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15/05/2012

Je ne me mêle pas de politique, je fais seulement des vœux dans ma retraite pour que les hommes vivent en paix.

... Et que François Hollande gouverne selon ses voeux !


Quand à N. S. qui va rejoindre le duo V. G-E. + J. C., ça me fait mal au coeur de savoir qu'il va lui aussi disposer de 1000€ par jour à ne rien faire .

Gagner plus pour faire une retraite au Carmel, est-ce bien raisonnable ? A moins qu'il ne fasse un don conséquent ...

30 000 € par mois, soit plus de deux ans de ma pension de retraire à venir, pour chacun de nos trois ex, je vous laisse faire le calcul . Gonflant ! non  ?

Je les mets au rang des rongeurs nuisibles comme celui-ci qui nous bouffe par la racine

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« A M. de CHENEVIÈRES

Monrion, le 1er février [1756]

Je vous suis bien obligé, mon ami, de la pièce en prose que vous avez bien voulu m'envoyer. Les vers qu'on a la sottise de m'attribuer sur le désastre de Lisbonne ne sont assurément pas de moi, si j'en faisais, ils seraient respectueux pour la Divinité et pleins de sensibilité pour les malheurs des hommes, il n'y a que de jeunes fous qui puissent penser autrement.
On aura dû être bien surpris à la cour du traité de l'Angleterre et de la Prusse, si cela peut conduire à un accommodement, tout le monde sera content. Je ne me mêle pas de politique, je fais seulement des vœux dans ma retraite pour que les hommes vivent en paix. Ma nièce et moi, nous vous renouvelons les assurances de la plus véritable amitié. Mme de Chenevières est comprise dans cette déclaration.
Tuus semper. »

 

Je vous demande en grâce d'éplucher mon prêche

 ... Peut rajouter François Hollande après son discours d'investiture ce jour-ci .

Y trouvera-t-on rose ou gratte-cul ?

 

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« A M. le comte d'ARGENTAL.

Février [1756]

Mon cher ange, si ceci 1 n'est pas une tragédie, ce sont au moins des vers tragiques. Je vous demande en grâce de me mander s'ils sont orthodoxes, je les crois tels mais j'ai peur d'être un mauvais théologien. Il court sous mon nom je ne sais quelle pièce sur le même sujet. Il serait bon que mon vrai sermon fît tomber celui qu'on m'impute. Je vous demande en grâce d'éplucher mon prêche. Le Tout est bien me paraît ridicule quand le mal est sur terre et sur mer. Si vous voulez que tout soit bien pour moi, écrivez-moi.
Je vous demande pardon, mon cher ange, de vous envoyer tant de vers, et point de nouvelle tragédie; mais j'imagine que vous serez bien aise de voir les belles choses que fait le roi de Prusse 2. Il m'a envoyé toute la tragédie de Mérope mise par lui en opéra. Permettez que je vous donne les prémices de son travail; je m'intéresse toujours à sa gloire. Vous pourriez confier ce morceau à Thieriot, qui en chargera sans doute sa mémoire, et qui sera une des trompettes de la renommée de ce grand homme. Je ne doute pas que le roi de Prusse n'ait fait de très-beaux vers pour le duc de Nivernais 3; mais, jusqu'à présent, on ne connaît que son traité en prose 4 avec les Anglais.
Mille respects à tous les anges. »

 

1 Poëme sur le désastre de Lisbonne.

 

2 Ironie. Voltaire se moque de l'opéra de Mérope, à la fin de sa lettre du 26 du même mois de février, à d'Argental.

3 Allusion sans doute à l'épigramme qu'aurait faite Frédéric contre le duc de Nivernais, envoyé de France en Prusse au moment où la Prusse signait un traité d'alliance avec l'Angleterre, ennemie de la France .

Dans ses Mémoires, V* écrit à ce propos : « Le roi de France voulant le retenir dans son alliance, lui avait envoyé le duc de Nivernais ... qui faisait de très jolis vers ... (Frédéric) se moqua du roi de France, et signa son traité avec l'Angleterre le jour même que l'ambassadeur arriva à Berlin, joua très poliment le duc et pair,et fit une épigramme contre le poète. » En fait, le duc arriva le 12 janvier, le traité fut ratifié à Londres le 16 janvier, et en Prusse le 16 février ; le duc fut très bien reçu, et on ne retrouve pas l'épigramme .

4  Traité de neutralité signé à Westminster du 16 janvier 1756. entre la Prusse et l'Angleterre : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=86

 

14/05/2012

Je serais bien fâché qu'on perdît du monde à Cassel pour la religion , cette mode devrait être passée

... "Devrait", c'est bien le mot adéquat . Devrait, mais "cette mode" n'est pas passée, on tue encore au nom de la religion, Dieu a bon dos !

