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18/02/2022

Cette déclaration, mon cher ami, n’est que pour les journaux, et surtout pour les journaux étrangers

... Ainsi pourrait s'exprimer Antony Blinken ,  secrétaire d'Etat qui pousse des cris d'orfraie contre Vladimir Poutine , ce qui n'est pas la bonne attitude face à un tel  adversaire bluffeur :

https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/3237167-20220217-c...

Biden a averti Poutine qu'il y aurait des «répercussions sévères et  rapides» si la Russie attaque l'Ukraine | JDM

Gare à tes fesses !

Sale temps sur la planète .

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

17 novembre 1766 1

Mon cher ami, l’avocat de Besançon, auteur du Commentaire des Délits et des Peines 2, vous en envoie deux exemplaires par cette poste. J’y joins deux Lettres à M. Hume 3.

Je vous supplie de vouloir bien mettre à la page 8 des certificats un et au lieu des ni 4, Il faut :  que ce prétendu recueil de mes lettres, et un autre recueil, ne sont , etc. 

Cette déclaration, mon cher ami, n’est que pour les journaux, et surtout pour les journaux étrangers. Je vous demande en grâce d’en faire tenir un exemplaire au directeur du journal de Bouillon, avec contreseing, en mettant au bas de la page 8 qu’il est supplié de corriger la faute indiquée.

On dit que c’est Marc-Michel Rey, éditeur de Jean-Jacques, qui a imprimé le Recueil Nécessaire 5 Cela est très vraisemblable, puisqu’on y trouve une partie du Vicaire savoyard. Je n’ai pas vérifié si la traduction de milord Bolingbroke est fidèle. Les vrais philosophes, mon cher ami, ne font point de pareils ouvrages , ils respectent la religion autant qu’ils chérissent le roi.

Tout ceci est en réponse à votre lettre du 10 novembre. Dites à Mme de Beaumont que je serai le plus attaché de leurs serviteurs jusqu’au dernier moment de ma vie.

J’ai éclairci avec M. de La Borde la méprise du petit paquet qui vous est parvenu 6. Ma mémoire de soixante-treize ans me trompait ; ce n’est point M. de La Borde ; c’est M. le comte de Cucé, maître de la garde-robe du roi 7, qui avait eu la bonté de se charger de cette commission ; il pense en sage, et il agit en homme bienfaisant.

J’ai relu plusieurs fois la lettre de Tonpla : elle serre mon cœur, et m’entraîne vers le sien. Que ne puis-je vous entretenir tous deux ! Mon âme s’unit à la votre plus que jamais.

Voudriez-vous avoir la bonté de faire tenir l’incluse par la petite poste ? »

1 Copie contemporaine Darmstadt B.; l'édition Correspondance littéraire, plus complète que le manuscrit ( comporte la dernière phrase ) est sans destinataire

3 Margaret Hill Peoples, dans « La Querelle Rousseau-Hume », Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, 1927-1929, pense que la seconde de ces lettres est constituée par les Notes . Il peut s'agir aussi de deux exemplaires de la lettre du 24 octobre 1766 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/01/20/il-est-vrai-qu-a-la-sagesse-toujours-consequente-de-sa-conduite-et-de-ses-e.html

Voir : https://philotra.pagesperso-orange.fr/margaret.htm

4 Cette faute a été corrigée ; voir page 585 : https://fr.wikisource.org/wiki/Appel_au_public/%C3%89dition_Garnier

 Elle était à la page 136 du Journal encyclopédique, du 15 novembre 1766 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1523288w/f131.item

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