24/09/2009
ce que des malavisés m’ont imputé si injustement.
You know what ? I 'm happy !
L'auteur du beau blog :
http://www.monsieurdevoltaire.com/
est venu au château de Volti . J'en suis encore ému et il me semble que je le suis plus encore après deux jours .
Je recommande à cet auteur de méditer ceci : (NDLR : au lieu de quatre heures, peut-on transiger pour quatre heures et demi ? ; )) :
Merci à Volti qui est un homme maître "es relations" et qui est même est capable d'en favoriser encore alors que ses cendres reposent au Panthéon.
Revenons à mon menteur préféré jouant au chat et à la souris avec la censure .
« A Etienne-Noël Damilaville
Vous savez, je crois, mon cher frère, ce que c’est que ce Dictionnaire philosophique que des malavisés m’ont imputé si injustement. C’est un ouvrage qui me parait bien fort. Je l’ai fait acheter à Genève, il n’y en avait alors que deux exemplaires. Le consistoire des prêtres pédants sociniens l’a déféré aux magistrats. Alors les libraires en ont fait venir beaucoup. Les magistrats l’ont lu avec édification, et les prêtres ont été tout étonnés de voir que ce qui eût été brûlé il y a trente ans est aujourd’hui très bien reçu de tout le monde [Montpéroux, résident de France à Genève écrira au duc de Praslin le 26 septembre : « … la bourgeoisie a marqué (ici) tant d’indignation contre cet ouvrage que le Conseil n’a pu se dispenser de le condamner hier comme … un impie…, destructif de la révélation, avec très expresse défense à tous libraires … d’en imprimer, vendre ou distribuer à peine d’être poursuivis extraordinairement… En conséquence de ce jugement, le Dictionnaire fut lacéré et brûlé par l’exécuteur de la haute justice devant la porte de l’Hôtel de ville. » . V* écrira à ce propos à d’Argental le 5 novembre : « La sottise qu’on a faite à Genève n’a été qu’un sacrifice au parti de Jean-Jacques qui a toujours crié qu’il fallait brûler l’Évangile puisqu’on avait brûlé Émile. »]. Il me parait qu’on est beaucoup plus avancé à Genève qu’à Paris. Votre parlement n’est pas encore philosophe. Je voudrais bien avoir les factums des capucins [Il y avait conflit au couvent des capucins de Paris entre les frères définiteurs et les frères quêteurs ; ceux-ci avaient fait paraitre un mémoire plein de détails scandaleux.]. Mais pourquoi faut-il qu’il y ait des capucins ? Courage, le royaume de Dieu n’et pas loin ; les esprits s’éclairent d’un bout de l’Europe à l’autre. Quel dommage encore une fois que ceux qui pensent de la même manière ne soient pas tous frères ! que ne suis-je à Paris ! que ne puis-je mourir dans les bras de véritables frères ! Intérim écr[asez] l’Inf[âme].
Voltaire
24è septembre 1764. »
J'ai suffisamment le coeur en fête pour ne plus m'intéresser à la vie politique, juste un peu à la vie sociale et même plus à la météo ( ce qui est un exploit pour un bon frenchy comme moi ! )....
http://www.youtube.com/watch?v=__gl5UC_21I&NR=1
Yes I need !!
19:19 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Je médite, je médite ... :)
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Je ne suis pas encore remise de ma journée au château, Mister James...
Je me remémore tous les endroits magiques où vous m'avez emmenée ... Ah ! Pourquoi le temps a passé si vite !
Merci pour ces moments inoubliables.
LV.
Écrit par : lovevoltaire | 25/09/2009
Je suis pour la méditation et contre la médisance.
Temps trop court : qu'à cela ne tienne !
Vous connaissez l'adresse et sur un mot de vous le château s'ouvrira, et plus encore .
Volti est un ciment bien fort qui nous unit .
Écrit par : james | 25/09/2009
Houuuuu, c'est très tentant.
Écrit par : lovevoltaire | 27/09/2009
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