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11/12/2009

malgré la bonne volonté de ses juges subalternes qui voulaient le rouer absolument

 http://www.dailymotion.com/video/x1933o_salif-keita-cesar...

L'Afrique que l'on ne doit pas oublier quand on parle de culture . Un duo qui ne laisse pas indifférent et que j'écoute avec un plaisir non dissimulé.

J'ai eu un autre plaisir, celui de déjeuner en écoutant le grand Georges Brassens sur le PC portable d'un collègue qui est plus amateur de rap que de chansons d'avant sa naissance.

Et il aime ça .

Il n'est pas question qu'il les efface .

Notre monde n'est pas perdu, tant qu'il y aura cette variété de goûts ....

 

 

 Volti s'adresse une fois de plus à cet excellent avocat jurassien Christin pour qui il a une affection très paternelle.

voltaire saint claude.jpg

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin

Monsieur Christin fils,

avocat en Parlement

à Saint Claude

 

 

                            L’ermite de Ferney fait les plus tendres compliments à son cher philosophe de saint Claude. Pourvu que dans un mois on ait quelques morceaux de jurisprudence depuis la lettre  a jusqu’à la lettre e [pour le Supplément à l’Encyclopédie, qui deviendra Questions sur l’Encyclopédie], on sera très content.

 

                            Il est instamment prié d’écrire à son ami qui est employé en Lorraine de dire bien positivement où en est l’affaire de ce malheureux Martin [« … Ce fut le 26è juillet de cette année qu’un scélérat avoua sur la roue que c’était lui qui avait commis le meurtre pour lequel Martin avait été condamné et exécuté auparavant . C’est le juge du bailliage de La Marche qui fit rouer Martin … Il y a environ trois ans que Martin a été roué, et son innocence n’a été reconnue que depuis deux mois. Voici les deux motifs de sa condamnation. Ses souliers et un mot qui lui échappa… »] ; si on le poursuit ; si on a réhabilité la mémoire de cet homme si injustement condamné ; si c’est à la Tournelle de Paris que la sentence fut confirmée . Cette affaire est très importante. Ceux qui l’ont mandée à Paris sur la foi des  lettres reçues de Lorraine, craignent fort d’être compromis si malheureusement  l’ami de M. Christin s’est trompé.

 

                            Sirven a été élargi, et il a eu mainlevée de son bien malgré la bonne volonté de ses juges subalternes qui voulaient le rouer absolument. Il en appelle au parlement de Toulouse qui est très bien  disposé en sa faveur, et il espère qu’il obtiendra des dédommagements.

 

                            J’embrasse bien tendrement mon cher petit philosophe.

 

 

                            V.

 

                            11è décembre 1769. »

 

 

 

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