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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

il faut avoir soin que les lignes soient également espacées

... Tenez vous le pour dit, vous politicards de tous poils qui vous gargarisez de la ridicule formule "il faut faire bouger les lignes". Pour autant que je sache, à mon modeste niveau, je ne vois que les poissons pour faire réellement bouger les lignes .

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 5 février 1763]

Je renvoie à Caro la feuille V., de l'Histoire, et la feuille X de Pertharite, avec l’errata du tome trois . Le reste me paraît aller assez bien, mais il faut avoir soin que les lignes soient également espacées .

Je supplie monsieur Cramer de m'envoyer trois exemplaires de la feuille V de l'Histoire générale , vingt-quatre exemplaires des Éclaircissements historiques 1, et de ne pas perdre un moment pour ce qui regarde la tolérance et les rogatons que je lui ai envoyés ; je l'embrasse de tout mon cœur .

N. B. qu'il y a un mot à corriger à la page 315 de la feuille V de l'Histoire . »

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05/01/2018 | Lien permanent

faire un nouveau mémoire qui résumant tous les autres achèvera de convaincre

... Dure , dure, plus que dure sera la réforme des régimes de retraite , mais pas impossible , notre président a lancé le chantier et compte réussir avant sa propre retraite .

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/22/20002-20180...

 

 

« A Philippe Debrus

[vers le 20 février 1763] 1

Je pense qu'il est absolument nécessaire que la servante de M. Calas vienne chez moi . Elle y sera très bien, on lui donnera des gages plus forts qu'à Toulouse . On les lui assurera pour sa vie, on aura soin d'elle si elle tombe malade .

Elle pourra répondre devant mon juge que je ferai déléguer par le Conseil pour recevoir ses dépositions .

Alors on pourra en vertu de ses dépositions faire un nouveau mémoire qui résumant tous les autres achèvera de convaincre le Conseil et le public . »

1 Dans l'édition Lettres inédites, 1863, la lettre est datée de janvier-février, et d'environ le 10 février par le catalogue du British Museum . Elle semble de peu antérieure à celle du 25 février 1763 à Debrus .

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23/01/2018 | Lien permanent

Vos maudits compositeurs ont toujours la rage de mettre des grandes lettres partout . Cela est d'une barbarie insupporta

... Et je suis au regret de vous dire qu'il y en a assez de vos banderoles de protestations, bande d'hurluberlus grévistes qui , sous prétexte de défendre le service public, prennent en otages ceux qui n'ont pas les véritables rentes de la SNCF . Vous êtes des malfaisants, au sens premier du terme .

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Les rois du coloriage : en marche, les trains :  à l'arrêt . Logique ?

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 5 avril 1763]

Voici C et D de l'Inde .

Vos maudits compositeurs ont toujours la rage de mettre des grandes lettres partout . Cela est d'une barbarie insupportable .

Votre premier garçon compte vous envoyer demain Agésilas, Othon et Sophonisbe, trois pièces fort au dessous de celles de l'abbé Pellegrin .

Il est bien étrange que M. de Tournes pour qui l'on prend tant de peine n'écrive pas lui-même à celui qui la prend . »

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04/04/2018 | Lien permanent

N’allongeons point en cent mots superflus Ce qu’on dirait en quatre tout au plus

... Tel est le crédo de Gérard Collomb, avec le résultat que l'on connait auprès du président : http://www.leparisien.fr/politique/apres-la-sortie-de-col...

Ou "Comment se défiler en accusant son supérieur Pour les Nuls " .

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Deux bleus !

Debleu, debleu ! comme disent mes amis suisses .

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI

27è septembre 1763 aux Délices

Je reçus hier les ordres de mes anges concernant la conspiration des roués, et j’envoie sur-le-champ tous les changements qu’ils demandent pour les assassins et assassines. Il faut assurément que M. le duc de Praslin ait une âme bien noire, pour vouloir qu’une femme égorge son mari dans son lit ; mais puisque mes anges ont eu cette horrible idée, il la faut pardonner à un ministre d’État. Mettez le feu aux poudres de la façon qu’il vous plaira, faites comme vous l’entendrez ; mais ne me demandez plus de vers, car vous m’empêchez de dormir, et je n’en peux plus. Laissez-moi, je vous prie, ce vers :

 L’ardeur de me venger ne m’en fait point accroire 1.

