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30/09/2024

Elle n'a nul crédit

... Marine Le Pen, elle est malhonnête mais elle a de la gueule  : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/29/assis...

et Jordan Bardella son prophête est loin d'être blanc-bleu : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/29/la-machine-a-gagner-revelations-sur-le-rn-en-marche-vers-l-elysee-enquete-sur-les-faux-documents-de-jordan-bardella_6338900_3232.html

 

 

 

« A Olivier des Monts

Ce 30 mars 1769

La personne à qui monsieur Olivier a écrit n'a pu lui répondre plus tôt attendu qu'elle a été à la mort . Elle n'a nul crédit auprès […].1 »

1 Copie Beaumarchais-Kehl . Ce début de lettre est transcrit à la suite d'une autre , puis biffé . Voir aussi lettre du 25 décembre 1767 : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1767/Lettre_7107

Copie Beaumarchais-Kehl .

29/09/2024

il n'a fait que m'inquiéter, et m'envoyer des billets et il me menace

... On n'entend plus que ça au Moyen-Orient entre chaque bombardement pour justifier ces massacres, car à ce stade ce sont bien des massacres quand tant de civils périssent, dommages collatéraux pour les uns, tueries ciblées pour les autres . Une tête vient de tomber, combien va-t-il falloir en couper pour éradiquer les terroristes ? Mal nécessaire ? https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/29/a...

 

 

 

« A Pierre Gros 1

François-Marie de Voltaire, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, seigneur de Ferney, etc., de soixante et quinze ans passés, étant d'une constitution très faible, s'étant traîné à l'église le jour du dimanche des Rameaux, malgré ses maladies, et ayant depuis ce jour essuyé plusieurs accès d'une fièvre violente, dont le sieur Biagroz 2, chirurgien a averti M. le curé de Ferney selon les lois du royaume ; et ledit malade se trouvant dans l'incapacité totale d'aller se confesser et communier à l'église pour l'édification de ses vassaux, comme il le doit et le désire, et pour celle des protestants dont ce pays est entouré, prie M. le curé de Ferney de faire en cette occasion tout ce que les ordonnances du roi et les arrêts des parlements commandent, conjointement avec les canons de la sainte Église catholique professée dans le royaume, religion dans laquelle ledit malade est né, a vécu et veut mourir, et dont il veut remplir tous les devoirs ainsi que ceux de sujet du roi, offrant de faire toutes les déclarations nécessaires, toutes protestations requises soit publiques soit particulières, se soumettant pleinement à tout ce qui est de règle, ne voulant omettre aucun de ses devoirs quel qu'il puisse être, invitant M. le curé de Ferney à remplir les siens avec la plus grande exactitude, tant pour l'édification des catholiques que des protestants qui sont dans l'enceinte de la maison dudit malade . La présente signée de sa main et de deux témoins, dont copie restée au château, signée aussi du malade et des deux mêmes témoins, l'original et une autre copie laissés entre les mains de mon dit sieur curé de Ferney par les deux témoins soussignés, sauf à le rendre authentiques par les mains de notaire si besoin est.

Le 30 mars 1769 à 10 heures du matin

Voltaire ; Bigex témoin ; Wagnière témoin. »

1 Copie contemporaine datée par erreur du 3 ; édition Longchamps- Wagnière ; Charles Rebord « Correspondance de Mgr Biord avec Voltaire », La Revue savoisienne, 1922, LXII, 22.

On trouvera aussi une lettre de Mgr Biord à Anthelme Castin, curé, relative à cette affaire dans l'édition Besterman . Mais les documents les plus intéressants sont ceux qui émanent du curé Gros ; le premier est la lettre écrite par lui au père capucin Claude Joseph le 30 mars, sans doute la matin :  « Mon révérend père,

Je fus hier chez M. de Voltaire où j'eus avec lui une grande conférence . Il est dans les dispositions de faire une rétractation de tout ce qu'il a fait de mauvais, et il me chargea de vous prier de vous donner la peine de descendre samedi prochain . Je puis vous assurer que cela sera très honorable et pour vous et pour moi […]  Gros, curé de Ferney . »

A cette lettre était jointe une « copie au net de profession de foi que M. de Voltaire a fait entre les mains de son confesseur et qu'il a réitéré publiquement avant la Communion. » : « Je crois en un seul Dieu en trois personnes, père, fils et saint-Esprit, réellement distinctes, ayant la même nature, la même divinité, la même puissance ; que la seconde personne s'est fait homme, s'appelle Jésus-Christ, mort pour le salut de tous les hommes, qu'il a établi la Sainte-Eglise à qui il appartient de juger du véritable sens des Saintes Écritures ; je condamne aussi toutes les hérésies que l’église a condamné et rejeté, toutes les interprétations et mauvais sens qu'on peut y donner .

