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19/09/2024

Cela est plaisant . Ces personnes en place sont des faiseurs de brochures qui dans leurs greniers avaient proposé de nouveaux systèmes de finances

... On les trouve face à Michel Barnier, dans le meilleur des cas, et dans son dos pour le descendre pour les plus détestables : https://www.lesechos.fr/

 

 

« A Alexandre-Marie-François de Paule de Dompierre d'Hornoy , Conseiller

au Parlement

rue d'Anjou au Marais

à Paris

15è mars 1769

Mon cher conseiller, les notaires et les procureurs diront tout ce qu’ils voudront, mais , nemo dat quod non habet 1 . Je n'ai qu'un seul exemplaire in-4° dont on m'a fait présent . Voilà tout ce que mon greffe me produit dans mon métier, quoiqu’on ait imprimé que j'avais gagné quatre cent mille francs à faire de mauvais livres . Cramer de Genève et Panckoucke de Paris se sont avisés de faire cette édition in-4° sans me consulter . Ils y ont mis des choses qui ne devaient pas y être ; je n'en ai jamais vu une seule feuille. Cela est extraordinaire mais cela est vrai 2. Il faut apparemment que je sois condamné puisqu'on a confisqué mon bien .

J'ai donné la jouissance du château de Tournay à Cramer par pure bénévolence, et pour être plus à portée d'avoir quelquefois des nouvelles de ce qu'il imprime . Il n'est pas venu chez moi quatre fois dans l’année . Il a vendu toute son édition à Panckoucke, que je ne connais point ; et d'ailleurs il n'y en a encore que la moitié d'imprimée 3.

Je vous supplie de vouloir bien envoyer le petit billet de Cramer que vous avez à un pauvre diable nommé Merlin, libraire qui ne sait pas lire, et qui demeure rue de la Harpe à l’enseigne Saint Joseph, il en fera usage pour d'autres pauvres diables qui aiment les livres, et qui n'ont pas le moyen de les acheter .

Vous souvenez-vous d'une certaine qualification des Quarante écus, comme contraire ua respect dû aux personnes en place ? Cela est plaisant . Ces personnes en place sont des faiseurs de brochures qui dans leurs greniers avaient proposé de nouveaux systèmes de finances. C'est de ces gredins qu'on se moquait dans L'Homme aux quarante écus . On les y appelle par dérision les anciens ministres, l’ancien gouvernement . Les gens qui trouvèrent ce livre entre les mains du nommé Josserand, en voyant ces mots : gouvernement, ministres, contrôleurs généraux, s'imaginèrent que c'était en effet du contrôleur général et des ministres réels qu'on parlait . De pareille méprises ne sont pas rares . Le défaut le plus ordinaire de la plupart des hommes est de n'avoir pas le sens commun , témoin la manière dont les choses vont quelquefois . Si vous aviez pu voir comme moi le temps du système de Law 4, vous auriez été bien ébaubi .

Adieu, mon cher petit-neveu, ayez toujours un peu d’amitié pour votre très vieux grand-oncle . J'embrasse tendrement toute la famille .

V. »

1 Personne ne donne ce qu'il ne possède pas . Cet aphorisme a été corrigé ici, donné par Besterman sous la forme : Ne modat quod non habet.

2 Bien entendu ceci n'est pas à prendre au pied de la lettre . Il est seulement vrai que pour ce qui touchait au contenu de chaque volume de l'édition quarto Cramer ne consultait guère V*, mais il lui donnait néanmoins les feuilles à corriger .

3 A cette date, les douze premiers volumes allaient paraître . Le treizième, contenant les contes, devait suivre avant la fin de l'année et la collection atteindre trente volumes en 1777 .

4 Écrit Lass dans la manuscrit autographe .

18/09/2024

Il fera de grandes choses si on lui laisse ses coudées franches ; mais je ne les verrai pas, car je ne digère plus ; et, quand on manque par là, il faut dire adieu

... M. Barnier, hâtez le pas, qui que vous choisissiez vous vous tromperez et serez trompé dans les mêmes proportions que vos prédécesseurs, les canards boiteux étant légions et les cygnes immaculés en voie de disparition . La basse-cour ministérielle sera immanquablement bouffée par le renard financier .

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https://perrico.over-blog.com/2024/09/michel-barnier-mission-impossible-ou-pas.html

 

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

15è mars 1769

Vous me marquâtes, madame, par votre dernière lettre, que vous aviez besoin quelquefois de consolation 1. Vous m’avez donné la charge de votre pourvoyeur en fait d’amusements ; c’est un emploi dont le titulaire s’acquitte souvent fort mal. Il envoie des choses gaies et frivoles quand on ne veut que des choses sérieuses ; et il envoie du sérieux quand on voudrait de la gaieté : c’est le malheur de l’absence. On se met sans peine au ton de ceux à qui on parle ; il n’en est pas de même quand on écrit : c’est un hasard si l’on rencontre juste.