 Il ne faut pas toujours que Melpomène marche sur des échasses ; les vers les plus simples sont très bien reçus, surtout quand ils se trouvent dans une tirade où il y en a d’assez forts. Racine est plein à tout moment de ces vers que vous réprouvez. Une tragédie n’aurait point du tout l’air naturel, s’il n’y avait pas beaucoup de ces expressions simples qui n’ont rien de bas ni de trop familier.

Divertissez-vous, mes anges, de la niche que vous allez faire. Je ne sais s’il faut intituler la pièce le Triumvirat ; le titre me ferait soupçonner, et on dirait que je suis le savetier qui raccommode toujours les vieux cothurnes de Crébillon . Cependant il est difficile de donner un autre titre à l’ouvrage. Tirez-vous de là comme vous pourrez ; tout ce que je puis vous dire, c’est que cette pièce ne sera pas du nombre de celles qui font répandre des larmes ; je la crois très attachante, mais non attendrissante. Je crois toujours qu’Olympie ferait un bien plus grand effet ; elle est plus majestueuse, plus auguste, plus théâtrale, plus singulière : elle fait verser des pleurs toutes les fois qu’on la joue ; et les comédiens de Paris me paraissent aussi malavisés qu’ingrats de ne la pas représenter.

Permettez que je mette dans ce paquet les affaires temporelles avec les spirituelles : voici un petit mémoire pour M. le duc de Praslin, en cas que mon affaire sacerdotale ne soit pas encore rapportée. Nous lui devons bien des remerciements, madame Denis et moi, de la bonté qu’il a eue de se charger de ce petit procès, qui était d’abord dévolu à M. de Saint-Florentin. Il est vrai que cette affaire, toute petite qu’elle est, étant fondée sur les traités de nos rois, appartient de droit aux affaires étrangères ; mais j’aime encore mieux attribuer la peine qu’il daigne prendre à l’amitié qu’il a pour vous, et aux bontés dont il honore madame Denis et moi.

Comme je prends la liberté de lui adresser votre paquet 2, je suppose qu’il se saisira du mémoire qui est pour lui ; il est court, net, et clair, point de verbiage .

Pour un esprit de sa trempe

N’allongeons point en cent mots superflus

Ce qu’on dirait en quatre tout au plus.3

Qu’est-ce que la défaite des Bernardins ? cela est-il plaisant ?

Respect et tendresse. »

1 Vers disparu d'Octave, sacrifié lui aussi .

2 Lettre du même jour au duc, mais le mémoire ne nous est pas parvenu .

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19/09/2018 | Lien permanent

Remarquons pourtant à la gloire de notre siècle, que le public se soulève contre les fanatiques

... C'est une maigre satisfaction, non pas une gloire,  le minimum syndical que puissent faire ceux qui ont encore un brin de courage .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

6è mai 1765

Mon cher frère, je croyais que le tableau et la gravure dont vous m'aviez parlé étaient faits, et qu'il ne s'agissait plus que d'acheter des estampes . Mettez-moi au rang des souscripteurs de quelque manière que ce puisse être et de quelque manière que vous l'entendiez . Les noms de Calas et des Sirven remplissent mon coeur autant que les persécuteurs l'indignent .

Remarquons pourtant à la gloire de notre siècle, que le public se soulève contre les fanatiques du Languedoc, et qu'Omer est l'objet du mépris général . Le nombre des honnêtes gens qui embrassent la vérité augmente tous les jours . Ils émoussent le glaive du fanatisme . Oh, si les fidèles avaient la chaleur de votre belle âme que de bien ils feraient ! Oh le beau chœur de musique qui finirait par écr l'inf . »

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25/08/2020 | Lien permanent

il est nécessaire que l'humanité combatte le fanatisme . La voix de ce monstre se fait encore entendre

... Sans commentaire , c'est toujours d'actualité .

