03/01/2009
tigres en voie de disparition : chic alors !!
Une espèce en voie de disparition ? Ouf ! enfin !!
Franchement, jusqu’à présent, ces tigres lointains n’étaient pour moi que des révolutionnaires de peu d’intérêt, assassins, fanatiques, bornés, menés par des dirigeants prêts à sacrifier des enfants, des salauds pour vous dire ma pensée. Après quelques informations, -voir liens -, je ne change pas d’avis, mais l’activité gouvernementale de ce pays me fait aussi peur que celle des pseudo-tigres. Je ne pleurerai pas si cette espèce disparait, elle déshonore l’animal dont elle n’a aucune des qualités.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tigres_de_lib%C3%A9ration_de_l'Eelam_tamoul
Je laisse un instant ce monde de brutes épaisses qui d'ailleurs se passe allègrement de mon avis, n'est-ce pas ?
Revenons à Volti ( c'est ainsi que je le salue chaque fois que je le vois à Ferney ).
"A Pierre-Robert Le Cornier de Cideville, ancien Conseiller au parlement, à Rouen
Les rois ne me sont rien, mon bonheur ne se fonde
Que sur cette amitié dont vous sentez le prix.
Mais hélas Cideville, il est dans ce bas monde
Beaucoup plus de rois que d'amis.
Mon malheur veut que je ne voie guère plus mes amis que les rois. Je suis presque toujours malade. Je n'ai envisagé qu'une fois le roi mon
maître depuis son retour [de l'armée le 26 septembre 1747 ] et il y a plus de six mois que je ne vous ai vu. Il est bein vrai que nous avons
joué à Sceaux des opéras, des comédies, des farces et qu'ensuite m'élevant par degrés au comble des honneurs j'ai été admis au théâtre des
petits cabinets entre Moncrif et d'Arboulin [ Mme de Pompadour a obtenu qu'on invitât les auteurs suite au succès de L'Enfant prodigue de
Voltaire ]. Mais, mon cher Cideville, tout l'éclat dont brille Moncrif ne m'a point séduit. Les talents ne rendent point heureux qurtout quand on
est malade ; ils sont comme une jolie dame dont les galants s'amusent et dont le mari est fort mécontent. Je ne vis point comme je voudrais
vivre, mais quel est l'homme qui fait son destin ? Nous sommes dans cette vie des marionnettes que Brioché mène et conduit sans qu'elles
s'en doutent. On dit que vous revenez incessamment. Dieu veuille que je profite de votre séjour à Paris un peu plus que l'année passée ! En
vérité nous sommes faits pour vivre ensemble . Il est ridicule que nous ne fassions que nous rencontrer.
Adieu, mon cher et ancien ami, Mme du Châtelet-Neuton vous fait mille compliments.
Voltaire
2 janvier 1748"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Robert_Le_Cornier_de_...
10:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voltaire, cideville, tigre, tamoul, espèce