Puisqu'il est question de Cassel (Allemagne), une petite pensée pour François et Angela . Je ne pense pas que cette dernière attteigne le faîte de la gloire pour quelques négociations à propos de gros sous, mais il vaut mieux l'avoir avec nous que contre, malgré tout .

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 Fridericianum

 

 

« A M. DE GAUFFECOURT 1

A GENÈVE.

A Monrion, près de Lausanne, 1er février 1756.

Dans le temps, mon cher monsieur, que vous m'envoyiez un reçu fort inutile 2, je vous en préparais un qui n'est pas plus nécessaire. Ces bagatelles se trouvent dans la grande Bible de M. Grand à Lausanne, et de M. Cathala, à Genève.3 cependant prenez toujours ce chiffon de commentaire.

Il se pourrait bien faire que le traité du roi de Prusse 4 le conduisît au comble de la gloire, et le rendit médiateur nécessaire entre l'Angleterre et la France. Je serais bien fâché qu'on perdît du monde à Cassel pour la religion , cette mode devrait être passée. M. Liébaut 5 m'a écrit; il a chargé sa mémoire d'un ouvrage fort incorrect, et fort différent de celui que vous avez eu. Il court à Paris une petite pièce d'environ trente vers sur le désastre de Lisbonne 6; on la dit un peu vive; on me l'attribue; je suis accoutumé à être calomnié.

Bonsoir, mon cher philosophe; je vous remercie d'avoir présenté mes respects à Mme d'Épinay,7 puisqu'elle est philosophe aussi.

V. »

3 M. Cathala, à Genève : négociant de Genève, en faveur duquel Voltaire écrivit à La Chalotais le 21 juillet 1762.Voir lettre du 2 août 1755 au Syndic du Conseil de Genève : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/03/10/j-informerai-les-magistrats-de-son-entreprise-qui-outrage-eg.html

4 Alliances préparant la Guerre de Sept ans : http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/guerre-de-sept-ans

6 Une pièce en trente-six vers, que Grimm transcrit dans sa Correspondance, en janvier 1756, était attribuée à Voltaire, mais parait être de Ximenès. Voir page 422 : http://books.google.fr/books?id=JVEHAAAAQAAJ&pg=PA410&lpg=PA410&dq=grimm+correspondance+janvier+1756&source=bl&ots=0PMHj6OBpb&sig=vWoHDmxzmNl3nHBmRvPUCBLTDqk&hl=fr&sa=X&ei=3TWwT5CAEuG_0QWZhYCPCQ&sqi=2&ved=0CEsQ6AEwAQ#v=onepage&q&f=false

Le poème de Voltaire sur le même sujet est un peu plus étendu il a deux cent trente-quatre vers .

 

12/05/2012

Vous me ferez grand plaisir de m'apprendre les nouvelles sottises de ce bas monde,

... Sources inépuisables d'articles de journaux de toutes sortes, pâture de gogos, masque à misères .

 

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Dédié à "cette belle âme logée dans un corps droit comme un jonc", aux yeux d'or , et qui aime Volti

 

 

« A M. Pierre PICTET

Professeur en droit.

Monrion, 29 janvier [1756]

En vous remerciant, mon cher professeur, très-tendrement de votre souvenir, et très-tristement des nouvelles publiques. Le diable est déchaîné sur terre et sur mer 1. Laissons-le faire, et vivons tranquilles au bord de notre lac. Vous me ferez grand plaisir de m'apprendre les nouvelles sottises de ce bas monde, et encore plus de me mander que vous et votre aimable famille vivez heureux et tranquilles.

Quand je suis à Nyon 2, je voudrais marier à Nyon certains grands yeux noirs, certaine belle âme 3 logée dans un corps droit comme un jonc. Quand je suis à Lausanne, je voudrais la marier à Lausanne et, lorsque je suis aux Délices, je lui souhaite un conjoint de Genève. Madame sa mère est bien regrettée ici. Nous n'avions qu'un chagrin c'était de ne vous point avoir à Monrion.

Je pense que Mme Pictet a eu la bonté de parler de foin et d'avoine , j'en suis honteux je la remercie. Colombier nous offre du foin, je ne m'en soucie guère. Totus humilix servus. »

1 Tremblement de terre de Lisbonne, et en Valais, et prise de vaisseaux français par les Anglais .

2 Le château de Prangins est en avant de Nyon, et Monrion est proche de Lausanne .

3 Mlle Lolotte Pictet, à laquelle est adressé le billet de mars 1756 (à Charlotte , fille de Pierre ); voir page 13 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411355v/f58.image.r=3185.langFR

 

11/05/2012

ne pouvant dormir, je me suis avisé de veiller; mais cela ne me sied pas

... Et pour me tenir éveillé et alerte, rester dans le ton du Siècle des Lumières, j'ai recours à Rameau

http://www.youtube.com/watch?v=v1ItcF7PWRM&feature=related

 

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Bonnes vacances à Mam'zelle Wagnière à qui je souhaite des jours agréables et des nuits paisibles .



