Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/06/2009

Moi, chétif, je ne sais encore rien

Une petite réflexion du galapiat que je suis :M. Brise Heurte-à-faux vous êtes vraiment imbu de votre personne, de votre fonction, de votre rang et à mes yeux parfaitement incapable d’humour et gonflé de votre auguste personne . Ministre sinistre !

Tellement pris par votre importance, vous n’avez su que dire : « Ah ! quel manque d’élégance ! »  et de rabrouer le ou la journaliste qui, face au jeu de chaises musicales offert gracieusement par le chef de l’état et le chef du gouvernement, vous apostrophait d’un rigolo :  « Tournez manège ! » .

La vérité fait-elle peur ? Sachant qu’il a été déclaré que ce changement( ?) de personnes n’entrainait pas un changement de politique et que ça ne tiendra que jusqu’aux élections régionales prochaines … Comprenne qui peut !

M. Heurte-à-faux Brise-tout, vous avez raison , cramponnez vous à votre portefeuille, des petits malins de votre famille politique vous ont dans le colimateur …

 http://fr.news.yahoo.com/4/20090623/tts-france-gouverneme...

 

 

 

Pour revenir à des choses importantes : « Bambi » est mort, le vilain chasseur ne l’a pas manqué. Il a eu le mérite d’enchanter des millions de gens . Je ne suis pas fan, mais un certain nombre de ses chansons me plaisent vraiment, et j’ai deux de ses CD, c’est vous dire !

Qui aime bien, châtie bien : c’est idiot cette phrase . Surtout que j’ai par nature foncière envie de dire des bétises, entre autres celles qui me sont venues quand j’ai appris la mort de MAILLKEUL.

A force de se blanchir, de gris il est devenu si transparent qu’on ne le verra plus .

C’est aussi le seul qui, quand il mentait, avait le nez qui rétrécissait .

A ce sujet, il y a environ quinze jours, devant certaines informations –fondées, il faut le croire, face à la réalité du jour-  le promoteur de la tournée affirmait mordicus que le petit homme pétait la forme et qu’il n’y avait aucune inquiétude à avoir ; combien de millions de dollars avait-il intérêt à protéger ?

 

 

 

 

chat gros.jpg 

 

Maintenant il s’agit de Volti qui accompagne son Emilie chérie pour l’aider à récupérer un héritage. Bad work !

 

 

 

« A Madame de Champbonin

 

 

           Mon aimable gros chat, j’ai reçu votre lettre à Bruxelles. Nous voici maintenant en fin fond de Barbarie dans l’empire de S. A. Mgr le marquis de Trichâteau qui, je vous jure, est un assez vilain empire. Si Mme du Châtelet demeure longtemps dans ce pays-ci, elle pourra s’appeler la reine des sauvages. Nous sommes  dans l’auguste ville de Beringhem, et demain nous allons au superbe château de Ham, où il n’est pas sûr qu’on trouve des lits, ni des fenêtres, ni des portes. On dit cependant qu’il y a ici une troupe de voleurs. En ce cas ce sont des voleurs qui font pénitence ; je ne connais que nous de gens volables. Le plénipotentiaire Montors avait assuré M. du Châtelet que les citoyens de son auguste ville lui prêteraient beaucoup d’argent. Mais je doute qu’ils pussent prêter de quoi envoyer au marché. Cependant Émilie fait de l’algèbre [avec le mathématicien Koenig qu’elle a emmené], ce qui  lui sera d’un  grand secours dans le cours de sa vie, et d’un grand agrément dans la société. Moi, chétif, je ne sais encore rien, sinon que je n’ai ni principauté, ni procès [les du Châtelet font un procès à la maison de Hoensbroeck pour une « petite principauté située vers Liège et Juliers… composée de Ham et Beringhem », héritage du marquis de Trichâteau], et que je suis un serviteur fort inutile.

 

 

           P.-S. Il faut à présent, gros chat, que vous sachiez que nous revenons du château de Ham : château moins orné que celui de Cirey, et où l’on trouve moins de bains et de cabinets bleu et or ; mais il est logeable, et il y a de belles avenues. C’est une agréable situation. Mais fut-ce l’empire du Cathay, rien ne vaut Cirey. Mme du Châtelet travaille à force à ses affaires. Si le succès dépend de son esprit et de son travail, elle sera fort riche ; mais malheureusement tout cela dépend de gens qui n’ont pas autant d’esprit qu’elle. Mon cher gros chat, je baise mille fois vos pattes de velours. Adieu, ma chère amie.

 

 

           Voltaire

           De Beringhem juin 1739. »

chat gros yeux.jpg