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13/02/2009

Si vous m’avez donné de fausses espérances

« A TNT Express France [opérations de transport ou de commissionnaire de transport]

 

         Eh bien, ce colis, - cette livraison que vous m’avez promise - , que je devais avoir le 11 février au matin, à midi au plus tard ? Que me sert votre ridicule avis de passage sans heure signalée ? Savez-vous encore appuyer sur un bouton de sonnette, sot que vous êtes ?

         Si je ne le reçois pas ce vendredi 13 je pense que votre chance va tourner, et les fausses espérances vont se payer express.

 

         Le Château de Voltaire

         13 février 2009. »

 

 

 

 

Plus sérieusement –quoi que ? !- voici un solde de courrier en retard.

 

 

« A Gabriel Cramer

 

                   Eh bien, ce manuscrit de – ce mémoire si intéressant -[Mémoire et certificat qu’il veut envoyer aux curateurs de l’académie de Lausanne, concernant la prise de corps contre Grasset, commis chez les Cramer,  suite à des vols pendant dix huit ans] que vous m’avez promis -, que je devais avoir à huit heures du matin, à midi, à une heure, à deux heures ?

 

                   Si vous m’avez donné de fausses espérances, je ne vous le pardonnerai jamais.

 

                        V.

                   10 février 1759. »

 

« A Elie Bertrand

 

             Vous connaissez peut-être les nouvelles ci-jointes, mon cher ami. J’envoie aux seigneurs curateurs un mémoire accompagné du certificat du décret de prise de corps contre Grasset [par le Magnifique Conseil de Genève en 1756] convaincu de vol à Genève.

 

             Le libelle [La Guerre littéraire ou choix de quelques pièces de M. de V*** ] est saisi et défendu à Genève. Je sais que ce fatras est très ennuyeux, mais un fripon n’en est pas moins punissable parce qu’il est un sot. Je vous prie de voir le mémoire envoyé aux seigneurs curateurs dont un double a té dépêché à l’académie de Lausanne. Je le supprime ici pour ne pas grossir le paquet.

 

             Je vous conjure de dire à M. Freydenrik [Freudenreich, banneret de Berne qui a écrit au bailli de Lausanne Albrecht von Tscharner] que mon cœur est pénétré de respect, d’estime, et de reconnaissance pour lui au-delà de toute expression. Mes sentiments pour vous sont les mêmes.

 

             V.

             10 février 1759. »