 

 

 

 

« A M. le conseiller François TRONCHIN

Monrion, le 29 janvier 1756.

Mon très-cher confrère, le secret du bonhomme Denis 1 de voyager à califourchon sur un rayon du soleil ayant été perdu, et nos chevaux étant occupés à nos Délices, il n'y a pas encore eu moyen de venir vous voir. Il est vrai que, ne pouvant dormir, je me suis avisé de veiller; mais cela ne me sied pas, et j'en suis un peu puni. Je vous remercie, mon charmant confrère, de la complaisance d'Esculape 2; c'est à vous que j'en ai l'obligation. Toute la tribu Tronchin est bienfaisante. Présentez, je vous en supplie, au docte docteur, au plus aimable des hommes, les sentiments de ma tendre reconnaissance. Est-il vrai que le landgrave de Hesse a mis son fils catholique aux arrêts? Le voilà confesseur et martyr. La nouvelle de la lettre de M. Rouillé 3 à lui renvoyée bien proprement recachetée est-elle bien vraie? La guerre est donc sérieuse 4. Je voudrais que le tremblement de terre eût englouti cette misérable Acadie 5, au lieu de Lisbonne et de Méquinez. »

1 Ainsi que le fait St Denis dans le poème de La Pucelle d'Orléans .

2 Théodore Tronchin , le médecin .

3 Ministre des affaires étrangères.

4 Des tractations d'alliances, à l'origine de la Guerre de Sept ans, ont lieu .

5 Que V* voit comme un territoire dont on peut se passer, surtout s'il est un des motifs de guerre .Voir : http://cyberacadie.com/index.php?/deracinement_histoire/La-Guerre-de-Sept-Ans-1756-a-1763.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10/05/2012

la Pucelle d'Orléans, échappée au bûcher

... Rejoint, au Panthéon des héros nationaux jégendaires , Guillaume Tell et Robin des Bois . Echapper au bucher anglais allumé par l'évêque Cauchon pour retomber dans les flammes du Front national entretenues par le vibrionant candidat Sarkozy, quelle déveine !

Si elle ne brûla pas c'est donc qu'elle fût réfractaire !

 

Refractaire.jpg

Voir un autre réfractaire remarquable :

http://motsaiques2.blogspot.fr/2012/02/p-118-le-16-fevrier-1885-la-police.html


 

« A M. Élie BERTRAND

à BERNE.

A Monrion, 24 janvier [1756]

Pour répondre à votre difficulté, mon cher monsieur, sur l'histoire de Jeanne d'Arc 1, je vous dirai que, quelques années après sa mort, il y eut une grosse créature fraîche, belle et hardie, accompagnée d'un moine, qui alla s'établir à Toul, et se dit la Pucelle d'Orléans, échappée au bûcher. Le moine contait par quel miracle cette évasion s'était opérée on leur fit un grand festin dans l'hôtel de ville, et les registres en font foi. L'illusion alla si loin qu'un homme de la maison des Armoises épousa cette aventurière, croyant épouser la Pucelle d'Orléans et c'est de ce mariage que descend le marquis des Armoises d'aujourd'hui. Voilà pourquoi, monsieur, on a prétendu, en Lorraine, que la
Sorbonne et les Anglais n'avaient point consommé leur crime, et que la Pucelle d'Orléans, pucelle ou non, n'avait point été brûlée 2. Cette aventure n'est point extraordinaire dans un temps où il n'y
avait point de communication d'une province à une autre, et où l'on faisait son testament quand on entreprenait le voyage de Nancy à Paris.

Je reçois dans le moment votre lettre, et celle de cet autre aventurier qui va chercher de nouveaux malheurs chez les Vandales. Sa conduite paraît d'un fou, et son billet est d'un Gascon. Mais ce n'est pas sa folie, c'est son malheur qu'il faut soulager. Je vous remercie de tout mon cœur des dix écus que vous avez eu la bonté de lui donner de ma part. Vous avez poussé trop loin la générosité, en l'aidant aussi vous-même de votre bourse. Mais enfin c'est votre métier de faire de bonnes actions. Comme vous ne me mandez point par quelle voie je dois vous rembourser les dix écus, permettez que je vous en adresse le billet inclus pour M. Panchaud.

