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09/08/2013

Le visage de M. d'Hermenches et mon derrière sont toujours également persécutés

 ... Une similitude d'état qui me rappelle ce que disait une de mes arrières grand-tantes : " Moi, j'ai les fesses plus propres que la figure de bien des gens ! "

 

voir ses fesses.png


 

 

 

« A Pierre Pictet

ancien professeur,

à Saint Jean Genève

A Lausanne 26 avril [1758]

Mon cher voisin, tout le monde m'a demandé de vos nouvelles, tout le monde s'est informé de la santé de Mme Pictet et de M. Constant, de madame, de monsieur son fils 1, et de votre charmante maison . Je suis arrivé dans le même état que j'étais parti . Le visage de M. d'Hermenches et mon derrière sont toujours également persécutés . Je reviendrai aussitôt que que j'aurai un petit moment de répit . Il est bien hardi à moi d'acheter des pauses 2 à vie dans le bel état où je suis . Je ne peux encore vous rendre de réponse positive sans avoir vu le local 3. C'est tout ce que peut vous dire à présent un pauvre malade qui vous est tendrement attaché et à toute votre famille .

V. »

1 L'allusion fait difficulté car ni Mme Pictet, ni sa fille Mme Constant d'Hermenches n'avaient de fils à cette époque . Serait-il question d'un rôle de théâtre ?

2 Une pose de Lausanne est une mesure valant 400 toises, soit 4327 mètres carrés . Ici, est-ce un jeu de mot avec pause ?

3 Ceci se réfère sans doute à Tournay ou à Ferney où à une des deux propriétés dont il parlera dans sa lettre du 20 septembre 1758 à la comtesse de Lutzelbourg : page 500 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f503.image

 

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