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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

J'approuve cet hymen, je l'ai déjà pressé

... C'est ce que ce tordu de Mélenchon --"composant à part entière" des dictateurs-- affirme, pour l'unité du territoire chinois par annexion de Taïwan par la Chine continentale de Xi Jin Ping : https://www.ladepeche.fr/2022/08/05/melenchon-remercie-pour-son-soutien-par-la-chine-les-propos-du-leader-de-lfi-ne-font-pas-lunanimite-a-la-nupes-10474871.php

 

 

« A Henri Rieu

à Genève

[février-mars 1767]

Nouveaux changements : acte Ier , scène IIè.

 

Sozame

Ô mon fils ! Ô mon cher Indatire !

Ma fille est, je le sais, sou mise à mon empire :

Elle est l'unique bien que les dieux m'ont laissé .

J'approuve cet hymen, je l'ai déjà pressé,

Mais je n'userai point de la loi paternelle,

Son sort est dans ses mains, tout doit dépendre d'elle.

Que ton père aujourd'hui etc.

 

Acte Vè, scène Ière

Hermodan

au lieu de ces deux vers :

Sozame a-t-il appris à sa fille qui m'aime

Les rites consacrés de cette loi suprême ?

mettez ces deux-ci :

Sozame a-t-il appris à sa chère Obéide

Tout ce qu'on attend de son cœur intrépide ?

 

Monsieur Rieu est prié de faire porter ces changements sur les rôles . »

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06/08/2022 | Lien permanent

J'espère d'ailleurs que cet honnête homme ne montrera cet ouvrage qu'à des gens dignes de le voir

... NB. -- Note remise en ligne le 25/12 pour le 18/12/2018 suite à suppression de la première édition par je ne sais qui .

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 18 décembre 1763] 1

Je n'ai donné, mon cher caro, aucun quakre à Genève 2, c'est assez du plat quakre qui est à Châtelaine 3 . Il était bien difficile que la personne dont vous parlez n'eût pas de Tolérance , puisqu'elle m'avait conseillé d'y travailler et qu'elle m'avait fourni des livres et des passages . J'espère d'ailleurs que cet honnête homme ne montrera cet ouvrage qu'à des gens dignes de le voir .

Ce que vous me mandez de Berne est bien singulier . Je vous prie de vous en informer exactement ; cela fait trop souvenir de Brioché 4. Le monde est fou et bien sot, et je vous en aime davantage . »

1 Pour la date, se référer aux notes suivantes .

2 Il semble bien que V* réponde à une question de Cramer, inquiet d'une démarche du 8 décembre 1763 du Vénérable Consistoire relative à la Lettre d'un quakre ( voir lettre du 20 décembre 1763 à Cramer )

3 C'est le 11 décembre que la nouvelle se répandit que le quaker Gay vivait à Châtelaine ; voir lettre du 9 décembre 1763 à Végobre : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/12/07/j... )

4 Allusion au montreur de marionnettes Brioché : les habitants d'un village suisse, devant lesquels il donnait une représentation, crurent avoir affaire un sorcier ; V* fait écho à cette anecdote dans le Pot pourri, au chapitre III : voir 25 et 26 de https://docplayer.fr/12700323-Voltaire-lettre-d-un-turc-petite-digression-aventure-indienne-pot-pourri.html

voir aussi : https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2012-2-page-345.htm

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18/12/2018 | Lien permanent

Je suis bien malade, mon cher ami, mais je ne suis pas oisif

... Et j'en connais des qui ne sont pas malades et cependant oisifs plus que de raison : les ceusses de la SNCF (Société Nourrissant Certains Fainéants ), grévistes patentés .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

19 novembre 1766 1

Mon cher ami, j'ai écrit à M. Chardon ; j'ai fait souvenir M. le duc de Choiseul de la bonté qu'il a eue de nous le procurer pour rapporteur . Mme de Beaumont a dû recevoir la lettre que je vous envoyai pour elle . Je suis bien malade, mon cher ami, mais je ne suis pas oisif ; je mourrai en travaillant et en vous aimant . »

1 Copie contemporaine Darmstadt B. ; l'édition Correspondance littéraire ne désigne toujours pas le destinataire .

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21/02/2022 | Lien permanent

Vous devez être bien fatigué, monsieur

...Et une petite trempette vous ferait le plus grand bien .