C'est cette foi véritable et catholique hors de laquelle on ne peut être sauvé, que je professe et que je crois véritable ; je jure et promets et je m'engage de la professer avec le secours de Dieu. »

Alors qu'il avait entre les mains cette profession de foi, certainement authentique, le pauvre curé reçut la lettre de V* vers midi, ce qui lui inspira la missive suivante adressée à son supérieur Anthelme Castin : « Monsieur,

Comme c'est notre devoir de consulter nos supérieurs dans les choses qui regardent notre état, c'est avec confiance que je m'adresse à vous . Voici le fait, le sieur de Voltaire le mardi de la semaine sainte me fit demander chez lui, me disant qu'il avait la fièvre, et qu'il voulait qu'on lui portât le viatique . Je lui dis qu'il n’était pas malade pour exiger cela, il me répondit qu'il ne voulait encourir les peines de l’Église . Je lui répondis que s’étant présenté il ne pouvait pas les encourir, que d'ailleurs il devait se préparer aux sacrements par des dispositions qui ne lui étaient pas inconnues . Depuis ce temps-là il n'a fait que m'inquiéter, et m'envoyer des billets et il me menace du Parlement , et de l'infraction des ordonnances du roi . Vous trouverez ci-joint [sic] cela avec cette lettre qu'il m'a envoyée sur le midi . Je vous supplie de me marquer comment je dois agir et avoir la complaisance de le mettre tout au long sur le papier . Je suis bien fâché que mon infirmité me prive de l'honneur de vous aller rendre mes devoirs, vous priant d'être bien persuadé du parfait respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Gros curé.

Ferney ce 30 mars 1769. »

On verra que le curé Gros n'était pas au bout des manœuvres, demi-aveux, demi-démentis, contre-démentis et autres ruses par lesquels son paroissien parvint à embrouiller inextricablement l'histoire de sa profession de foi .

2 Bergroz dans les deux éditions .

28/09/2024

Vous vous êtes adressé, monsieur, à un homme très indigne des bontés dont vous l'honorez

... C'est ce qu'on peut rappeler, par exemple, à Joe Biden après sa rencontre avec Netanyahou, en juillet 2024 . Ce dernier est toujours aussi sanguinaire, c'est une folie qu'il faut arrêter immédiatement, trop de morts, trop de blessés, trop d'innocents sacrifiés dans les deux camps , trop de haine plantée pour des dizaines d'années .

 

 

« [Destinataire inconnu]1

Du 29 mars 1769 à Ferney par Genève

Vous vous êtes adressé, monsieur, à un homme très indigne des bontés dont vous l'honorez . Je sens tout votre mérite et celui de vos amusements . Mais quand on a soixante-seize ans et qu'on est accablé de maladies, on ne peut qu'applaudir à vos plaisirs sans les partager . Pardonnez à ma vieillesse et au triste état où je suis qui est bien plus près des De profundis que de vos chants l'allégresse, si je donne si peu d'étendue aux remerciements que je vous dois .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments qui vous sont dus, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

1 Copie contemporaine ; édition Ira O. Wade, « Some forgotten Letters of Voltaire », Modern language Notes, avril 1932, XLVII, 224 . [Une autre lettre du 29 mars pose un problème comparable à celui de la lettre reproduite à propos de celle du 27 mars 1769 à Thieriot . Il s'agit d'une lettre signée de Wagnière à la veuve Duchesne, connue par une copie de la main de Wagnière , passée à la vente Capelle à Paris le 6 juin 1849 . Écrivant en son nom et au nom de Christin et Bigex, Wagnière annonce que M. de Voltaire vient de subir une dixième attaque de fièvre, et ne sera pas en éta d'examiner davantage son catalogue . Ils ne font que leur dévoir en l'informant que l'article concernant Voltaire dans La France littéraire [anonyme de Joseph de La Porte et Jacques Hebraïl, republié à Paris, 1769 ], publié avec privilège et approbation, est plein de calomnies les plus infâmes que sa famille et ses amis ne peuvent tolérer . Ils joignent une version corrigée de l'article . Voir lettre du 10 avril 1769 à Mme Duchesne .

27/09/2024

Je n’ai jamais vécu que dans des climats qui n’étaient pas faits pour moi

... Ce qui est le meilleur moyen d'apprendre à survivre en tout lieu ( et réaliser que la France est un beau pays) .

