21/07/2017
Je ne plaindrai pour cette affaire ni l'argent ni les soins
... Serait la phrase attendue de la part du gouvernement par le monde agricole :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/07/20/20002...
Des sourires : OK , mais, franchement on préfère des actes .
« A Ami Camp,
Banquier
à Lyon
25 auguste 1762 1
Je vous demande pardon, monsieur, de l'impatience de Mme Denis . Son vernis est arrivé . Vous avez de l'indulgence pour les dames . Je ne doute pas que M. de Laleu n'ait fait honneur à votre mandat de cent vingt 2 louis d'or pour le paiement de juillet . Je vous prie de ne rien tirer pour le mois d'août avant que j'aie fait un petit compte avec lui . Je lui redevrai environ 800 livres sur ce mois . Nous les défalquerons . J’aurai l'honneur de vous en donner avis, et je ferai bon à Mme Denis de cette diminution .
N'y a-t-il point quelques coupons de mes billets de loterie et annuités entre les mains de M. Tronchin ? S'il y en avait je pourrais tirer cette bagatelle sur M. Tronchin à Paris pour quelques petits déboursés que je ferais en emplettes dans cette ville . Je laisserai toujours vos 250 000 livres très intactes . Les 120 louis de M. de Laleu iront toujours leur train chaque mois . Je me flatte que j'aurai auprès de vous la réputation d'un homme d'ordre .
Je me flatte qu'enfin nous ferons obtenir justice aux Calas contre les roueurs de Toulouse . Je ne plaindrai pour cette affaire ni l'argent ni les soins . Bonjour mon cher correspondant . Je vous embrasse du meilleur de mon cœur .
V. »
1 L'édition Cayrol limite cette lettre à un court extrait fondu dans une « lettre » datée du 27 août 1762
2 vingt ajouté par V* au-dessus de la ligne .
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