15/05/2025
Monsieur, il n’y a qu’une seule chose qui ait pu m’empêcher de répondre sur-le-champ à votre très aimable lettre
... "Je ne vous supporte pas, je ne peux pas vous blairer !" : réponse du berger à la bergère ( on connait trop la gueule de ces deux là ) : Trump vs Poutine ; bon prétexte pour se défiler et laisser passer une occasion de cesser le feu en Ukraine . Qu'ils aillent au diable
« A János Fékété, comte de Galánta 1
À Ferney, le 27 novembre 1769
Monsieur, il n’y a qu’une seule chose qui ait pu m’empêcher de répondre sur-le-champ à votre très aimable lettre et à vos très jolis vers, c’est que j’ai été sur le point de mourir. Peut-être dois-je au plaisir que vous m’avez fait d’être encore en vie ; mais vous n’avez pas pu faire le miracle tout entier. Je suis si faible que je ne peux même entrer dans aucun détail sur les beautés de votre ouvrage. Je n’ai précisément que la force de vous remercier. Si je vis, je vous supplie de me conserver vos bontés ; et si je meurs, je vous demande votre souvenir.
Pardon d’une lettre si courte. Il faut tout pardonner à un vieillard qui n’en peut plus, et qui vous est très tendrement attaché. »
1 Voir lettre du 24 juin 1767 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/01/25/on-connait-quels-sont-les-liens-des-devoirs-et-des-plaisirs.html
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