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31/01/2025

on dit qu’il y a des méprises et des expressions désagréables, quoiqu’il n’y eût point de terme offensant

... On pourrait croire à un rapport sur les séances parlementaires, à ceci près que nos députés, eux, pratiquent l'offense à tour de bras, faute d'avoir un brin de réflexion . Et dire que ces zouaves-là font péniblement quelques lois sur lesquelles quelques zigotos du même acabit annuleront au plus tôt . Pitoyable !

Voir en ce moment : https://www2.assemblee-nationale.fr/documents/liste/(type)/projets-loi

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https://www.rtbf.be/article/affaire-wesphael-il-faut-garantir-la-separation-des-pouvoirs-8132592

 

 

"A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils

Avocat en Parlement

à Saint-Claude

Dites-moi, mon cher ami, votre avis sur un cas de jurisprudence française . C’est une supposition.

On a imprimé dans les pays étrangers un livre concernant le parlement de Paris, dans lequel on dit qu’il y a des méprises et des expressions désagréables, quoiqu’il n’y eût point de terme offensant. La voix publique attribue cet ouvrage à un jeune avocat de province, sans qu’on ait ni qu’on puisse avoir la plus légère preuve.

On demande si le parlement de Paris est en droit d’ajourner personnellement ou même de décréter de prise de corps, sur de simples faux bruits, un jeune homme domicilié dans un autre parlement, et qui est seigneur de paroisse dans le ressort d’un parlement de province . On demande si, au cas que messieurs de Paris prissent cette voie, le jeune avocat n’est pas en droit de demander d’être renvoyé devant ses juges naturels.

On demande si, pour cet effet, il doit présenter requête au Conseil, ou s’il doit la présenter au parlement dans le ressort duquel il habite.

Ce jeune homme est né à Paris ; mais il n’y a jamais eu de domicile à lui appartenant.

Je ferai passer à mon cher petit philosophe les arrêts concernant les mainmortables 1 sitôt que je les aurai reçus.

J’embrasse bien tendrement mon philosophe.

V.

27è juillet 1769."

1 Ceci se rapporte apparemment à la Requête à tous les magistrats du royaume, 1769 . On songerait plutôt à la brochure Au roi en son conseil, mais celle-ci ne fut publiée que près d’un an plus tard .

Voir les Écrits pour les serfs du Mont Jura : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_Œuvres_complètes_Garnier_tome28.djvu/363

Voir aussi : https://www.tdg.ch/1774-voltaire-se-bat-pour-liberer-les-serfs-du-jura-116187280731

et : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_Œuvres_complètes_Garnier_tome28.djvu/577

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