06/01/2013
Je donne d'assez bon vin de Beaujolais à mes convives de Genève mais je bois en cachette le vin de Bourgogne
... Ce qui n'est que justice car les Genevois produisent un vin style décap'four et le moindre beaujolais leur semble un nectar . Le bourgogne est fort bon pour notre malicieux Volti, et trop bon pour des palais helvétiques dénaturés .
Bon , en toute vérité, de nos jours il existe quelques bons vins suisses, chers . La Suisse ne fait pas que drainer les fortunes de tous points du monde, elle importe aussi en grande quantité des vins français, grand bien lui fasse .
Tchin tchin !
Sanntéée gaaaillaard !
« A Antoine-Jean-Gabriel LE BAULT
conseiller du parlement de Dijon
Aux Délices 12 octobre [1757]
Plus je vieillis, monsieur, plus je sens le prix de vos bontés . Votre bon vin me devient nécessaire . Je donne d'assez bon vin de Beaujolais à mes convives de Genève mais je bois en cachette le vin de Bourgogne . Je passe mon hiver à Lausanne où j'userai du même régime . Je voudrais bien séparer en deux vos bienfaits moitié pour Lausanne moitié pour Genève . Ne pourriez-vous pas à votre loisir m'envoyer , ou deux petites pièces à mon commissionnaire de Nyon , ou des paniers de bouteilles ? Comme je ne suis pas absolument pressé vous aurez tout le temps de vous déterminer . Mon commissionnaire de Nyon s'appelle Mme Scanavin, ce qui originairement voulait dire sac à vin .
Quant à mon expérience de physique d'avoir de belles vignes dans mon vilain terrain, je fais arracher actuellement mes ceps hérétiques pour recevoir vos catholiques . Vous savez que ce n'est qu’un essai et un amusement . Je vous remercie monsieur de daigner vous y prêter . Tout ce que je souhaite c'est que vous veniez quelque jour boire du vin que vous aurez fait naitre dans ma petite retraite .
Ma nièce et moi vous présentons nos respects à Mme Le Bault et j'ai l'honneur d'être avec les mêmes sentiments
Monsieur
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
20:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2013
Il est bon d'avoir quelque chose d'assuré quand on se trouve transplanté en pays étranger
... Fut-ce transplanté volontaire ! n'est-ce pas Gérard 2par2, dès ce jour Popof par la grâce de (Ras)Poutine ; ridicules tous deux, sans conteste . Belle recrue ! Obélix ex-gaulois chez les ex-soviets va dédier des ex-votos pas très orthodoxes à St Flouze .
Pinard/vodka : mêmes résultats, nez en aubergine, tronche de feu arrière
« A Jean-Robert TRONCHIN
à Lyon
5 octobre [1757]
Nous allons donc meubler la maison du Chêne à Lausanne grâce à vos bontés mon cher monsieur et à celles de M. Camp . En attendant nous marions un des fils du général Constant avec la belle Mlle Pictet et nous unissons Lausanne à Genève .
On prétend ici qu'un comte de Gotter est arrivé à la cour de la part du roi de Prusse 1. Cette nouvelle excite un peu ma curiosité . On ne m'en écrit rien de Paris et je ne reçois d'Allemagne que des lamentations . Il serait difficile qu'un envoyé de Prusse fût à la cour et que la personne en qui vous avez tant de confiance n'en sût rien . Mandez-moi je vous prie ce que vous aurez pu en apprendre .
Que Laleu paye en octobre ou en novembre cela est bien égal , mais si les Anglais restaient trop longtemps sur nos côtes le trésor royal et l'hôtel de ville 2 pourraient ne pas payer si bien . Il est bon d'avoir quelque chose d'assuré quand on se trouve transplanté en pays étranger . Vous m'avouerez que si j'avais placé tout mon bien en Prusse comme on me le proposa , je ne meublerais pas si proprement la maison du Chêne . Bonsoir monsieur, l'oncle et la nièce sont à vous pour jamais comme de raison .
V. »
1 Voir lettre du même jour à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/01/02/n...
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2013
ne nous présentons que dans les temps de disette, ne nous prodiguons point, il faut qu'on nous désire un peu
... Je crois ici entendre, non pas Voltaire qui préfère laisser les concurrents s'essoufler, mais toutes les femmes qui savent ce que sont les hommes . Et elles ont raison , au moins sur ce point , hélas !
« A M. Charles-Augustin FERRIOL, comte d'ARGENTAL.
