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09/10/2018

il s'intéresse à tout ce que le magnifique Conseil peut lui recommander

... Edouard Philippe ?

 

 

« A Jacob Favre

Je me hâte, monsieur, de vous envoyer la copie de la lettre 1 que je reçois dans le moment de M. le duc de Praslin . Elle vous fera voir combien il s'intéresse à tout ce que le magnifique Conseil peut lui recommander . Cette nouvelle marque des bontés dont M. le duc de Praslin m'honore augmente encore mon respectueux attachement et ma reconnaissance pour le magnifique Conseil et particulièrement pour vous , monsieur, aussi bien que pour M. Lullin, secrétaire d’État .

J'envoie à M. de Boisy copie de la lettre ; je crois qu'elle lui fera plaisir . Si ma santé me le permettait, je n'aurais pas manqué de venir vous assurer à Genève du respect avec lequel j'ai l'honneur d'être

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire .

Ferney 25è octobre 1763 2»

1 Elle est conservée ; en voici la teneur qui donnait satisfaction à V* : « A Fontainebleau, 10è octobre 1763 . / Je me fais un plaisir , monsieur, de vous annoncer que je viens de prendre la décision du roi sur les différentes réclamations que les curés du pays de Gex ou autres ecclésiastiques ont faites depuis quelque temps des dîmes inféodées . Sa Majesté voulant maintenir à cet égard les choses dans l'état où elles ont été jusqu'à présent, m'a ordonné d’écrire au premier président du Parlement de Bourgogne, qu'il ait à ne plus admettre à l'avenir aucune requête à ce sujet . Par ce moyen, votre curé sera contraint de vous laisser tranquille, et Mme Denis, ainsi que vous, monsieur, jouirez en toute assurance des privilèges qui vous ont été accordés . Je suis très parfaitement, etc. /Le duc de Praslin. »

Voir aussi la lettre du 21 septembre 1763 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/09/17/il-cherit-ses-sujets-comme-il-est-aime-d-eux-c-est-un-pere-e-6085187.html

et celle du 16 octobre à Fyot de La Marche : « C'est à propos de ces dimes, monsieur, que vous avez sans doute reçu une lettre de M. le duc de Praslin, de la part du roi . Vous savez sans doute sur quoi cette lettre est fondée . »

2La lettre fut en effet lue au conseil le 17 octobre 1763 .

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