 

 

« A Adrien-Michel- Hyacinthe Blin de Sainmore

rue des Capucins chez monsieur Bordes

Fermier général

à Paris

Vous avez servi, monsieur, la famille des Calas en vers comme M. de Beaumont en prose , c'est-à-dire avec bien de l'éloquence . J'ai en particulier des remerciements à vous faire . Si vous avez lu la lettre que j'ai écrite à M. Damilaville vous verrez combien il est nécessaire que l'humanité combatte le fanatisme . La voix de ce monstre se fait encore entendre . C'est à ceux qui pensent comme vous à l'étouffer . Comptez que je vous suis attaché avec autant d'estime que de reconnaissance .

Voltaire.

27è mars 1765 1»

1 L'édition Ricci est sans date ni signature . A partir de rue, l’adresse est complétée d'une autre main .Voir aussi : https://data.bnf.fr/12207208/adrien-michel-hyacinthe_blin...

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01/07/2020 | Lien permanent

les dents des fripons doivent grincer

...

 

« A Etienne-Noël Damilaville

12è [22è] mars 1765 1

Mon cher frère, votre belle âme, et celle de votre digne ami M. de Beaumont, veulent donc tirer de l'abîme les Sirven comme elles en ont tiré les Calas . Voici le mémoire des Sirven avec la copie des pièces . Il faudra dresser une statue à M. de Beaumont avec le fanatisme et la calomnie sous ses pieds . Il faut que j'aie votre portrait pour le mettre dans ce groupe .

J'ai reçu la lettre imprimée, les gens de bien doivent en être contents , et par conséquent les dents des fripons doivent grincer . Mes bras s'étendent à cent lieues pour vous embrasser, et mon cœur se joint au vôtre . »

1 La date portée sur le manuscrit , copie de Wagnière, est impossible car la présente lettre doit suivre de peu celle du 20 mars 1765 au même . L'erreur doit s'expliquer par une faute de lecture .

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22/06/2020 | Lien permanent

le public commence à se lasser de cette démocratie. Ce public brise souvent ses idoles, et, au bout de quelques mois, il

... Ce ne sont pas les présidents, ministres et floppée d'élus qui diront le contraire . Ou alors ils sont aveugles et sourds .

DOFUS – The Suffokian Abyss - Trailer - YouTube

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'ArgentaI

3 avril 1765

Pourquoi faut-il que de mes deux anges il y en ait toujours un qui tousse ? Permettez-moi de consulter Tronchin sur cette toux. Il n’y aurait qu’à en faire l’histoire, et sur cette histoire Tronchin donnerait ses conclusions.

J’envoie à mes anges une autre sorte d’histoire, dont il y a aussi de bonnes conclusions à tirer. Feu M. l’abbé Bazin était un bon chrétien qui n’était point superstitieux ; il laisse entrevoir modestement que les Juifs étaient une nation des plus nouvelles, et qu’ils ont pris chez les autres peuples toutes leurs fables et toutes leurs coutumes. Ce coup de poignard, une fois enfoncé avec tout le respect imaginable, peut tuer le monstre de la superstition dans le cabinet des honnêtes gens, sans que les sots en sachent rien.

Mes anges sont suppliés de faire part à frère Damilaville des pilules qui leur ont été apportées par un Suédois et par deux Suisses. Ces pilules, quoique condamnées par les charlatans, font beaucoup de bien à un malade raisonnable.

Messieurs du parlement de Toulouse ne paraissent pas être du nombre de ces derniers. Mes anges sont instruits sans doute que ces messieurs s’assemblèrent, le 20 de mars, pour rédiger des remontrances tendant à demander, ou ordonner que tous ceux qu’ils auront fait rouer soient désormais déclarés bien roués, et que surtout on maintienne la belle procession annuelle dans laquelle on remercie Dieu, en masque, du sang répandu de trois à quatre mille citoyens, il y a quelques deux cents ans. De plus, Messieurs ont défendu, sous des peines corporelles, d’afficher l’arrêt qui justifie les Calas . Messieurs paraissent opiniâtres.