J’ai pris le parti de vous envoyer des choses où il y eût à la fois du léger et du grave, afin du moins que tout ne fût pas perdu.

Voici un petit ouvrage contre l’athéisme 2, dont une partie est édifiante et l’autre un peu badine ; et voici en outre mon testament 3, que j’adresse à Boileau. J’ai fait ce testament étant malade, mais je l’ai égayé selon ma coutume ; on meurt comme on a vécu.

Si votre grand-maman est chez vous quand vous recevrez ce paquet, je voudrais que vous pussiez vous le faire lire ensemble ; c’est une de mes dernières volontés. J’ai beaucoup de foi à son goût pour tout ce que vous m’avez dit d’elle, et je n’en ai pas moins à son esprit, par quelques-unes de ses lettres que j’ai vues, soit entre les mains de mon gendre Dupuits, soit dans celles de Guillemet 4, typographe en la ville de Lyon.

Il m’est revenu de toutes parts qu’elle a un cœur charmant. Tout cela, joint ensemble, fait une grand-maman fort rare. Malgré le penchant qu’ont les gens de mon âge à préférer toujours le passé au présent, j’avoue que de mon temps il n’y avait point de grand-maman de cette trempe. Je me souviens que son mari me mandait, il y a huit ans, qu’il avait une très aimable femme, et que cela contribuait beaucoup à son bonheur 5. Ce sont de petites confidences dont je ne me vanterais pas à d’autres qu’à vous. Jugez si je ne dois pas prier Dieu pour son mari dans mes codicilles. Il fera de grandes choses si on lui laisse ses coudées franches ; mais je ne les verrai pas, car je ne digère plus ; et, quand on manque par là, il faut dire adieu.

On me mande que le président Hénault baisse beaucoup 6; J’en suis très fâché, mais il faut subir sa destinée…

Je voudrais qu’à cet âge
On sortît de la vie ainsi que d’un banquet,
Remerciant son hôte, et qu’on fît son paquet.7

Le mien est fait il y a longtemps. Tout gai que je suis, il y a des choses qui me choquent si horriblement que je prendrai congé sans regret. Vivez, madame, avec des amis qui adoucissent le fardeau de la vie, qui occupent l’âme, et qui l’empêchent de tomber en langueur. Je vous ai déjà dit 8 que j’avais trouvé un admirable secret, c’est de me faire lire et relire tous les bons livres à table, et d’en dire mon avis. Cette méthode rafraîchit la mémoire, et empêche le goût de se rouiller ; mais on ne peut user de cette recette à Paris : on y est forcé de parler à souper de l’histoire du jour, et quand on a donné des ridicules à son prochain, on va se coucher. Dieu me préserve de passer ainsi le peu qui me reste à vivre !

Adieu, madame ; je vivrai plus heureux si vous pouvez être heureuse. Comptez que mon cœur est à vous comme si je n’avais que cinquante ou soixante ans. »

1 Voir la lettre du 1er mars 1769 de la marquise : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7492

4 Voltaire a signé de ce nom la lettre du 2 février 1769 et quelques autres à Mme de Choiseul. Voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/08/08/j-ai-pense-que-cela-vous-amuserait-plus-que-les-assemblees-d-6509875.html

5 Dans une lettre du 22 avril 1760 .

Ce passage de la lettre de Voltaire fit grand plaisir à la duchesse de Choiseul, qui écrit à Mme Du Deffand  : « Ce qui m’en a fait le plus de plaisir, c’est l’endroit de sa lettre où il dit que le grand-papa (le duc de Choiseul) lui a mandé qu’il avait une femme qui contribuait à son bonheur. Ô vanité des vanités ! tout n’est que vanité ! Ne le voyez-vous pas bien, ma chère petite-fille, à ma sensibilité pour ce petit bout de phrase. » (Correspondance complète de Mme du Deffant avec la duchesse de Choiseul, etc., tome Ier, page 194 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2063902/f329.item )

6 Il mourra le 24 novembre 1770 .

8 Cette lettre manque.

Le Parlement commença son cercle d’imbécillité en

... menaçant le président d'une procédure de destitution " ,  telle sera écrite l'histoire de cette fin 2024, et j'ose espérer que notre mémoire retiendra de préférence les belles images et performances des J.O. , handicapé.e.s et valides .

On dit que l'histoire se répète : oui , on a un air de déjà vu : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/procedure...

