25/07/2025
J’ai vu Genève pendant quatre ou cinq ans une ville très agréable. Les choses sont bien changées
... Et c'est encore pire en Pays de Gex . L'argent rend fou et l'immobilier est ravageur . Heureusement le château du Patriarche est accueillant et agréable à visiter .
« A Pierre-Michel Hennin
16è février 1770
Ne l’avais-je pas toujours bien dit, monsieur, que vous êtes le plus aimable homme du monde ? Je vois plus que jamais la bonté de votre cœur ; le mien vous remercie bien tendrement.
Il se peut très bien faire qu’il y ait des lettres de mon ami Wagnière entre les mains des assassins 1. Mais je ne crois pas qu’il y en ait de moi. Je me souviens très bien que, lorsque vous arrivâtes dans le séjour de la discorde, et quelques mois après, les natifs s’adressèrent à moi, et que je les renvoyai à vous, comme de raison.
Lorsqu’on parla de bâtir Versoix, dix-huit natifs vinrent m’apporter leurs signatures, et s’engagèrent à y bâtir des maisons. J’envoyai leurs propositions à M. le duc de Choiseul, et je leur dis de s’adresser à vous uniquement.
Voilà la seule correspondance que j’ai eue avec eux.
Auzière, d’ailleurs, est un philosophe qui a une petite bibliothèque composée de livres suspects, hérétiques, sentant l’hérésie, remplis de propositions malsonnantes, et offensant les oreilles chastes. Il sera sans doute brûlé comme Servet avec ses livres.
Sérieusement je crains pour cet homme. Comme il est le premier qui ait voulu se retirer à Versoix, il mérite la protection de M. le duc de Choiseul. Je suis persuadé qu’il trouvera très bon que vous le favorisiez autant qu’il pourra être en vous, sans vous compromettre.
J’ai vu Genève pendant quatre ou cinq ans une ville très agréable. Les choses sont bien changées. Je ne crois pas que rien doive vous empêcher de causer avec Mme Denis, qui vous fait les plus tendres compliments.
En vous remerciant mille fois. »
1 Voltaire désigne ainsi les habitants de Genève, à cause des meurtres commis dans cette ville ; voir lettre à Jardin du 15 février :
http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/07/22/m-6556305.html
et celles à d'Argental du 19 février et à Mme Du Deffand du 21 février : https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/11/correspondance-annee-1770-partie-6.html
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Ce n’est pas leur faute si, au lieu de bâtir des maisons nécessaires, on a fait une galère dont on pouvait se passer...Je vois avec horreur tout ce qui se passe
... On peut attribuer cette réflexion aux sans abris et mal logés quand on a un ministre qui dépense tant de millions pour bâtir des prisons et garder des forbans mieux entourés d'attentions que les miséreux . Je me souviens d'un vieux clochard nantais qui , pour se faire mettre en prison au début de l'hiver, détruisait une ou deux vitrines, assez régulièrement . Faut-il en arriver là pour tous ceux qui crèvent de misère ? Combien de logements peut-on faire avec les millions gaspillés pour améliorer les taules ?
Voir : https://www.creditnews.fr/cout-des-prisons-en-france-une-facture-salee-de-4-milliards-deuros-par-an/
« A Pierre-Michel Hennin
Ceci devient sérieux, monsieur . Je regarde Auzière et tous ceux qui ont signé comme des sujets du roi. Ils se sont soumis à venir à Versoix au premier ordre de M. le duc de Choiseul. Ce n’est pas leur faute si, au lieu de bâtir des maisons nécessaires, on a fait une galère 1 dont on pouvait se passer.
J’imagine que vous pourriez écrire sur-le-champ à M. le duc de Choiseul, et lui demander ses ordres. Il y a parmi les prisonniers un parent de mon ami Wagnière que vous protégez : je n’ai pas besoin de vous le recommander. Pour moi, je donne hardiment asile à tous ceux qui viennent m’en demander ; et fussent-ils Turcs échappés des mains des Russes, je leur donnerai le couvert.
Je n’écris point à M. le duc de Choiseul. Je n’entre point dans les querelles de Genève ; je ne ferai rien que par votre avis. Je vois avec horreur tout ce qui se passe.
Ne viendrez-vous pas voir Mme Denis, qui ne se porte pas trop bien ?
Recevez les assurances de ma tendre amitié.
16è février 1770, à une heure.»
1 Il s'agit en fait d'une frégate à l'usage sur le lac Léman construite par les Français . V* la racheta plus tard pour qu'elle ne tombât pas aux mains des Genevois .
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Les battus payent l’amende
... Qu'on se le dise !
« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont
16 février [1770]
J’ignore, mon cher Cicéron, si les désordres de Genève permettront que ma lettre aille jusqu’à la poste. Les bourgeois tuèrent hier trois habitants, et l’on dit, dans le moment, qu’ils en ont tué quatre ce matin 1. Les battus payent l’amende dans la coutume de Lorry 2 ; mais, dans la coutume de Genève, les battus sont pendus, et l’on assure qu’on pendra trois ou quatre habitants dont les compagnons ont été tués. Toute la ville est en armes, tout est en combustion dans cette sage république . Il y a quatre ans qu’on s’y dévore.
Nos philosophes ont vraiment bien pris leur temps pour faire l’éloge de ce beau gouvernement ! Cela ne m’empêche pas de prendre un vif intérêt à l’horrible aventure des Perra 3. Vous pouvez, mon cher Cicéron, m’envoyer votre mémoire en deux ou trois paquets, par la poste, adressés à Ferney par Lyon et Versoix.
Je n’entends pas plus parler de ce pauvre entêté de Sirven que s’il n’avait jamais eu de procès criminel.
À l’égard de l’interdit démarié, j’ai écrit à M. de Jardin 4, greffier en chef du Châtelet, son tuteur, que je ne me chargerais des deux mille écus qu’a condition que toutes les dettes criardes qu’il a faites dans ce pays-ci, et toutes les dettes de bienséance et d’honneur, seraient préalablement acquittées ; que je lui ferais acheter un lit et quelques meubles, afin qu’il pût reparaître d’une manière décente et honorable dans le pays de Neuchâtel, et que le frère de madame l’intendante de Paris ne fit point de honte à sa famille dans les pays étrangers. J’ai laissé en dépôt, chez M. de Laleu, les deux mille écus, et je ne ferai rien sans être autorisé de son tuteur. Je crois devoir cette attention à sa famille. J’espère que, moyennant les arrangements que je prendrai, et moyennant les cinq cents francs qu’il touchera par mois dorénavant, somme qui augmentera toutes les années, il pourra se donner la considération que doit avoir un homme si bien allié. Il ne peut réparer ses fautes passées que par la plus grande sagesse.
Je vous supplie, monsieur, de parler à MM. les avocats de la commission, si vous les rencontrez, et à M. Boudot, en conformité de ce que j’ai l’honneur de vous mander.
Permettez que je vous donne ma bénédiction en qualité de capucin. J’ai non-seulement l’honneur d’être nommé père temporel des capucins de Gex, mais je suis associé, affilié à l’ordre, par un décret du révérend père général. Jeanne la Pucelle, et la tendre Agnès Sorel, sont tout ébaubies de ma nouvelle dignité.
Mille respects et mille bénédictions à Mme de Beaumont. »
1 Cette rumeur est fausse .
2 C'est peut-être un jeu de mots . Le proverbe est habituellement sous la forme : »Dans la coutume de Paris, les battus paient l'amende. » Il est possible que V* fasse allusion à un ouvrage connu de Paul-Charles Lorry qu'il a dans sa bibliothèque : Essai sur l'esprit et les motifs de la procédure criminelle, qui fait partie de la seconde à la quatrième édition du Code Pénal de Charles-Clément-François de Laverdy, 1755 .
3 En 1768, une femme de Lyon dont la fille avait disparu accusa sa voisine, Mme Perra . Ses accusations furent confirmées par le fils de cette dernière âgé de cinq ans et demi, qui décrivit en détail des scènes de violence et de débauche . Or toute l'accusation se révéla fausse . Voir : https://books.google.fr/books?id=attQIwmjd8cC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Voir les Questions sur l'Encyclpopédie « Des crimes » : https://artflsrv03.uchicago.edu/philologic4/toutvoltaire/navigate/939/1/46/
ou https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome18.djvu/286
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24/07/2025
Nous mettons tout en ordre jour et nuit ; nous espérons être bien secondés
... Paroles de faux-jeton israëlien , Isaac Herzog, rien moins que président de celle nation folle dirigée par le sanguinaire Netanyahou : https://www.lorientlejour.com/article/1470624/le-presiden...
La honte soit sur eux qui tuent par les armes et la famine horrible, ce sont des lâches qui se sont mis au niveau de leurs ennemis, et il ne leur sera rien pardonné ; des assassins ( ils ne méritent plus le nom de soldats ) qui tuent autant d'enfants et de femmes d'une manière sordide sont désormais voués à ne plus vivre tranquilles, pas plus que le Hamas qui doit disparaitre à tout jamais .
Qui tue par l'épée périra par l'épée ! J'ajoute que "qui affame un peuple aura bientôt à se rationner", Israël va immanquablement manquer d'eau un jour et sur qui pourra-t-il compter pour en avoir ?
