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29/02/2024

Il n'y a guère que maître Aliboron, dit Fréron, dont on ne parle pas

... Quelqu'un peut-il me dire pourquoi cet individu ne vient pas se faire voir comme tous les autres guignols politicards au Salon de l'Agriculture ?

Voire ! si quelque journaliste avait pour/contre eux autant de verve que Voltaire ; petit exemple , vous remplacez Fréron par tel gugusse qui vous déplait : https://www.poetica.fr/poeme-510/voltaire-les-freron/

aliborons-et-demagogues.jpg

 

 

 

« A Charles-Joseph Panckoucke

27 juillet 1768 1

[Lui demande de publier une nouvelle édition du Siècle de Louis XIV et de Louis XV  ] Il y a une notice raisonnée de tous les savants et de tous les artistes célèbres, qui fera plaisir aux intéressés . J'ai tâché de rendre justice à tous ceux qui ont honoré les lettres . Il n'y a guère que maître Aliboron, dit Fréron, dont on ne parle pas […]. »

1 Le manuscrit olographe de trois pages est passé à la vente Reynart, le 28 mai 1879 .

Il vous est aisé de prendre des arrangements convenables

... Alors que ne le faites-vous pour reloger les trois mille étudiants qui vont être vidés des logements du CROUS parisien au profit du personnel des JO ?

Vous avez eu plus de quatre ans pour y penser , délai plus que raisonnable . Notre comité des J. O. battrait-il un record olympique, celui de l'incompétence ?

https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-202...

 

 

 

« A Jean-Isaac Boissier

Lieutenant-colonel au service

du roi de Sardaigne etc.

à la Servette 1

Au château de Ferney 27 juillet 1768 2

Monsieur,

Je n'entends rien à ce que vous me faites l'honneur de me dire de la part de M. de Beaumont . Tout ce que je sais c'est que je vous ai prêté à vous seul , monsieur, et non à des associés, trois mille six cents livres sans intérêt, qu’il y a trois mois que je devrais être payé, que j'ai un besoin très pressant de cette somme, et que je la demanderai en justice si vous ne me rendez pas la justice que vous me devez . Il vous est aisé de prendre des arrangements convenables .

J'ai l'honneur d'être,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi. »

2 Manuscrit olographe, sauf l'adresse ; édition Jean-Daniel Candaux , « Trois billets inédits de Voltaire », Musées de Genève (novembre-décembre 1970).