Ah ! j'oubliais, vous êtes maire et vos plages débordent de burkinis sinistres dont vous ne savez que faire, alors annulons la baignade et retournez au bureau pour édicter un nouvel arrêté contre ces trublion/ne/s obscènes qui osent se vêtir et cacher/gâcher l'oeuvre de Dieu  ![sic ; l'auteur de ces lignes est plus qu'agacé ] . En fait, ce n'est qu'une preuve de dissimulation chronique et maladive, de coercition  et de bêtise crasse .

Ô musulmanes emmaillotées, si votre ramage se rapporte à votre plumage,

Vous êtes les naufrageurs de nos rivages .

 Sur les plages, être imaginatif pour compenser l'autérité du burkini

Voici ce qui va arriver  ! Papillon de jour vs papillons de nuit

 

burkini et cassoulet.png

Mesdames, attention le pois chiche a des effets secondaires !

 

 

 

«  A Louis-Gaspard Fabry, Maire et subdélégué

etc.

à Gex

Vous devez être bien fatigué, monsieur, et j'imagine que monsieur et madame l'intendante ont un grand besoin de repos . Présentez-leur, je vous prie , mes respects ; ils viendront oublier ici toutes les cérémonies fatigantes . J'espère que vous, et M. de Verny vous voudrez bien en être .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire .

Ferney 16è [septembre 1761] »

 

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28/08/2016 | Lien permanent

croire que je me porte bien

... C'est le début de la bonne santé, méthode Coué oblige . Peut-être est-ce par manque de vocabulaire pathologique que je ne suis pas l'exemple du Patriarche, n'est pas atrabilaire qui veut !

 

 

 

« A Louise-Suzanne Gallatin Vaudenet

à Genève

16è janvier [1768] Ferney

Je suis dans mon lit, madame, et M. Micaut 1 me fait trop d'honneur de croire que je me porte bien . Je suis à vos ordres autant que je peux, et avec bien de l'empressement et du respect .

Voltaire. »

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19/08/2023 | Lien permanent

Tout a ses inconvénients, et le chemin du bon est bien étroit

... Vérité universelle .

DSCF4500chemin du bon.jpg

Pas à pas, marche après marche ...

 

 

«  A Henri-Louis Lekain

[vers le 27 juillet 1763] 1

Monsieur le Garrick de France, vous n’êtes le Guarrigues 2 que pour le mérite, et non pour la bourse. Vous vous en tenez aux applaudissements du public, et vous laissez là les pensions de la cour . Mais quand une fois le roi aura sept cent quarante millions net de revenu annuel, qu’on lui promet dans des brochures 3, je ne doute pas que vous ne soyez alors couché sur l’état.

Vous venez de faire un miracle : vous avez fait supporter à la nation une tragédie sans femmes . Vous avez aussi fait paraître un corps mort. Vous parviendrez à faire changer l’ancienne monotonie de notre spectacle, qu’on nous a tant reprochée. Il faut avouer que jusqu’ici la scène n’a pas été assez agissante . Mais aussi gare les actions forcées et mal amenées : gare le fracas puéril du collège . Tout a ses inconvénients, et le chemin du bon est bien étroit. Vous avez trouvé ce chemin mon grand acteur ; je ne serai content que lorsque vous serez dans celui de la fortune, et que la cour vous aura rendu justice. Je vous embrasse bien tendrement.

Madame Denis vous fait mille compliments.

V. »



1 L'édition Kehl , suivant la mention de la copie Beaumarchais : « Le [un blanc] 1763 » en place la lettre à la fin de l'année . Le manuscrit n'est pas daté, fait exceptionnel pour une lettre écrite de la main de Wagnière .

2 Serait-ce une allusion au joaillers ou horloger français installé à Berlin : voir page 149 : http://www.vallabrix.com/wp-content/uploads/2016/11/MDBtotal2016.pdf

3 C'est le chiffre cité par le Journal encyclopédique du 15 mai 1763 dans un compte rendu de l'ouvrage de Roussel de La Tour : Richesse de l’État ; voir lettre du 7 juillet 1763 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2018/06/25/j-ai-lu-il-y-a-longtemps-les-pretendues-richesses-de-l-etat-6062084.html

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13/07/2018 | Lien permanent

La nouvelle de la bataille des Russes n'est donc pas confirmée ?

