03/05/2023
J'ai bien peur que cette affaire ne s'en aille en fumée
... C'est ce que les parlementaires de l'opposition de gauche auraient dû pressentir s'ils n'étaient pas aussi bornés et menés par un gugusse comme Mélenchon .
Exit pour la deuxième fois : RIP ((Requiescat in pace ) pour le RIP (Référendum d'Initiative Partagée ) : https://www.liberation.fr/politique/retraites-le-conseil-...
« A Etienne-Noël Damilaville
23 septembre 1767
Le malade de Ferney est bien en peine du malade de Paris, et il attend avec impatience de ses nouvelles. Il soupçonne qu'on a fait une faute dans la dernière lettre, où il est question de la Comtesse de Givry. On a fait dire à Charlot dans la dernière scène: Ô destins inouïs ! et c'est à la belle Julie de le dire. Le malade des champs recommande à la bonté du malade de la ville, la comtesse, Charlot, Julie, et l'intendant faiseur de contes. Puisse cette pièce vous amuser autant qu'elle nous amuse, et être utile à l'enchanteur Merlin
Que faut-il faire pour Sirven ? J'ai bien peur que cette affaire ne s'en aille en fumée. »
19:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous verrez que mes dernières volontés sont la liberté de conscience pour tous les hommes
... Ce qui doit aller de pair avec la liberté de la presse , évidemment ! quoique pas si évident que ça puisque la France , patrie de Voltaire s'il est besoin de le rappeler, n'est que 24è au classement mondial : https://rsf.org/fr/classement
« Au comte Alexandre Romanovitch Vorontsov
22 septembre 1767 à Ferney
Monsieur, je reçois aujourd’hui la lettre dont vous m'honorez, du 12 septembre . J'étais fort malade, quand je reçus les mémoires en question . Je travaillai sur-le-champ, comme si je faisais mon testament . Je vous envoyai huit jours après mes petites idées imprimées 1, que j'adressai à La Haye . Je supplie Votre Excellence de les regarder comme mes dernières volontés . En voici un autre exemplaire que je vous adresse à tout hasard à Spa . Vous verrez que mes dernières volontés sont la liberté de conscience pour tous les hommes, et des statues pour l'impératrice . Puisse-t-elle vivre longtemps et augmenter vos honneurs et vos plaisirs !
J'ai l'honneur d'être avec les plus respectueux sentiments, monsieur,de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire . »
08:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
exactitude et diligence
... Est-ce trop demander à nos fonctionnaires ?
« A Etienne-Noël Damilaville
21 septembre 1767 1
Le malade demande comment se porte le malade. Il le supplie de faire coller sur la pièce cette dernière leçon, qui est la meilleure. Il demande à Merlin exactitude et diligence. Le Huron du sieur du Laurens est défendu à Paris; mais on espère que la Comtesse de Givry aura permission de paraître.
Dernière leçon du commencement de la dernière scène du troisième acte :
Madame Aubonne
J'ai mérité la mort.
La comtesse
C'est assez, levez-vous.
Je dois tout pardonner, puisque je suis heureuse :
Tu m'as rendu mon sang.
Charlot (dans l'enfoncement )
Ô destinée affreuse !
Où me conduisez-vous?
La comtesse (courant à lui)
Dans mes bras mon cher fils .
Charlot
Vous, ma mère !
Le duc
Oui, sans doute.
Julie
Ô destins inouïs !
La comtesse, (l'embrassant )
Oui, reconnais ta mère ; oui, c'est toi que j'embrasse. »
1 Copies contemporaines Darmstadt B. et B. H. , limitées au premier paragraphe, amputé de sa deuxième phrase .
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