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06/07/2023

j'ai été forcé de recourir aux voies judiciaires pour assurer mes intérêts et ceux de ma famille

... C'est le cas d'Alain Delon qui est victime d'abus de faiblesse par son accompagnante particulièrement malveillante : https://www.closermag.fr/people/affaire-alain-delon-un-co...

Affaire Alain Delon / Hiromi Rolin (plainte abus et harcèlement) :  Anouchka, Anthony et Alain-Delon réagissent ! | Nouveautes-Tele.com

 

 

 

« A Sébastien Dupont

Monsieur,

Vous n'ignorez pas qu'après les saisies faites par des marchands de Lyon sur les terres de Riquewihr au préjudice de mes droits, après les payements exigés par d'autres créanciers postérieurs à moi, j'ai été forcé de recourir aux voies judiciaires pour assurer mes intérêts et ceux de ma famille.

Vous savez que cette démarche était indispensable. Messieurs de la chambre des Finances de Montbéliard ont reconnu la justice de mes droits et la circonspection de mes procédés.

Vous êtes avocat de monseigneur le duc de Virtemberg, et vous pensez comme lui . Vous ne pouvez désapprouver aucune de mes démarches.

On me devra environ soixante et douze mille livres à la réception de ma lettre; j'en demandais dix au mois de décembre et dix au mois de janvier, avec le payement de mes frais, et le reste en délégations sur des fermiers.

La chambre des Finances m'a mandé qu'il y avait dix mille livres pour moi à Colmar, mais elle ne me les a point envoyées. Ni mon âge de soixante et quatorze ans passés, ni mes besoins pressants, ni ma famille, ne me permettent d'attendre . J'ai l'honneur de vous en donner avis. Je vous supplie d'envoyer la copie de cette lettre à Montbéliard, et de me croire avec tous les sentiments que je vous dois,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire

gentilhomme ordinaire

de la chambre du roi.

Au château de Ferney par Genève 14è décembre 1767. »

 

 

« A Sébastien Dupont

14 décembre 1767

Vous voyez, mon cher ami, que je mets vos intérêts en sûreté par cette lettre ostensible, après laquelle je poursuivrai mes droits si on ne me rend une très prompte justice.

Mes frais en Franche-Comté montent à présent à sept cent trente livres.

Je vous prie de me dire à quoi montent ceux de Colmar.

Voilà une affaire bien triste à mon âge. Je vous embrasse tendrement.

V. »

 

 

 

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