... Poutine relance la guerre froide !?!?

 

Bambi's killer !

http://www.courrierinternational.com/magazine/2016/1357-m...

 

 

« A Gabriel Cramer

[octobre-novembre 1761 ?]

J'envoie à monsieur Cramer la feuille Q, plus je le remercie de l'atlas . Il trouvera sept louis d'or dans ce paquet .

La nouvelle de la bataille des Russes n'est donc pas confirmée ? »

 

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03/11/2016 | Lien permanent

Rien n'est si bon que la messe, mais les assassins ne doivent pas la dire

... Pas plus que ceux qui vivent du meurtre , toutes religions confondues, ne doivent se prosterner devant un Dieu ou un prophète de quelque sorte qu'il soit et s'en glorifier .

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« A Charles de Brosses, baron de Montfalcon

Aux Délices 22janvier 1761 1

Je vois, monsieur, que vous vous intéressez au sieur de Croze . Son fils a été en effet en danger de mort pendant quinze jours . Il mérite votre compassion . Je savais que les curés du pays de Gex étaient fort insolents, mais je ne croyais pas qu'ils fussent assassins . On trouve fort étrange que les complices aient été décrétés de prise de corps, et que le chef n'ait été assigné que pour être ouï ; on trouve encore plus étrange qu'il dise la messe . Rien n'est si bon que la messe, mais les assassins ne doivent pas la dire . Vous entendez d'ici les cris de Genève . Ce n'est pas à ses portes qu'un prêtre doit être impuni . On espère que le parlement éclairera ou rectifiera la conduite des juges subalternes, et surtout on espère beaucoup de votre protection et de votre justice .

Je me flatte monsieur que je n'entendrai jamais parler de Charles Baudy 2, et que vous conserverez votre amitié à l'homme du monde qui la désire le plus et qui en est infiniment honoré .

V. »

1 L'édition Desnoireterres est limitée à de brefs extraits ; Émile Desserre dans La Vie littéraire à Dijon au XVIIIè siècle, 1902,[https://archive.org/stream/lavielittraire00debe/lavielitt...] suit pour la date une mention portée sur le manuscrit : «  Volt. jer 1760. De Croze et l'infamie du bois de Charlot. »

2 Dans une lettre non datée mais à peu près contemporaine de Charles De Brosses à V*, on apprend que ce « Charlot Baudy » avait, à la demande de De Brosses livré pour 42 écus de bois à V* . Celui-ci les considérant comme un don du président avait refusé de payer Baudy ; sur quoi celui-ci s'était retourné vers De Brosses à qui il demandait le paiement, ce à quoi ce dernier se refusait ; voir la lettre du 30 janvier 1761 à de Brosses  en réponse à celle du 22 janvier 1761 de ce dernier qui dit «  Agréez , monsieur, que je vous demande l'explication d'une chose tout à fait singulière que je trouve dans le compte de mes affaires que l'on vient de m'envoyer du pays de Gex, pour les années 1759 et 1760 . C'est à l'article des paiements qu'a faits le nommé Charlot Baudy, d'une coupe de bois que je lui avait vendue avant notre traité . Il me porte en compte et en paiement « quatorze moules de bois vendus à M. de Voltaire à trois patagons le moule [patagons = coins d'Espagne, au sens d'écus] » . Et comme il pourrait paraître fort extraordinaire que je payasse le bois de la fourniture de votre maison, il ajoute pour explication , qu'ayant été vous demander le paiement de sa livraison , vous l'aviez refusé en affirmant que je vous avais fait don de ce bois . » . Après quelques explications circonstanciées, De Brosses conclut : « J'espère que vous voudrez faire incontinent payer cette bagatelle à Charlot, parce que, comme je me ferai certainement payer de lui, il aurait infailliblement aussi son recours contre vous, ce qui ferait une affaire du genre de celles qu'un homme tel que vous ne veut point avoir . »

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22/01/2016 | Lien permanent

quand il s’agit de faits, le pape même n’est pas infaillible

...Mais cependant, heureusement, le pape François sait dénoncer la "guerre odieuse" en Ukraine et exige "mettez fin à cette guerre" . Poutine va-t-il demander, comme le Staline de triste mémoire :"Le pape, combien de divisions ?"

