17/08/2025
Il dit des choses très pressantes
... Volodymyr Zelensky ne conçoit pas que l'on parle de signer la paix sans avoir auparavant cessé le feu , cessé de tuer (des deux côtés, il est vrai ! ) : https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-pour-zelensky-le-refus-de-moscou-d-un-cessez-le-feu-complique-la-situation-20250817
Lundi sera-t-il un bon jour remarquable ?
« A François de Caire
5è mars 1770
Le vieux malade, monsieur, prendra toujours le parti de se joindre à vous . Il écrit, il envoie un mémoire conforme à tout ce que vous dites hier . Il dit des choses très pressantes . Il vous supplie de faire mettre son paquet à la poste ; il vous est très tendrement attaché . Il vous demande le secret . »
09:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
je vous demande votre protection ; plaidez pour ma chèvre, je vous en prie
... Prière de Gabriel Attal à Emmanuel Macron ( qui ne savent pas seulement pas quel bout on trait la bête) pour sauver sa chèvre Aurore Bergé ( la mal nommée ) embringuée ,-- entre autres--, dans une affaire de faux témoignage et qui se fait de nouveaux amis, telle Agnès Pannier Runacher, avec son tact inimitable , sans compter quelques autres prises de positions scabreuses :https://www.lefigaro.fr/tag/aurore-berge
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
5 mars 1770 1
Mon cher ange, je devrais m’adresser a saint Cucufin mon confrère, mais je vous donne la préférence. M. Bouvart vient souvent chez vous ; je vous prie de lui communiquer ma petite requête 2. Il conduit si bien la santé de Mme d’Argental que j’ai en lui une extrême confiance. Je sais bien qu’il ne l’a point mise au lait de chèvre ; mais comme je suis plus sec, plus vieux, plus attaqué que Mme d’Argental, je veux absolument tâter du lait de chèvre, et que M. Bouvart soit de mon avis. Ainsi je vous demande votre protection ; plaidez pour ma chèvre, je vous en prie.
Vous avez vu sans doute la belle pancarte du roi d’Espagne, signée d’Aranda 3, par laquelle on coupe les ongles jusqu’au vif au très révérend grand inquisiteur, archevêque de Pharsale 4. Cet archevêque me paraît être l’aumônier de Pompée. Le voilà battu sans ressource.
Tout capucin que je suis, je ne laisse pas de bénir Dieu de cette petite mortification donnée à M. de Pharsale.
Vous devez savoir si cet archevêque de Pharsale n’est pas confesseur du roi. Ayez la bonté, je vous prie, de me le mander : car je m’intéresse vivement à toutes les affaires ecclésiastiques.
Je crois que vous n’ignorez pas ma nouvelle dignité. Je pense vous avoir mandé que j'avais reçu mes provisions de notre révérend père général Amatus Allamballa et que j’en avais la première obligation à Mme la duchesse de Choiseul. Si elle a la ceinture de Venus, j’ai le cordon de saint François.
On dit que si M. l’abbé Terray continue son petit train, nombre d’honnêtes gens seront obligés de quêter comme mes confrères.
Croiriez-vous qu’on a imprimé à Toulouse une certaine Histoire générale des Mœurs et de l’Esprit des nations, à l’usage des Collèges 5, avec privilège du roi ; qu’un docteur de Sorbonne, professeur en histoire, l’enseigne 6 publiquement, et que tout le parlement va l’entendre ? Vous voyez comme Dieu bénit ceux qui sont à lui.
Mille tendres respects à mes deux anges.
† Frère François, capucin indigne. »
1 Copie Beaumarchais-Kehl ; éd. Kehl . La phrase depuis « Je pense vous avoir [...] » jusqu'à « et que […] » biffée dans la copie manque dans toutes les éditions .
2 Lettre du même jour à Bouvart : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/08/16/il-demande-si-on-a-l-experience-que-le-lait-de-chevre-avec-q-6559249.html
3 V* brode sur cette nouvelle en plusieurs occasions notamment dans l'article « Aranda » des Questions sur l'Encyclopédie : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome17.djvu/364
4 Il s'appelait Emmanuel Quintano Bonifaz ; voir la Hierarchia catholica medii et recentioris aevi, 1958, VI, 336 .
Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Manuel_Quintano_Bonifaz
5 Voir note : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome11.djvu/517
6 On adopte le texte de l'imprimé ; la copie donne enseigne pour l'enseigne .
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)