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28/10/2016

Ô Espagne, secourez-nous donc, nous vous avons tant secourue !

... Olé ! Pouvez-vous nous rappeler quand ?

https://www.youtube.com/watch?v=SIY0EIELRVg

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

28è octobre [1761]

Je supplie mes anges gardiens de vouloir bien envoyer cette lettre à M. Duclos 1 après avoir eu la bonté de la lire .

Je serais bien curieux de voir la scène que ce vieux fou de Crébillon a faite au Droit du seigneur .

J'ai lu le mémoire historique 2.

Il m'a donné un soufflet mais

Je lui ai bien dit son fait .3

Je crois que ce mémoire échauffera tous les honnêtes gens, tous les bons citoyens . L'île de Miquelon 4 et un commissaire anglais sont quelque chose de si humiliant qu'il faut donner la moitié de son bien pour courir après l'autre, et pour faire la paix sur les cendres de Magdebourg . C'est mon avis . Ô Espagne, secourez-nous donc, nous vous 5 avons tant secourue !

Pardon ô anges . »

3 Monsieur de Pourceaugnac, I, 6, de Molière.

5 Vous ajouté au dessus de la ligne sur le manuscrit .

 

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