Sans toutefois atteindre le niveau de Mike Horn et Jean-Louis Etienne .

 

 

« A Cosimo Alessandro Collini, Secrétaire

intime de S.A.E. , Historiographe

etc.

à Mannheim

Je vous adresse, mon cher ami, un Palatin 1 qui est venu graver ma vieille et triste figure, dédiée à Son Altesse électorale. Je crois que c’est un des meilleurs artistes que monseigneur ait dans ses États.

Savez-vous bien que je vous écris à mon dixième accès de fièvre ? Je suis tout étonné d’être en vie . Mais, tant que j’y serai, soyez sûr que vous aurez en moi un bien véritable ami.

Nous avons ici un printemps qui ressemble au plus cruel hiver. Je crois que le climat de Florence vaut mieux que celui des Alpes et du Rhin. Les archiducs et les cadets de la maison de Bourbon règnent sur des climats chauds, ils sont bien heureux.

Je n’ai jamais eu le courage d’exécuter ce que j’avais toujours projeté, de me retirer dans un coin de l’Italie . Je n’ai jamais vécu que dans des climats qui n’étaient pas faits pour moi. Je vous félicite d’avoir une santé qui vous fait prendre les bords du Rhin pour ceux de l’Arno.

Adieu, mon cher ami ; je vous embrasse bien tendrement.

V. 

À Ferney, 29è mars 1769.»

1 George-Christophe Waechter était graveur de l’électeur palatin ; il dessina à Ferney la tête de Voltaire d’après nature, et en fit une médaille en bronze, en 1770. Cette médaille est une des meilleures que l’on ait faites de Voltaire. (Note de Collini.)

Voir une note sur la lettre 25 octobre 1768 à Collini : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7693

et lettre du 17 juillet 1773 à Marin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2009/07/17/4463b34ce9370dee8e20850cbdecf439.html

Le public est d'opinion / Qu'il eût dû faire / Tout le contraire

... Ou vice-versa .

Michel Barnier face au RN , profil bas; il a une petite chance de revanche quand Marine sera devant ses juges, c'est souhaitable, la truanderie a ses limites quand on veut diriger un Etat .

Comprenne qui peut . Tout le monde tire à hue et à dia . Dur dur pour arriver au but .

 

 

« A Nicolas-Claude Thieriot

27è mars 1769 1

Je suis, mon ancien ami, à mon neuvième accès de fièvre. Je vous envoie un de mes testaments 2 pour vous amuser. Vous avez bien fait de jeter la vue sur Préville3. Je suis charmé que vous soyez charmé du charmant poème de Saint-Lambert. Tâchez de tirer parti de la facétie du jeune magistrat 4, je crois que l’aréopage historique n'est pas riche en comédies . Tous les jeunes gens qui ont la rage des vers font des tragédies dès qu'ils sortent du collège . Bonsoir, je suis bien malade, mais j'ai encore de la force . Il est défendu aux malades de trop causer, ainsi je vous embrasse sans bavarder davantage . »

1 Original ; édition Kehl, incomplète et amalgamée avec la lettre du 28 avril 1769 ; édition Cayrol encore légèrement incomplète .

2 L’Épître à Boileau.

3 Pour la comédie Le Dépositaire.

4 La lettre suivante, du même jour , non signée, de la main de Bigex, publiée pour la première fois par Clogenson, pose un problème. Charrot la jugeait dictée par V*. Il semble plutôt qu'elle le fut par Dupuits . En tout cas ; elle est certainement adressée à Marin . Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7516

« À M. ***.

27 mars 1769 dans la chambre du malade, à sept heures du matin .

« Monsieur, mon père ne vous écrit pas, parce qu’il est à son dixième accès de lièvre. Il vous prie de faire passer ce paquet à M. La combe.

« Voici une épître à M. de Saint-Lambert[1] qui est correcte. Vous êtes prié de corriger[2] ce vers dans celle À l’auteur du nouveau livre des Trois Imposteurs, que j’eus l’honneur de vous adresser le 14 :

Ils pourront pardonner au pincé La Blétrie ; mettez :

Ils pourront pardonner à ce dur La Blétrie.

P. S. Dans ma chambre.

« Voici encore un huitain[3] qui n’est pas nouveau ; je l’ajoute en cachette :

Un pédant dont je tais le nom/ En inlisible caractère / Imprime un auteur qu'on révère ;

/Tandis que sa traduction / Aux yeux du moins à de quoi plaire , / Le public est d'opinion

/ Qu'il eût dû faire /

Tout le contraire .