Aux Délices, 5 octobre [1757]
Voilà qui est plaisant, mon cher ange! M. Darget m'envoie un manuscrit 1 que le roi de Prusse fit rédiger pour moi, il y a près de vingt ans 2, et dont j'ai déjà fait usage dans les dernières éditions de Charles XII. Je ne lui en suis pas moins obligé. Il me promet quelques autres anecdotes que je ne connais pas. C'est donc vous qui vous mettez à favoriser l'histoire, et qui faites des infidélités au tripot ? Je vous renouvelle la prière que je vous ai faite par ma précédente et cette prière est d'attendre. Laissons Iphigénie en Crimée 3 reparaître avec tous ses avantages; ne nous présentons que dans les temps de disette, ne nous prodiguons point, il faut qu'on nous désire un peu. Eh bien ! ce M. de Gotter 4 est-il à Paris, comme on le dit? Personne ne m'en parle, et je suis bien curieux. Je voudrais vous écrire quatre pages, et je finis parce que la poste part. Nous faisons ici des mariages 5; nous rendons service, Mme Denis et moi, à notre petit pays roman, et nous allons jouer en trois actes la Femme qui a raison.6
Mille tendres respects. »
1 Voir lettre du 5 octobre 1757 à Darget : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/01/01/mon-intention-n-est-pas-de-dire-combien-il-y-avait-de-vessie.html
2 Voir les lettres du 10 et du 19 novembre 1737 de Frédéric à Voltaire ; il y est question d'une histoire manuscrite du czar. Voir : lettres 32 et 33 : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-avec-frederic-de-prusse---partie-9-66491692.html
3 Iphigénie en Tauride, dont la reprise eut lieu, à la Comédie française, dans la première quinzaine de décembre 1757.
4 Voir lettre du 1er octobre à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/12/30/en-verite-rien-n-est-si-sage-que-de-s-amuser-paisiblement-de.html
5 Mariage de Charlotte Pictet et David-Louis Constant de Rebecque d'Hermenches : voir lettre du 4 octobre : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/01/01/il-faut-ne-s-occuper-que-des-agrements-d-une-societe-telle-q.html
6 Comédie de Voltaire; voir page 571 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411320x/f573.image
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2013
Mon intention n'est pas de dire combien il y avait de vessies de cochon à la fête des cardinaux
... Princes de l'Eglise, que n'êtes vous seulement 4 , ce qui serait suffisant pour nous orienter, si tant est que vous fussiez remarquables ; mais bon, vous n'êtes pas au(x) point(s) : dixit GPS 1er .
Perdons le nord un instant
« A M. Claude-Etienne DARGET. 1
Aux Délices, 5 octobre 1757.
Bénis soient les Russes, qui m'ont procuré une de vos lettres, mon cher monsieur ! Vous êtes un homme charmant; on voit bien que vous n'abandonnez pas vos amis au besoin. Mais comment l'écrit, que vous avez la bonté de m'envoyer, vous est-il parvenu? Savez-vous bien que c'est pour moi que le roi de Prusse avait bien voulu faire rédiger ce mémoire ?2 Il est parmi mes paperasses depuis 1738, et j'en ai même fait usage dans les dernières éditions de la Vie de Charles XII. Je l'ai négligé depuis comme un échafaudage dont on n'a plus besoin. J'en avais même égaré une partie, et vous avez la bonté de m'en faire parvenir une copie entière dans le temps qu'il peut m'être plus utile que jamais. Il est vrai que l'impératrice de Russie a paru souhaiter que je travaillasse à l'histoire du règne de son père, et que je donnasse au public un détail de cette création nouvelle. La plupart des choses que M. de Vokenrodt a dites étaient vraies autrefois, et ne le sont plus. Pétersbourg n'était autrefois qu'un amas irrégulier de maisons de bois; c'est à présent une ville plus belle que Berlin, peuplée de trois cent mille hommes; tout s'est perfectionné à peu près dans cette proportion. Le czar a créé, et ses successeurs ont achevé. On m'envoie toutes les archives de Pierre le Grand. Mon intention n'est pas de dire combien il y avait de vessies de cochon à la fête des cardinaux qu'il célébrait tous les ans, ni combien de verres d'eau-de-vie il faisait boire aux filles d'honneur à leur déjeuner, mais tout ce qu'il a fait pour le bien du genre humain dans l'étendue de deux mille lieues de pays. Nous ne nous attendions pas, mon cher ami, quand nous étions à Potsdam, que les Russes viendraient à Kœnigsberg avec cent pièces de gros canon, et que M. de Richelieu serait dans le même temps aux portes de Magdebourg. Ce qui pourra peut-être encore vous étonner, c'est que le roi de Prusse m'écrive aujourd'hui, et que je