Êtes-vous informé que, le 21 décembre, il y a eu un nouveau tremblement de terre à Lisbonne, qui a fait périr soixante et dix- huit personnes? On compte cela pour rien. Les Français préparent une descente en Angleterre. Qu'allait-il faire dans cette galère 3 . Quel optimisme que tout cela ! Heureux les hommes ignorés qui vivent chez eux en paix , plus heureux ceux qui vivent avec vous Je vous embrasse de tout mon cœur. Je vous remercie je vous supplie de présenter mes respects à M. le baron de Freudenreich.
Tuus semper. »

 

1 Voir page 502 , dans Éclaircissements historiques : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411340m/f505.image.r=.langFR

3 Fourberies de Scapin, de Molière .

 

 

 

09/05/2012

il a encore plusieurs choses à finir avant d'y pouvoir travailler. Heureusement, vous savez qu'il les fait fort vite

... Rude programme pour François qui doit ménager les susceptibilités des membres de son camp , tout en imposant ses idées .



En cas de Stormy weather :

http://www.youtube.com/watch?v=towtYP6bpBI&feature=related

 

wrapyourtroublesindreams4910.JPG


... Wrap your troubles in dreams :

http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=OOjw...

 

 

 

 

 

« De madame DENIS à LEKAIN 1

23 janvier 1756.

Je suis bien sensible, monsieur, à la lettre que vous venez de m'écrire; je reconnais dans toutes les occasions votre amitié pour moi. Sans trop de prévention pour la Coquette punie 2, j'imaginais pourtant que, pour un coup d'essai, surtout venant d'une femme, elle m'aurait fait quelque honneur, et n'aurait point été à charge à la Comédie, tous les gens raisonnables en avaient porté le même jugement; vous savez comme on en a usé avec moi, et cela fin it par me voler mon sujet. Que faire? Rien, je crois, sinon de détromper le public, en cas que le vol soit trop manifeste. Je souhaite beau-
coup de prospérité à La Noue 3, mais son procédé est d'autant plus extraordinaire qu'il dit à M. de Richelieu que le sujet d'une Coquette ne pourrait plus réussir au théâtre, qu'il était trop usé. Il est plaisant qu'après un pareil propos il en fasse une sur le même modèle de la mienne. Ressouvenez-vous que l'hiver où on refusa ma pièce vous en jouâtes cinq nouvelles qui tombèrent à plat toutes les cinq. La Noue, par l'imprudence de M. de Richelieu, a eu ma pièce quatre jours sous prétexte de l'étudier pour la bien lire effectivement, il la possédait si bien qu'en la lisant il passait adroitement les jolis détails et les deux meilleures scènes de l'ouvrage. A la Comédie, vous savez comme elle a été lue; j'aurais défié à un ange d'y rien comprendre; enfin il faut tâcher d'oublier les choses désagréables et injustes, c'est ce que j'ai fait. Je me ressouviens pourtant que j'ai laissé mon rôle de la Coquette à Mlle Grandval; je ne doute pas que La Noue ne s'en soit aidé c'est le meilleur de la pièce, et je souhaite qu'il en ait tiré un bon parti; mais ne parlons plus de cela.

Vous demandez à mon oncle une tragédie, et vous avez raison, donnez- lui donc le temps de la faire. Son sujet est choisi, mais l'ouvrage n'est pas encore commencé; il a encore plusieurs choses à finir avant d'y pouvoir travailler. Heureusement, vous savez qu'il les fait fort vite; il fait des vers mieux que jamais, et, s'il vit, comme je l'espère, je ne doute pas que vous n'ayez encore plusieurs tragédies de lui. Pour moi, je l'y porterai de tout mon cœur, et surtout je l'engagerai à faire deux beaux rôles un pour vous, et un pour Mlle Clairon, et c'est bien son intention.
Le pauvre Châteaubrun est tombé,4 aussi pourquoi, lorsqu'on a eu le bonheur de réussir dans deux pièces médiocres, en donner, coup sur coup, une troisième, moins bonne que les premières ? Pour un homme de soixante-dix ans, c'est une furieuse imprudence. Adieu, monsieur, je souhaite que
l'Orphelin vous dédommage. Jouiez-vous dans Astyanax ? Mlle Clairon y jouait-elle? Mandez-moi cela; faites-moi l'amitié aussi de me dire quels sont les acteurs qui joueront dans la pièce de La Noue, on a beau être loin de Paris, on s'intéresse toujours à lui; mais je m'intéresse encore bien plus
à vous et à vos succès. Continuez, monsieur, de plaire au public et d'aimer vos amis pour moi, je serai toujours des vôtres; j'aime passionnément vos talents, et j'estime votre cœur et votre façon de penser. Conservez-moi votre amitié, et ne doutez jamais de la mienne elle est à vous pour ma vie.
DENIS »

1 Mémoires de Lekain, page 281.

2 Comédie écrite par Mme Denis .

4 Insuccès de sa pièce Astyanax , qu'il retire après sa première représentation .