11/08/2013
II y a malheureusement plus de soldats que de laboureurs. Chaque puissance a beaucoup perdu, sans qu'aucune ait réellement gagné, et il ne résultera de toutes ces vicissitudes que du sang répandu
... Ceci me semble tout à fait s'appliquer à Israël et la Palestine, hier et encore aujourd'hui .
Faut-il que les Israeliens soient complètement insensés, obnubilés par l'appat du gain pour oser encore, en dépit de toute logique, lancer des programmes de construction en revendiquant des terres "attribuées par Dieu" . Je demande à voir l'acte de cession signé par les parties, donateur : Dieu, et receveur : Moïse, Abraham, ou autre éleveur de chèvres ancêtre d'un peuple qui a perdu les pédales . Je suis constamment écoeuré quand je constate des actes injustes perpétrés sous couvert de religion , bandes de cinglés avides que vous êtes .
M. Uri Ariel, -vous qui réunissez un canton suisse allemand et une marque de lessive-, religieux extrêmiste à qui on a malheureusement donné une parcelle de pouvoir, je vous donne rendez-vous aux murs des lamentations que vous érigez . Fauteur de trouble, soyez banni , retournez à votre médiocrité .
« A Madame Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de SAXE-GOTHA
A Lausanne, 28 avril [1758]
Madame, quoique les bords du lac de Genève soient très beaux, on ne laisse pas d'y être malade; et c'est ce qui sauve souvent à Votre Altesse sérénissime des lettres importunes de ma part. Dieu a bien fait, madame, de me rendre malade sans quoi elle aurait plus de mes lettres qu'elle n'a eu chez elle de housards. On me flatte qu'elle est délivrée aujourd'hui de ces hôtes dangereux, et que les dindons de ses sujets sont en sûreté. J'ignore assez ce qui se passe dans le monde, mais il se pourrait faire que les visites des armées auraient beaucoup coûté à Vos Altesses sérénissimes. L’État de Berne a fort souvent de l'argent à placer; si elle en avait besoin pour quelques arrangements, et qu'elle voulût, dans l'occasion, m'honorer de ses commandements, je tâcherais de la servir d'une manière dont elle ne serait pas mécontente. Mais je présume que, malgré les irruptions que son pays a essuyées, la sagesse de son gouvernement la met à l'abri des ressources que le gouvernement de France est toujours obligé de chercher. Je ne cesse d'être étonné, madame, que le roi de France, qui n'est qu'auxiliaire dans cette guerre, et dont les troupes ont dû vivre si longtemps aux dépens d'autrui, ait pourtant emprunté trois cents millions depuis deux ans, tandis que le roi de Prusse, qui a soutenu les efforts de la moitié de l'Europe depuis le même temps, n'a pas mis un sou d'impôt sur ses sujets 1. Tout ce qui s'est passé doit être compté parmi les prodiges. Gustave-Adolphe fit des choses moins extraordinaires. Puissent ces grands événements être suivis d'une heureuse paix, dont il parait que tout le monde a grand besoin ! II y a malheureusement plus de soldats que de laboureurs. Chaque puissance a beaucoup perdu, sans qu'aucune ait réellement gagné, et il ne résultera de toutes ces vicissitudes que du sang répandu et des villes ruinées.
Le roi de Prusse m'écrivit, il y a un mois 2, qu'il était en Silésie, dans un couvent avec l'abbé de Prades'. Je ne sais où il est à présent mais moi, madame, je voudrais être à vos pieds et à ceux de votre auguste famille.
L'ermite suisse V. »
1 V* affecte de décrire ceci comme un prodige alors qu'il sait très bien que l'armée prussienne était depuis l'époque de Frédéric-Guillaume, père de Frédéric II, placée sur un pied de guerre quasi permanent .
2 Le 8 avril 1758, Frédéric II envoyait à Wilhelmine une lettre pour V*, écrite depuis le monastère de Grüssau dont il avait fait son quartier général entre le 20 mars et le 18 avril 1758 :
« J'ai reçu votre lettre de Lausanne, du 22. En vérité, tous les panégyriques que l'on prononce pendant la vie des princes me paraissent aussi suspects que les ex-voto offerts à des images qui cessent de faire des miracles; et, après tout, qui sont ceux qui apprécient la réputation ? Souvent les fautes de nos adversaires font tout notre mérite. J'ignore s'il y a un Turretin prisonnier à Berlin. Si cela est, il peut retourner à sa patrie sans que l'État coure le moindre risque. On dit que vous faites jouer la comédie aux Suisses il ne vous manque que de faire danser les Hollandais. Si vous vouliez faire un Akakia, vous auriez bonne matière en recueillant les sottises qui se font dans notre bonne Europe. Les gens méritent d'être fessés, et non pas mon pauvre président, qui pourrait avoir fait un livre sans beaucoup l'examiner; mais ce livre n'a fait ni ne fera jamais dans le monde le mal que font les sottises héroïques des politiques. S'il vous reste encore une dent, employez-la à les mordre: c'est bien employé. Les mauvais vers pleuvent ici; mais vos grandes affaires de votre comédie sont trop respectables pour que je veuille vous distraire par ces balivernes. Adieu. Je suis ici dans un couvent3 où l'abbé dira des messes pour vous, pour votre âme, et pour vos comédiens. »
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