20 septembre 1761 . Voir page 277-278 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome24.djvu/287
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