sois occupé à le consoler. Nous voilà tous éparpillés. Vous souvenez-vous qu'entre vous et Algarotti c'était à qui décamperait le premier ? Mais que devient votre fils ? est-il toujours là ? ou bien avez-vous la consolation de le voir auprès de vous ? Je vous serais très-obligé de m'en instruire. J'aime encore mieux des mémoires sur ce qui vous regarde que sur l'empire de Russie; cependant, puisque vous avez encore quelques anecdotes sur ce pays-là, je vous serai aussi fort obligé de vouloir bien m'en faire part. J'ai reçu votre paquet contre-signé Bouret cette voie est prompte et sûre. Je m'amuserai dans ma douce retraite avec l'empire de Russie, et je verrai en philosophe les révolutions de l'Allemagne, tandis que vous formerez de bons officiers dans l'École militaire . M. Duverney doit être déjà bien satisfait des succès de cet établissement, par lequel il s'immortalise. Il faut qu'il travaille et qu'il soit utile jusqu'au dernier moment de sa vie. Je me flatte que la vôtre est heureuse, que votre emploi vous laisse du loisir, et que vous ne vous repentez pas d'avoir quitté les bords de la Sprée. Il ne reste plus là que ce pauvre d'Argens; je le plains, mais je plains encore plus son maître. Mon jardin est beaucoup plus agréable que celui de Potsdam, et heureusement on n'y fait point de parade. Je me laisse aller, comme je peux, au plaisir de m'entretenir avec vous sans beaucoup de suite, mais avec le plaisir qu'on sent à causer avec son compatriote et son ami. Il me semble que nous nous retrouvons; je crois vous voir et vous entendre. Conservez votre amitié au Suisse
VOLTAIRE. »
1 Ancien lecteur et secrétaire de Frédéric II de 1749 à 1756 ; voir : http://ub-dok.uni-trier.de/argens/pic/pers/Darget.php
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il faut ne s'occuper que des agréments d'une société telle que la vôtre et achever sa carrière dans le sein de la paix
... Tels sont mes voeux de nouvelle année (et au delà bien entendu ! ) que j'adresse en toute priorité à Mam'zelle Wagnière, et puis à mes lecteurs/lecteurs de Voltaire assidus ou occasionnels .
A chacun sa voie ...
sur terre ou dans le ciel .
« A Monsieur le colonel David-Louis CONSTANT de REBECQUE, seigneur d'HERMENCHES
capitaine aux gardes de Son Altesse Royale à la Haye
Aux Délices 4 [octobre 1757] 1
Vraiment, monsieur, vous ferez bien de l'honneur au duc de Foix 2, c'est un rôle que vous animerez et que vous embellirez . Nous nous arrangerons en conséquence . Vous êtes l'âme de nos plaisirs, venez donc incessamment rendre Lausanne florissante , toute votre famille contribue à l'orner . Vous savez que monsieur votre frère répète actuellement son rôle . Vous ne me parlez point de cette nouvelle pièce dont le dénouement doit être bien agréable de part et d'autre 3. Nous y jouons Mme Denis et moi le personnage de moucheurs de chandelles et de souffleurs . Nous avons été assez heureux pour être chargés des premières propositions . Lausanne et Genève seront alliées plus que jamais et s'aimeront de tout leur cœur .
Cet hymen est le nœud qui joindra les deux mondes.
Je m'imagine que cette belle pièce vous fera hâter vote retour . Laissez les Russes, les Francs et les Teutons dévaster l'Allemagne . Je ne sais pas trop quel parti prendra le plus extraordinaire de tous les hommes du siècle 4 mais surement il en prendra un aussi singulier que lui . Je jouis avec lui de la plus douce de toutes les vengeances . Je suis occupé depuis deux mois à le consoler .
Je n'ai point lu ces misères qui vous ont paru si indignes d'être lues . Dieu nous garde d'avoir le moindre commerce avec la canaille fanatique . Il faut ne s'occuper que des agréments d'une société telle que la vôtre et achever sa carrière dans le sein de la paix . Comptez, monsieur, sur le tendre et inviolable attachement de votre compatriote le bonhomme Lusignan .
V.
Je crois que vous recevrez par le même ordinaire une lettre datée de mon voisinage . Cependant c'est encore chez moi que couche monsieur votre frère . »
1 La date est déduite de la situation militaire d'une part et de la date du mariage avec Charlotte Pictet (voisine de Voltaire qu'il surnomme Lolotte ) qui aura lieu le 25 octobre 1757 .
2 Pièce de Voltaire Amélie ou Le Duc de Foix : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Duc_de_Foix
3 Allusion au cours des batailles de la guerre , Frédéric II est en mauvaise posture et V* , via la margravine de Bayreuth, sœur de Frédéric, et de Richelieu pousse à la signature de la paix .
11:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/12/2012
Il se perdit, dans ce temps-là, un paquet du courrier ... Les amants et les banquiers sont ceux qui perdent le plus à ces aventures
... Ce qui arrivait au courrier papier, peut encore survenir pour le courrier électronique, et ce sont alors uniquement les banquiers qui y perdent ; les amants , eux, via Fesses de Bouc et Tweety bird font connaitre au monde entier leurs émois intimes, ce qui alors ne peut constituer éventuellement une réelle grosse perte d'information, il est vrai , et je fais des voeux pour que leurs niaiseries soient victimes de gros méchants bugs.
Planter à cet âge ?
Oui, la terre du château de Volti fait fleurir les poteaux !
« A M. Nicolas-Claude THIERIOT.
Aux Délices, 1er octobre [1757].
Vraiment, je n'ai point eu cette lettre que vous m'écrivîtes huit jours après m'avoir envoyé les Mémoires de Hubert. Il se perdit, dans ce temps-là, un paquet du courrier de Lyon, sans qu'on ait pu jamais savoir ce qu'il est devenu. Les amants et les banquiers sont ceux qui perdent le plus à ces aventures. Je ne suis l'un ne l'autre1, mais je regrette fort votre lettre. Nous avons depuis longtemps, mon ancien ami, celle de Fédéric 2 au très-aimable et très-humain conjuré anglais réfugié 3, gouverneur de Neufchâtel. Je vous assure que j'en reçois de beaucoup plus singulières encore, et de lui et de sa famille. J'ai vu bien des choses extraordinaires en ma vie je n'en ai point vu qui approchassent de certaines choses qui se passent et que je ne peux dire. Ma philosophie s'affermit et se nourrit de toutes ces vicissitudes.
Vous ai-je mandé que M. et Mme de Montferrat sont venus ici bravement faire inoculer un fils unique qu'ils aiment autant que leur propre vie ? Mesdames de Paris, voilà de beaux exemples. Mme la comtesse de Toulouse ne pleurerait pas aujourd'hui M. le duc d'Antin 4, si on avait eu du courage. Un fils du gouverneur du Pérou 5, qui sort de mon ermitage, me dit qu'on inocule dans le pays d'Alzire. Les Parisiens sont vifs et tardifs.
Ce ne sont pas les auteurs de l'Encyclopédie qui sont tardifs je crois le septième tome imprimé, et je l'attends avec impatience. La cour de Pétersbourg n'est pas si prompte elle m'envoie toutes les archives de Pierre le Grand. Je n'ai reçu que le recueil de tous les plans, et un des médaillons d'or grands comme des patènes.
Je vous assure que je suis bien flatté que les descendants de Lisois 6 soient contents de ce qui m'est échappé, par-ci par-là, sur leur respectable maison. Nous autres badauds de Paris, nous devons chérir les Montmorency par-dessus toutes les maisons du royaume. Ils ont été nos défenseurs nés, ils étaient les premiers seigneurs, sans contredit, de notre Ile-de-France, les premiers officiers de nos rois, et, presque en tout temps, les chefs de la gendarmerie royale. Ils sont aux autres maisons ce qu'une belle dame de Paris est à une belle dame de province et, en qualité de Parisien et de barbouilleur de papier, j'ai toujours eu ce nom en vénération. Ce serait bien autre chose si je voyais la beauté près de laquelle vous avez le bonheur de vivre.
Quel est donc ce paquet que vous m'envoyez contre-signé Bouret ? Je voudrais bien que ce fût un paquet russe car j'ai actuellement plus de correspondance avec la grande Permie et Archangel qu'avec Paris. Est-il vrai que M. Bouret n'a plus le portefeuille des fermes générales 7, et qu'il est réduit à ne plus songer qu'à son plaisir ? Bonsoir ; je vous quitte pour aller planter.
… mais planter à cet âge !
Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage;
Assurément il radotait 8.
Au moins, je radote heureusement; et je finis plus tranquillement que je n'ai commencé. Vale, amice.
Le Suisse V. »
3 George Keith, dixième comte Marischal appelé par V* « milord Maréchal ». http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Keith
4 Louis de Pardaillan de Gondrin, dernier duc d'Antin, né en 1727, mort en Allemagne peu de temps auparavant ; petit-fils et filleul de Mme de Gondrin, à laquelle est adressée une épître : page 227 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113266/f229.image.r=gondrin
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Pardaillan_de_Gondrin_%281727-1757%29
5 De 1746 à 1762, le gouverneur du Pérou fut José Manso de Velasco, comte de Superunda . On peut voir dans cette mention une des sources de l'épisode de l'Eldorado dans Candide .
6 Lisois de Craon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Craon
8 La Fontaine : Le vieillard et les trois jeunes hommes : http://www.shanaweb.net/lafontaine/le-vieillard-et-les-trois-jeunes-hommes.htm
17:27 | Lien permanent | Commentaires (0)