« A Gabriel Cramer
[vers le 15 février 1770] 1
On renvoie fidèlement à monsieur Cramer la première lettre de l'alphabet et A,B,C, corrigés . On suppose qu'on a imprimé la préface et on voudrait bien l'avoir ; elle fait corps avec l'ouvrage, elle sert d'introduction, elle doit être du même caractère . Nous mettons tout en ordre jour et nuit ; nous espérons être bien secondés . Nous ne ferons pas attendre l'imprimerie un seul moment . On se recommande à monsieur Cramer de tout son cœur .
Voici encore un petit morceau pour ajouter à l'article « Adultère » à la fin 2. »
1 Le lettres à Cramer relatives aux Questions sur l'Encyclopédie sont difficiles à dater précisément . On sait que les trois premiers volumes ( A- Ciel ) portent la date de 1770, que les volumes IV-VIII (Cicéron -Supplices ) celle de 1771, et le dernier volume( Superstition – Zoroastre ) celle de 1772 . Les volumes I-III furent publiés ensemble, mais seulement à la fin de l'année, quoique Cramer eut promis par une circulaire ( dont on parlera plus loin ) qu'elles le seraient au plus tard à la mi-octobre : le 8 septembre, les Mémoires secrets disent des Remarques sur l'Encyclopédie que « cet ouvrage […] n'a point paru » et le 1er janvier 1771, la Correspondance littéraire, IX, 216, note que V* « vient d' en publier les trois premiers volumes » . D'un autre côté le 3 mars 1770, V* envoie à d'Alembert la « première feuille » des Questions ( voir : https://www.monsieurdevoltaire.com/2020/06/correspondance-avec-d-alembert-partie-57.html) et la réponse de celui-ci confirme qu'il n'a reçu qu'une feuille de 16 pages contenant l’introduction et le texte jusqu'aux « deux premières pages d'A,B,C. » on en déduit que V* commença à envoyer des fragments de manuscrit à l'imprimeur dès le début de 1770 et que le volume III ne fut achevé d'imprimer qu' à l'automne 1770 . mais il est souvent difficile ou impossible de déterminer si V* parle à Cramer du manuscrit original, de passages ajoutés, des premières ou secondes épreuves . En outre quand V* réclame « la lettre f » il n'est pas toujours possible de décider s'il se réfère au texte ou à la signature d’une feuille . Aussi voudra-t-on bien considérer que les dates proposées ne sont souvent que les approximations, au mieux .
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23/07/2025
Une légère somme, en cette occasion, est la moindre chose qu’il puisse faire
... Paroles de Rachida Dati enrichie frauduleusement par Carlos Ghosn, lui-même bel exemple de truand en col blanc : https://www.20minutes.fr/justice/4164813-20250722-rachida-dati-carlos-ghosn-renvoyes-proces-corruption
Nous n'avons évidemment pas la même notion de "légère somme" que quand on pète dans la soie et bijoutée comme un sapin de Noël Hermès .
Est-on tellement en manque d'hommes et femmes honnêtes et de valeur qu'on ne nomme ministres que des truand.e.s ? Il est vrai que le premier ministre lui-même n'est pas blanc-bleu .
https://www.facebook.com/ouestfrance/photos/le-dessin-du-...
« A Jardin 1
15è février 1770 à Ferney
Vous avez bien voulu, monsieur, servir de tuteur à M. Durey de Morsan. Je partage cet emploi depuis une année entière. Mme de Sauvigny m’ayant chargé, par deux de ses lettres, de le voir et de lui parler, j’exécutai ses ordres. Je sus qu’il ne touchait deux mille écus de revenu que depuis peu de temps, et qu’il avait fait quelques dettes à Neuchâtel : je payai les dettes qui vinrent à ma connaissance . Je l’ai gardé chez moi pendant une année entière, et je puis assurer toute sa famille que, pendant cette année, il s’est conduit avec la plus grande circonspection. Il m’a paru qu’il sentait ses fautes, et qu’il voulait passer le reste de sa vie à les réparer. Il est nécessaire que sa conduite ne fasse jamais rougir sa famille.
Premièrement il a quelques dettes criardes à payer . En second lieu, il doit donner à sa fille naturelle, qui est dans la misère, un secours dont elle a besoin . Il faut aussi qu’il aide un peu une demoiselle Nollet, nièce de M. l’abbé Nollet, de l’Académie des sciences, qui va se marier convenablement . Elle lui est attachée depuis plus de dix années, sans que jamais elle ait eu d’appointements. Une légère somme, en cette occasion, est la moindre chose qu’il puisse faire. Tout cela doit être pris sur les six mille livres d’extraordinaire que lui donne la commission nommée juridiquement pour payer ses dettes.
Je présume que ces détails monteront à cent louis d’or ou environ : il en restera assez pour acheter les meubles nécessaires, et le faire subsister honorablement à Neuchâtel, avec sa pension de deux mille écus, qui doit augmenter avec le temps.