Peut-être je devrais, plus humble en ma misère,

Me souvenir du moins que je parle à leur frère.1

Mais ce frère appartient à l’humanité avant d’appartenir à Messieurs 2.

Si la réponse du roi au parlement de Bretagne est telle qu’on la trouve dans les papiers publics, il paraît que la cour sait quelquefois réprimer Messieurs . Il paraît aussi que le public commence à se lasser de cette démocratie. Ce public brise souvent ses idoles, et, au bout de quelques mois, il arrive que les applaudissements se tournent en sifflets. (Ceci soit dit en passant.)

Je remercie bien humblement mes anges de leur passeport, et je les supplie de vouloir bien dire à M. le duc de Praslin combien je suis touché de ses bontés.

Je trouve que la gratification ou pension que l’on demandait au roi pour ces pauvres Calas tarde beaucoup à venir ; c’est ce qui m’a déterminé à leur conseiller de faire pressentir M. le vice-chancelier et M. le contrôleur-général sur la prise à partie, afin de ne point indisposer ceux de qui cette pension dépend . Mais je peux me tromper, et je m’en rapporte à mes anges, qui voient les choses de plus près et beaucoup mieux que moi.

Je ne peux pas dicter davantage, car je n’en peux plus. Je me meurs avec la folie de planter et de bâtir, et avec le chagrin de n’avoir pas vu mes anges depuis douze ans. »

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15/07/2020 | Lien permanent

faute horrible, inadvertance affreuse dont les faiseurs de feuilles feraient retentir l'Europe

...  Vetos hongrois et polonais ! Coup de bluff, selon moi . Balles dans les pieds selon d'autres ( balles respectivement à 5 milliards et à 23 milliards ! ) .

https://www.francetvinfo.fr/economie/plan-de-relance/covid-19-quatre-questions-sur-le-blocage-du-plan-de-relance-europeen-apres-le-veto-de-la-hongrie-et-la-pologne_4187309.html

 

Mise en ligne le 19/11/2020 pour le 26/9/2015

 

 

« A Gabriel Cramer

à Genève

[vers le 25 septembre 1760]

Voici bien une autre faute, page 105, ligne vingt, à douze lieues de Petersbourg . C'est douze lieues de Moscou, faute horrible, inadvertance affreuse dont les faiseurs de feuilles feraient retentir l'Europe . J'aime encore mieux un carton à ce feuillet qu'à la préface . On peut trouver La Lande un mauvais écrivain, mais il ne faut pas se tromper . »

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26/09/2015 | Lien permanent

J'apprends la justice qu'on a rendue à celui qui éclaire la justice et qui la fait rendre

... S'il y en a un qui ne correspond pas à cette lumière de justice, et qui pourrit la vie de millions de gens, c'est bien cette horreur faite homme : Erdogan . Je ne peux même pas l'identifier aux plus détestables des animaux, ce serait insultant pour eux, lui, c'est plutôt une maladie, une vérole , un chancre .

https://www.lefigaro.fr/international/pour-erdogan-emmanuel-macron-est-un-probleme-pour-la-france-20201204

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont

13 août [1765] 1

J'apprends la justice qu'on a rendue à celui qui éclaire la justice et qui la fait rendre . Je partage ce triomphe avec tous les honnêtes gens de Paris . Je m'intéresse autant qu'eux au rétablissement de Mme de Beaumont .

Sirven se met aux pieds du protecteur de l'innocence opprimée avec la pancarte ci-jointe, et attendra sa commodité .

V. »

1 L'édition de Kehl place cette lettre en post scriptum de la lettre du 13 avril 1767 ; Cayrol sera le premier à l'imprimer séparément .

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05/12/2020 | Lien permanent

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