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31/05/2023

Il faut bien, quelque philosophe que l'on soit, ne pas négliger absolument ses affaires temporelles

... Hier, il y a deux cent quarante cinq ans, Voltaire cessait de se soucier des affaires temporelles et nous laissait son oeuvre extraordinaire et sa pensée remarquable : https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article7857

VIVE   VOLTAIRE

Je meurs en adorant Dieu, en aimant mes amis, en ne haïssant pas mes ennemis, en détestant la superstition.

 

« A Etienne-Noël Damilaville

31 octobre 1767 1

Je reçois, mon cher ami, une lettre d'un des nôtres, nommé M. Dupont, avocat au conseil souverain d'Alsace, qui me mande vous avoir adressé des papiers d’affaires très importants pour moi . Il faut bien, quelque philosophe que l'on soit, ne pas négliger absolument ses affaires temporelles .

Je vous enverrai de petites notes sur La Comtesse de Givry, supposé qu'on la réimprime. Je crois que le parti de faire des notes est plus convenable que celui de faire un discours en forme sur Henri IV . Cette besogne est ébauchée autant que ma faible santé l'a pu permettre, mais je ne veux pas faire un travail inutile ; ainsi je vous prie de me mander si en effet on prépare une nouvelle édition . »

1 Copies contemporaines : Darmstadt B. ; B.H. . L'édition de Kehl amalgame quelques mots de la présente lettre et de celle du 4 novembre 1767 et au début de celle du 2 novembre .

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