Il est convenable que le frère de Mme de Sauvigny jouisse de quelque considération dans la retraite qu’il s’est choisie.
J’ai tout lieu de me flatter que sa famille et lui seront entièrement en repos. Je ne crains que la facilité de M. Durey. Je l’ai mandé à Mme de Sauvigny. C’est principalement cette facilité qui a causé ses fautes et ses malheurs. Son âge de cinquante-trois ans, et ses réflexions, me donnent pourtant beaucoup d’espérance.
Quoi qu’il en soit, monsieur, je ne me chargerai des six mille livres accordées par ses créanciers qu’à condition que toutes ses dettes seront payées, Mlle Nollet récompensée honnêtement, mais avec économie, et qu’on lui fera acheter probablement les meubles indispensables pour s’établir à Neuchâtel, et pour ne plus payer de loyer en chambre garnie.
Je lui ai servi de père pendant un an ; mais je le renoncerais s’il ne se rendait pas digne de la famille dont il est, et de celle à laquelle il est allié.
J’ai cru ne devoir me charger de rien sans vous avoir donné ces éclaircissements. J’attends l’honneur de votre réponse. J’ai celui d’être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre »
1 Greffier en chef du Châtelet, et tuteur de Durey de Morsan, comme le dit Voltaire dans la lettre du 16 février 1770 à Élie de Beaumont : https://www.monsieurdevoltaire.com/2015/11/correspondance-annee-1770-partie-5.html
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22/07/2025
êtes-vous toujours bien content de Toulouse ?
... Couci couça ! https://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555/
« A l'abbé Joseph Audra
Baron de Saint-Just, Professeur en
philosophie
place Mage
à Toulouse
14è février 1770
Je suis plus étonné que jamais, mon cher philosophe, de n’avoir aucune nouvelle de Sirven. M. de La Croix avait eu la bonté de me mander 1 qu’il travaillait à un mémoire en sa faveur, mais que ce Sirven voulait faire l’entendu, et qu’il dérangeait ses mesures. Je commence à croire qu’il a pris son parti, et qu’il ne songe qu’à rétablir le petit bien qu’on lui a rendu. Il a ses deux filles à quelques lieues de moi. S’il veut avoir ses deux filles auprès de lui, je leur donnerai de quoi faire leur voyage honnêtement. Si le père a besoin d’argent, je lui en donnerai aussi pour achever de réparer ses malheurs.
Je vous demande en grâce de vouloir bien faire mes compliments et mes remerciements à M. de La Croix, et l’assurer de la véritable estime que je conserverai pour lui toute ma vie.
Qu’est devenue votre Histoire universelle 2? Est-elle imprimée 3 ? êtes-vous toujours bien content de Toulouse ? avez-vous reçu un petit paquet que j’adressai pour vous à Lyon il y a quelques mois, à l’adresse que vous m’avez donnée ?
Je vous embrasse sans cérémonie, en philosophe et en ami.
V. »
1 Dans la lettre du 30 août 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2025/03/06/son-affaire-trainera-encore-longtemps.html
2 Histoire générale à l'usage des collèges, depuis Charlemagne jusqu'à nos jours, 1770, annoncée par une lettre d'Audra du 13 septembre 1769 .Voir : https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://academie-sbla-lyon.fr/Dictionnaire/entree/460/pdf&ved=2ahUKEwj05-qY0tCOAxWnRKQEHd_XIxIQFnoECBgQAQ&usg=AOvVaw1OCn4msut4o-NVkKK0msXN
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ce qu'on a jamais imprimé de plus plat et de plus ennuyeux
... Sans doute les discours de Bayrou imprimés dans le Journal Officiel ( recueil fidèle de tous les discours et interventions, même les plus minables, au sein des Assemblées ), dont l'un des plus récents : https://www.vie-publique.fr/discours/299543-francois-bayr...
Pour info : https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/accueil/...
« A Paul-Claude Moultou
On dit, mon cher philosophe, que l'Abauzit de Vernet 1 est ce qu'on a jamais imprimé de plus plat et de plus ennuyeux . Il faut qu'il y ait terriblement de Vernet dans cet ouvrage .
N'auriez-vous point pour me consoler quelques articles à nous donner pour l’Encyclopédie ? Nous vous garderions le secret si vous le voulez, et nous vous rendrions la justice qui vous est due si vous le permettez .
J'embrasse de tout mon cœur mon cher philosophe .
V.
13 février [1770]. »
1 Erreur de V* ou de Moultou ; il s'agit ici de Végobre et non de Vernet ; voir lettre du 5 mars 1768 à d'Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/10/24/assurement-il-n-est-fecond-qu-en-dissensions-et-en-sophismes-6467611.html
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