 

 

« A Jean Le Rond d'Alembert

15 de mars [1769]

J’ai vu votre Suédois 1, mon cher ami ; et quoique je ne reçoive plus personne, je l’ai accueilli comme un homme annoncé par vous méritait de l’être ; c’est un de vos bons disciples. Que le bon Dieu nous en donne beaucoup de cette espèce ! La vigne du Seigneur est cultivée partout ; mais nous n’avons encore à Paris que du vin de Suresnes 2.

Vous devez vous consoler actuellement avec M. Turgot, que je crois à Paris ; c’est un homme d’un rare mérite. Quelle différence de lui à un conseiller de grand-chambre ! Il semble qu’il y ait des corps faits pour être les dépositaires de la barbarie, et pour combattre le sens commun. Le Parlement commença son cercle d’imbécillité en confisquant, sous Louis XI, les premiers livres imprimés qu’on apporta d’Allemagne, en prenant les imprimeurs pour des sorciers : il a gravement condamné l’Encyclopédie et l’inoculation. Un jeune homme, qui serait devenu un excellent officier, a été martyrisé pour n’avoir pas ôté son chapeau, en temps de pluie, devant une procession de capucins. On doit m’envoyer son portrait ; je le mettrai au chevet de mon lit, à côté de celui des Calas. Comment les hommes se laissent-ils gouverner par de tels monstres ? Du moins je suis loin de la ville qui a vu la Saint-Barthélémy, et qui court au singe de Nicollet et au Siège de Calais.

Je suis devenu bien vieux et bien infirme ; mais sachez que mes derniers jours seraient persécutés sans la personne 3 à qui je ne puis reprocher autre chose, sinon de m’avoir assuré que La Bletterie n’avait pas pensé à moi. J’envoie mon Testament 4 à Marin pour vous le donner ; il est dédié à Boileau.

Je n’ai pas besoin d’un codicille pour vous dire que je vous estime et que je vous révère. »

1 Johann Jennings recommandé à V* dans la lettre de d'Alembert du 19 janvier 1769 : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7459

Ce personnage que d’Alembert présente comme un « philosophe républicain » est chambellan du roi de Suède .

2 Un vin de qualité fort médiocre que l'on consommait beaucoup à Paris, à cette époque le vin ordinaire se transportant mal .

3 Le duc de Choiseul.

17/09/2024

À qui dois-je m’adresser pour la fin du mois où nous sommes ?

... Telle est la question dans tous les ministères veufs de leurs ministre de tutelle . Michel Barnier rame, à contre-courant, pas loin de couler ; n'est pas Tony Estanguet qui veut !

 

 

« A Sébastien Dupont, Avocat

au Conseil souverain d'Alsace

à Colmar

13è mars à Ferney

Mon cher ami, il faut que je vous dise que je ne sais ce qu’est devenu M. Rosé 1. Ce fut un avocat, nommé M. Surleau, qui me paya le dernier quartier. Rosé est-il encore chargé de la régie de Riquewihr ? ne l’est-il plus ? est-il dans le pays ? est-il mort ? est-il vivant ? À qui dois-je m’adresser pour la fin du mois où nous sommes ? Je vous prie de vouloir bien m’en informer.

Je crois que M. le duc de Choiseul va faire bâtir, dans mon voisinage, une ville où la tolérance sera établie 2. Je verrai enfin les fruits de ma prédication. Les jésuites n’étaient pas de si bons missionnaires que moi. Les choses ont bien changé. Que ne puis-je avoir la consolation de causer avec vous !

Je vous embrasse, mon cher ami.

V. »

16/09/2024

Pourquoi les carpes vivent-elles plus que les hommes ? cela est ridicule

.... Plouf !

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« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

12 mars 1769

Mon cher ange, j’ai envoyé à ma nièce une espèce de testament, moitié sérieux, moitié gai. C’est une Épître à Boileau , dans laquelle je fais mes remerciements à M. de Saint-Lambert 1. J’attends la décision de mes anges pour savoir si mon testament est valable . J’y ajouterai tous les codicilles qu’ils voudront.

Mon ange ne me dit rien du tripot (je parle du tripot de la Comédie), de la nouvelle pièce de de Belloy 2, des querelles des acteurs et des auteurs, des talents de Mlle Vestris, de sa réception. Pour moi, je n’ai d’autre nouvelle à mander, sinon qu’il neige autour de moi, et que la neige me tue.

Vous avez lu sans doute les Saisons de Saint-Lambert . Je l’ai remercié dans mon testament adressé à Nicolas3. Je ne sais si ma tête est jeune, mais mon corps est bien vieux. Si je ne m’amusais pas à faire des testaments, je serais bientôt mort d’ennui. Votre amitié me fait prendre la fin de ma vie en patience. Portez-vous bien, vous et Mme d’Argental. On ne vit pas assez longtemps. Pourquoi les carpes vivent-elles plus que les hommes ? cela est ridicule.4 

V.»

