12/07/2024
je ne puis vous répondre que de moi
... C'est ainsi que , en toute logique, on peut conclure la lettre du président Macron qui , ô merveille ! est persuadé que le peuple désire une nouvelle culture politique et alors se porte garant de sa mise en oeuvre : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/07/10/lettre-d...
Bref, et sans intérêt véritable ...
« Au comte Alessandro Carli
3è janvier 1769 au château de Ferney 1
Monsieur,
La lecture de votre tragédie 2 m’a fait oublier les fluxions dont mes yeux sont accablés. J’ai éprouvé que le meilleur des médecins est le plaisir. Cette écriture a suspendu tous mes maux . La vivacité de l’intrigue m’a attaché depuis le premier vers jusqu’au dernier. Je ne sais pas assez quel est le goût de votre nation pour vous dire à quel point vous devez lui plaire ; je ne puis vous répondre que de moi. Agréez avec bonté mes remerciements et mon estime. Permettez que je fasse ici les plus tendres compliments à M. Albergati, votre ami. Le triste état où je suis ne me permet pas d’écrire plusieurs lettres.
J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments que vous méritez,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Original signé ; édition Cayrol . Sur le destinataire, voir l'article de Franco Piva, « Voltaire e la cultura veronese nel settecento : il conte Alessandro Carli. », Aevum, 1968 : Piva, Franco. “VOLTAIRE E LA CULTURA VERONESE NEL SETTECENTO: IL CONTE ALESSANDRO CARLI.” Aevum, vol. 42, no. 3/4, 1968, pp. 316–31. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/25820715 . Accessed 11 July 2024.
Une copie de la main d'Albergati porte : « Copie de la lettre de M. de Voltaire au noble seigneur de Vérone Alessandro Carli qui, par la voie de l'Albergati, lui avait envoyé sa tragédie Telano e Ermelinda . »
2 Carli a dédié sa tragédie Telano ed Ermelinda à V* ; voir lettre du 31 mars 1769 à Carli .
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