« Quand vous saurez le secret dont je vous ai dit un mot, vous ferez l’application de cet autre huitain à Arzame ; il est nouveau :

Ô toi dont les attraits embellissent la scène,
Toi que l’Amour jaloux dispute à Melpomène,
Séduisante Dubois
[4], réponds à nos désirs.
C’est assez sommeiller dans le sein des plaisirs.
Ose enfin te placer au rang de tes modèles ;
La Gloire te sourit, et te promet des ailes.
Ose, et, prenant ton vol vers l’immortalité,
Fixe par le talent l’éclair de la beauté.

« Mon père vous embrasse tendrement ; on ne le croit pas en danger, sa fièvre diminuant chaque jour.

On eut hier les douze premières médailles. Prix en argent, pesant 4 onces, 36 fr. ; en cuivre, 6 fr. 12 sous, chaque médaille. »

  1.  Voyez tome X, page 105. L’épître à M. de Saint-Lambert, datée du 31 mars 1769 . Cette épître, repaître à Boileau et l’épître à l'auteur des Trois imposteurs furent publiées ensemble, apparemment par Lacombe, sous le titre Les Trois Épîtres, 1769.

  2.  Cette correction a été faite ; voyez tome X page 405.

  3.  C’est celui qui est dans la lettre 7294.

  4.  Cette actrice devait jouer le rôle d’Arzame dans la tragédie des Guèbres.

26/09/2024

payables à courts termes

... Les déficits, tels que celui-ci :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/26/grand-age-le-gouvernement-somme-d-eponger-les-deficits-des-ehpad_6334235_3224.html

Gros problème !

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer, Banquier

à Lyon

J'ai l'honneur , monsieur, de vous envoyer trois lettres de change de :

787£

530 »

1336 »

2653£ 10s 2d . Total 2653 £ 10s 2d.

 

payables à courts termes à Lyon . Je vous prie de vouloir bien les faire payer et de m'en tenir compte.

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

V.

27è mars 1769 à Ferney.1 »

1 Original signé, cachet « Genève ». L'original est endossé « reçue 28 mars » , au premeir nombre est ajouté « fin avril » et aux deuxième et troisième « aux Rois ».

25/09/2024

qui a reçu de l'Auteur de la nature un goût sûr et un génie qui promet les plus belles choses

... Oui, qui ? Chaque ministre est persuadé d'avoir ces qualités . La réalité les rattrape inexorablement , eux et leurs chefs de partis , élus qui ne cessent de se croire les flambeaux de millions d'électeurs et ne seront que quinquets à éteindre dès qu'ils toucheront à leurs finances .

 

 

« A Jacques Lacombe

Libraire

quai de Conti 1

à Paris

A F[erney] 27 mars 1769

Un malade qui est à son dixième accès de fièvre 2 a reçu avec une grande consolation la lettre de monsieur Lacombe pour qui sa tendre estime augmente tous les jours . Il le remercie d'avoir enfin rendu le Mercure un livre véritablement utile et agréable . Il a reçu aussi une lettre charmante de M. Dupaty, avocat général de Bordeaux et vient de lui faire réponse à Bordeaux tout faible qu'il est .

Il voudrait bien pouvoir insérer dans le Mercure quelques-unes de ses niaiseries ; mais la plupart ne sont pas niaiseries à privilège du roi . En voici une pour convertir les athées 3 . Il y a quelques vers qui peuvent marcher la tête levée ; et d'autres qui doivent se cacher . L’Épître à Boileau est à peu près dans le même cas à l’égard de quelques vers.

Monsieur de Lacombe est prié de communiquer l'épître contre les athées à M. de La Harpe qui n'est point athée et qui a reçu de l'Auteur de la nature un goût sûr et un génie qui promet les plus belles choses .

Le pauvre malade embrasse de tout son cœur monsieur de Lacombe .

N.B. qu'il a écrit à MM. Panckoucke et Cramer une lettre vigoureuse 4 dans laquelle il leur démontre qu'il ne faut pas fureter dans toute l'Europe les rogatons et les fadaises qui peuvent avoir échappé à un vieux bonhomme pour en faire un recueil immense et qu'on ne va point à la poste avec un si gros bagage . »

1 Ces trois mots ont été corrigés d'une autre main en rue Christine .

3 On y trouve le fameux « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. » : Épître à l'auteur du livre des Trois Imposteurs : https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtres_(Voltaire)/%C3%89p%C3%AEtre_104

4 Aucune lettre de ce genre à cette date ne nous est parvenue .