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14/03/2021

je sais qu'il a bien du monde à consoler, mais il sait que nous sommes ses plus anciens malades

... Témoignage et appel à M. Castex, entendu sur Radio-EHPAD ! Des vaccins, des vaccins ! ça urge !

L'actu en patates – Les dessins d'actualité et d'humeur de Martin Vidberg

 

 

 

« A Théodore Tronchin

[vers novembre 1765] 1

Mon cher Esculape va donc nous quitter ? Je me flatte qu'il n'aura pas la cruauté de partir sans venir consoler les ermites de Ferney ; je sais qu'il a bien du monde à consoler, mais il sait que nous sommes ses plus anciens malades, et parmi les étrangers ses plus anciens amis .

Personne de s'intéressera jamais plus que nous à sa gloire, à son bonheur, l'idée de tous les avantages dont il va jouir peut seule nous dédommager de sa perte . »

 

1 L'édition Cayrol place ce billet en 1757 , Moland, plus justement, entre le 12 et le 16 octobre 1765 en se basant sur la lettre du 11 octobre 1765 à d'Argental ( http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/02/07/il-me-semble-qu-il-est-encore-trop-jeune-pour-desirer-ce-repos-qui-doit-etr.html ) où V* fait pour la première fois allusion au départ de Tronchin . Comme cette allusion au départ est plusieurs fois annoncée comme imminente ( elle sera effective le 22 janvier 1766 ), il faut se contenter d'une estimation pour la datation . Tronchin sera effectivement médecin personnel du duc d'Orléans .

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