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27/03/2022

tous les ministres, savent assez quelle est la conduite punissable de cet homme. C’est tout ce que je puis vous dire, et je vous prie de le dire

... Eric Zemmour ne se sent plus pisser , L'Heureux-con-quête des voix en perdant la sienne, ce dégonflé n'a pas osé faire taire ceux qui hurlaient "Macron assassin" alors qu'il fait appel et fait applaudir les plus grands guignols de la droite , des fonds de panier avariés . Zemmour , tu ne seras pas même chef de classe, c'est écrit  .

 

 

« A Alexandre-Frédéric-Jacques Masson, marquis de Pezay

22è décembre 1766 1

L’amitié que vous me témoignâtes, monsieur, dans votre séjour à Ferney, et les sentiments que vous m’inspirâtes, me mettent en droit de me plaindre à vous de M. Dorat  2. Il m’a confondu d’une manière bien désagréable avec Jean-Jacques 3, et il a trop oublié que l’ingratitude de ce malheureux envers M. Hume, son bienfaiteur, et son infâme conduite envers moi, sont des choses très essentielles qui blessent la société, et dans lesquelles le seul agresseur a tort. Ce n’est pas là un objet de plaisanterie. Ce malheureux m’a calomnié pendant un an auprès de M. le prince de Conti et de madame la duchesse de Luxembourg. Il a eu la basse hypocrisie de signer entre les mains d’un cuistre, à Neuchâtel, qu’il écrivait contre M. Helvétius, l’un de ses bienfaiteurs, et il accusait M. Helvétius d’un matérialisme grossier 4. Il m’a de même accusé presque juridiquement ; il a insulté tous ceux qui l’ont nourri.

Encore une fois, monsieur, il n’est point question ici de ses mauvais livres et des querelles de littérature ; il s’agit des procédés les plus lâches et les plus coupables. M. le duc de Choiseul, et tous les ministres, savent assez quelle est la conduite punissable de cet homme. C’est tout ce que je puis vous dire, et je vous prie de le dire à M. Dorat, dont vous savez que je ne vous ai jamais parlé qu’avec la plus grande estime.

J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.»

2 L’Avis aux sages du siècle, M. Voltaire et Rousseau, par Dorat, se terminait ainsi : Soyez toujours nos bienfaiteurs,/ Et, plus dignes de nos hommages, / Achevez enfin par vos mœurs / Ce qu’ont ébauché vos ouvrages .

Voir page 224 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5774837n/texteBrut

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