10/02/2017
Quoi qu'il en soit, il faut un prompt remède
... Et que les fauteurs de troubles soient mis hors jeu à Aulnay-sous-Bois, dans le même temps que les policiers indignes soient mis au rebut .
Les violences des uns et des autres n'ont pas d'excuses .
Assez ! assez !! ça devient invivable pour les citoyens ordinaires qui se lèvent chaque jour pour gagner de quoi vivre, et qui se voient pourrir l'existence par de prétendus vengeurs, incendiaires bas de plafond : "Nike la police" (sic), beau programme de jeunes impuissants .
Les femmes demandent justice, sans plus . Qu'on les écoute !
« A François Tronchin
conseiller d’État
rue des Chaudronniers
à Genève
J'avais chargé Meuron d'avertir monsieur Tronchin que les égouts de la maison des Délices se sont bouchés pendant notre absence, sans qu'assurément il y ait de notre faute . Il y a trois pieds d'eau dans les souterrains depuis fort longtemps . Je crains pour les fondements de la maison . Meuron a jugé convenable de faire de nouveaux égouts ; mais il devait demander les ordres de monsieur Tronchin . On prétend que c'est une négligence des domestiques de M. le duc de Villars qui est cause de cet accident, ce que j'ignore . Quoi qu'il en soit, il faut un prompt remède ; je m'en rapporte aux ordres que monsieur Tronchin voudra bien donner . Je lui renouvelle mes tendres respects .
V.
Ferney 17è février [1762] 1 »
1 L'édition Tronchin date à tort cette lettre de 1763 . V* peut être revenu de Ferney aux Délices le 17, et on le voit mal attendre 1763 pour signaler une affaire successive à l'été 1761 .
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