28/10/2012
J'ai été persécuté au-delà de mon mérite
... Ce qui dénote ici une grande modestie alliée à une grande rebellion voltairienne .
Je ne connais guère que la persécution fiscale qui ait dépassé mon mérite . Je plaide non coupable pour la dette de la nation !
« A monsieur le professeur Théodore Tronchin
[avril-mai 1757]
Ordonnez mon cher grand homme ce que je dois répondre à La Virotte 1. Vous essuyez une fois dans votre vie ce que j'ai essuyé quarante ans . J'ai été persécuté au-delà de mon mérite . Vous n'êtes pas assurément harcelé selon le vôtre . Si les médecins vous rendaient justice, ils vous tueraient , mais aussi tous les malades de la terre et tous les honnêtes gens combattraient pour vous .
V. »
1 La première attaque importante contre Tronchin sur le plan médical date d'avril 1757 .
Utrum ab hygieine sola repetenda sit morborum prophylaxis ? de Maximilien-Joseph Leys , du 14 avril 1757 . Le 31 mai 1757, V* dit que Tronchin a répondu par « une lettre au doyen de la faculté » et « les cures surprenantes qu'il fait tous les jours »
V* écrit à La Virotte : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Anne_La_Virotte
Voir aussi page 112 : Titelblatt Diss - online - 28-10-09 - Digitale Bibliothek Braunschweig
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