07/02/2022
On a plusieurs choses à lui dire et à lui remettre qui demandent la plus grande célérité
... message d'Emmanuel Macron à Vladimir Poutine : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-e...
« A Gabriel Cramer
Vous m'avez envoyé M. Jean-Louis ; je l'aime beaucoup, mais j'aime aussi M. Gabriel . J'ai quelque chose à vous communiquer, je vous prie de vouloir bien passer chez le vieux malade qui ne peut aller à Tournay .
6 novembre [1766 ] 1. »
1 Ce billet ainsi que la lettre du 6 novembre suivante ont été datées de 1766, en partant de l'hypothèse que la manuscrit dont on parle est celui de d'Alembert .
« A Gabriel Cramer
à Tournay
ou à Genève
Monsieur Caro est prié de vouloir bien venir pour affaire pressante qui le regarde . On a plusieurs choses à lui dire et à lui remettre qui demandent la plus grande célérité .
A Ferney, 6è novembre au soir [1766 ?]. »
19:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je voudrais pour l'honneur que ces deux marauds fussent punis
... Guéant et Balkany, pour ne citer qu'eux actuellement . Escrocs !
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
[vers le 5 novembre 1766]
Le bruit s'est épandu dans nos quartiers , qu'on avait arrêté à Lunéville les deux sages du siècle d’Éon 1 et Vergy 2, qu'on les aurait menés à la Bastille . Je ne vois pas pourquoi on ne les aurait pas menés tout de suite à Toulon 3. J'ai peine à croire que ces deux polissons aient été assez fous pour mettre le pied en France . Je voudrais pour l'honneur que ces deux marauds fussent punis, et que le chevalier de La Barre vécût encore .
Toute ma famille rassemblée baise comme moi le bout des ailes de mes anges . »
1 Ce qui est faux . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_d%27%C3%89on_de_Beaumont#Carri%C3%A8re
3 Donc aux galères .
19:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je n’ai pas été témoin de cette horrible dépravation des mœurs
... Ni l'acteur d'ailleurs !
« A Etienne-Noël Damilaville
5 novembre 1766 1
J’espère, mon cher ami, que ce petit paquet vous parviendra. Celui de Meyrin est perdu, à ce que je vois. Je ne sais pas ce qu’il contenait ; mais si ce sont des choses qui vous intéressent, vous et ce pauvre M. Boursier, il faut ne rien négliger pour en savoir des nouvelles.
Il arrive quelquefois que de petits paquets restent dans un coin, et sont négligés par les commis de la diligence. Il se peut aussi que vous ayez oublié de faire écrire ce que le paquet contenait. L’inadvertance d’un cocher peut encore être cause de cette perte. J’ai écrit à Lyon, agissez à Paris ; mettez-moi au fait, et tâchons de retrouver notre paquet.
On a joué Olympie cinq jours de suite à Genève. Vous voyez que Jean-Jacques a eu raison de dire que je corrompais sa république 2. Je n’ai pas été témoin de cette horrible dépravation des mœurs ; je suis toujours dans mon lit, et toujours me consolant par votre amitié.
Mais renvoyez-moi donc les trois lettres de Jean-Jacques 3. Je m’étais trompé sur les dates ; il faut que je les vérifie. Bonsoir, mon cher ami, je n’en peux plus. »
1L'édition Correspondance littéraire, comme d'habitude concernant Damilaville, omet le destinataire .
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