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14/03/2019

M. Turgot a déjà écrit aux principaux créanciers pour les amener tous à un arbitrage

... Tiens, tiens ! ça ne vous rappelle pas une affaire qui défraye la chronique actuelle avec M. Tapie , l'Etat, une banque, des ministres et autres comparses pour sujets d'escroquerie, incompétence, lâcheté, comédie, abus qui sont le propre de ceux qui sont passés maîtres dans l'art de s'enrichir sur le dos des autres .

On joue actuellement à "je -te- tiens- tu- me- tiens- par- la- barbichette" et Nanard y est excellent depuis toujours, c'est son fonds de commerce .

 

 

« A Charles Manoël de Végobre, Avocat

à Genève

[Ferney 22 février 1764] 1

Je vous prie, monsieur, de donner deux baisers pour moi à monsieur votre fils à qui je demande pardon de la petite peine que j'ai pu lui causer . M. d'Ivernois 2 peut mander à M. de Ladouz qu'il ne doit pas s'inquiéter de l'absence de M. le maréchal de Richelieu et de M. Turgot, intendant de Limoges, qui sont tous deux à Paris . Ils n'en prennent pas moins à cœur l’affaire de M. de Ladouz . M. Turgot a déjà écrit aux principaux créanciers pour les amener tous à un arbitrage . Les affaires sont longues, il y a loin d'ici à Paris, et de Paris à Limoges , et quand Dieu fit l'homme il lui dit, prenez patience . Permettez, monsieur, que je vous embrasse sans cérémonie .

V. »

1 Endossée deux fois sur le manuscrit .