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07/05/2024

Voici un rogaton  qu’on m’envoie de Marseille

... Non, évidemment, il ne s'agit pas de la flamme olympique , reçue en grande pompe et qui pour un instant va faire oublier le claquement des Kalashnikovs .

J'appelle les Marseillais à quelque modestie après ce descriptif d'un des leurs ( ou de tous les supporters de l'OM ? ), qui me fait bien rire: "Un corps faible monté sur deux fesses de singe, A deux minces talons deux gros pieds attachés, Par cinq doigts superflus dans leur marche empêchés, Deux mamelles sans lait, sans grâce, sans usage, Un crâne étroit et creux couvrant un plat visage, Tristement dégarni du tissu de cheveux ."

 

 

« A Marie-Anne Fiquet du Boccage

26è octobre 1768

Les jolis vers qu’on m’avait envoyés pour le jour de saint François étaient signés D B , mais, madame, ils n’étaient pas si jolis que les vôtres. Quelle est donc la dame dont le nom ose commencer comme celui de Mme Du Boccage, et qui ose faire des vers presque aussi bien qu’elle ?

La méprise m’a valu une réponse charmante ; qu’on m’attrape 1 toujours de même.

Voici un rogaton  qu’on m’envoie de Marseille 2 . J’ai imaginé qu’il amusera ma sainte, car les notes sont pieuses. »

1 V* a d'abord écrit Attrapez-moi au lieu de qu'on m'attrape.

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