1 Épître à Boileau, vers 113-116 : https://www.theatre-classique.fr/pages/theorie/VOLTAIRE_EPITREBOILEAU.htm

Oui, déjà Saint-Lambert, en bravant vos clameurs,

Sur ma tombe qui s'ouvre a répandu des fleurs ;

Aux sons harmonieux de son luth noble et tendre,

Mes mânes consolés chez les morts vont descendre.

2  Le Siège de Calais ; voir lettre du même jour à Mme Denis .

4 Le contenu de ce paragraphe est étrange : V* semble oublier qu'il vient de parler du même sujet au début de la lettre. Les éditeurs de Kehl auraient-ils emprunté ce passage à une autre lettre ? On sait que ce procédé ne leur est que trop familier .

15/09/2024

qui connaît très particulièrement la présidente et qui m'en a dit de bonnes

... Oui, qui ? Surement pas les deux femmes qui en savent tellement plus que nous pour oser diffamer connement Brigitte Macron

https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/fausses-informations-visant-brigitte-macron-deux-femmes-condamnees-pour-diffamation-2319299.html

 

 

« A Marie-Louise Denis

12è mars 1769

Il neige depuis trois jours, ma chère nièce ; que faire pendant la neige ? J'ai fait cette épître 1 qui est une espèce de testament moitié gai, moitié sérieux . J'ai fait bien d'autres choses depuis quinze jours . Prenez toujours cela à compte . Montrez-le aux anges pour les amuser, ou renvoyez-leur copie .

On dit que la pièce de Du Belloy a un grand succès, mais quelle pièce ?2 Est-ce Le Siège de Calais ? Est-ce La Dame de Vergy ?

Le prince Camille 3 est revenu chez moi de Malte, où il est général des galères, avec un brave chevalier normand très aimable, qui connaît très particulièrement la présidente et qui m'en a dit de bonnes .

Ne craignez point la banqueroute du notaire ; il a été beaucoup plus mal dans ses affaires .

À propos, il serait bon que Saint-Lambert vit le petit remerciement que j'ai glissé pour lui dans l’Épître à Boileau . Je lui enverrai un exemplaire ; mais je n'ai pas assez de mains pour copier ce que mon imagination me dicte .

Je vous embrasse bien fort, et le plus tendrement du monde .

Je me suis amusé ce matin à faire une épître contre le livre des Trois imposteurs 4. Je viens de la finir . Je vous l'enverrai . Je crois l'athéisme aussi pernicieux que la superstition . »

2 Le Siège de Calais qui vient d'être représenté à bureaux fermés .

3 Le prince Eugène-Hercule-Camille de Rohan Rochefort, chevalier de Malte, grand sénéchal des galères de l'ordre de Malte (1767), législateur de la langue de France de l'ordre de Malte (1776), maréchal des camps et armées du Roi de France (1780), émigré, sert dans l'armée de Condé, puis dans l'armée autrichienne (6 avril 1737 – 1795) 4. Sans postérité.

4 Épître à l'auteur du livre des Trois Imposteurs ; la phrase qui suit est très significative : elle ouvre la voie à l'Histoire de Jenni .

Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56870299/f6.item.langEN

et : https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Histoire_de_Jenni_ou_le_Sage_et_l%E2%80%99Ath%C3%A9e

14/09/2024

Voici de petites nonnoteries qui pourront ne pas déplaire

 ... Merci Voltaire . A l'heure où on dévoile les actes sexuels délictueux de l'abbé Pierre, voici quelques réflexions sur les apôtres dont la sexualité est parfaitement occultée par l'Eglise officielle , elle qui désire uniquement le célibat pour les prêtres   : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/02/dictionnaire-ph...

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin

Comment se porte notre cher philosophe ? Quand viendra-il chez nous faire ses Pâques ? On a écrit encore fortement à M. de La Borde .

Voici de petites nonnoteries 1 qui pourront ne pas déplaire . On l'embrasse bien tendrement.

11è mars 1769.

W. 2 vous prie d'en envoyer un à M. de Mailly 3. »

1 Il doit s'agir de la Lettre anonyme dont V* demandait l'impression le 7 février ; voir lettre du 7 février 1769 à Rieu : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/09/12/je-pense-d-ailleurs-que-la-reponse-vous-amusera-6514384.html

2 Wagnière, la lettre est de sa main .

3 Augustin-Joseph de Mailly (?) membre de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin-Joseph_de_Mailly