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

5 janvier [1767], à deux heures

La poste part dans le moment ; nous n’avons que le temps de dire que nous venons de recevoir la copie du mémoire de mon cher ange à monsieur le vice-chancelier. Malheureusement ce mémoire contredit toutes nos requêtes ; nous avons toujours articulé que nous ne connaissions pas la dame Doiret. Nous avons commencé un procès contre elle, et tout cela est très vrai. Mon cher ange dit dans le mémoire que la Doiret est cousine de la femme de charge du château : c’est nous rendre évidemment ses complices. Nous conjurons mon cher ange de dire qu’il s’est trompé, comme il s’est trompé en effet. Cela n’arrive pas souvent à mon cher ange ; mais quand il s’agit de faits, le pape même n’est pas infaillible. Au nom de Dieu, tenez-vous-en à notre dernière requête à monsieur le vice-chancelier. Je vais dans le moment à Soleure rendre compte de plusieurs affaires importantes à monsieur l’ambassadeur. »

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09/04/2022 | Lien permanent

à Paris, comme à Toulouse, tout n’est pas encore éclairé

... 19H 10 ...

A Paris , c'est la faute à Benzema qui se souvient de son passage à l'OL et qui crie à ses anciens partenaires "Eteignez-les" : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Karim-benzema-...

A Toulouse, par contre, on n'est pas près du couvre-feu après la victoire des Rouge et Noir contre Leinster par 31-22 : https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&...

 

PS -- Dimanche 26/5 : Décidément les  supporters du foot sont les meilleurs candidats pour remporter la médaille d'or de la connerie ! https://www.lefigaro.fr/sports/football/coupe-de-france/incidents-avant-ol-psg-le-collectif-ultras-paris-incrimine-les-supporters-lyonnais-et-plaide-la-defense-20240525

 

 

 

« A l'abbé Joseph Audra 1

Baron de Saint-Just à Toulouse

Le 14 de novembre 1768 2

Votre souvenir m’enchante, monsieur ; votre lettre du 2 novembre m’a fait oublier ma vieillesse et ma maladie. On a dépêché sur-le-champ, selon vos ordres, un assez gros paquet à M. Audra de Maljulien ; il a été adressé à M. Tabareau, qui sans doute le lui fera remettre. Vous ne doutez pas de la promptitude avec laquelle j’aime à obéir à vos ordres. Je suis persuadé que vous aurez bonne part à la conversion des esprits toulousains. Vous êtes un bon missionnaire ; vous avez développé dans eux le germe de raison que l’on avait voulu étouffer trop longtemps.

Je vous supplie, monsieur, de me rendre un petit service dans le pays où vous êtes. Il y a quelques mois que j’ai reçu plusieurs lettres signées le marquis de Bélestat. Ces lettres me semblaient être d’un homme qui me demandait des avis sur ses ouvrages, et, entre autres, sur un Éloge de Clémence Isaure. On m’a averti depuis ce temps qu’il n’y a point de jeune marquis de Bélestat, et qu’on a pris ce nom pour m’en imposer. Il demeurait, disait-il, tantôt à Montpellier, tantôt a Toulouse, et tantôt dans ses terres. Il est très intéressant pour moi, et pour des personnes assurément plus considérables, qu’on soit informé s’il y a en effet un jeune marquis de Bélestat en Languedoc.

J’entretiens toujours une petite correspondance avec votre digne ami M. l’abbé Morellet, et j’y mets les ménagements nécessaires , car à Paris, comme à Toulouse, tout n’est pas encore éclairé.

On ne peut, monsieur, vous être plus tendrement dévoué que votre très humble et très obéissant serviteur

V. »

2 Copie contemporaine ; édition Cayrol légèrement inexacte sur quelques points .

Voir note 1 : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome46.djvu/245

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26/05/2024 | Lien permanent

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