04/02/2009
Ceux qui par passe-temps se sont mis à gouverner l’État depuis quelques années.
Dimanche 1 : rien.
Lundi 2 : don de plasma, 135 donneurs de sang se sont présentés à Gex dont 11 nouveaux ; bonne collecte, bravo et merci à tous .
Mardi 3 : presque rien.
Mercredi 4 : "Vous pouvez vérifier, rien dans les mains !!..."
Pour moi-même en personne, ici parlant ,travail de déménageur, circulez, il n'y a plus rien à voir ! Place nette sur la planète et "du passé faisons table rase " comme dit mon camarade "camarade" ! Emotion du matin, le french doctor s'est fait des c.... en or dans des pays réputés pour leur démocratie . Bon c'est vrai, comme tout bon routier on ne revient jamais à vide, sacs de riz à l'aller, sacs de pognon au retour .Certains vont sans doute admirer son sens du rapatriement des fonds prêtés à ces pays en voie de développement et dont, bien évidemment, ils n'ont pas l'usage, -sinon ça se saurait ! Ah qu'il est bon d'être riche et célèbre pour un ami de l'abbé Pierre ! Ce dernier est peut être le seul capable de lui accorder l'absolution après l'avoir engueulé bien sûr : "mais c'est pas possibb.' ! ".
Aujourd'hui, petite lettre à un homme qui n'a peut-être pas bonne presse encore aujourd'hui en Corse ; dîtes-moi ce qu'il en est, SVP !
« A Daniel-Marc-Antoine Chardon
Je vous l’avais bien dit, Monsieur, que vous vous couvririez de gloire, et que votre nom serait béni par quatre cent mille personnes. Daignez au milieu des éloges qu’on vous doit, agréer mes remerciements [ dans l'affaire Sirven, il a obtenu le rapport de celle ci devant le Conseil du Roi théoriquement moins défavorable que celui de Toulouse ; Voltaire sera déçu de la suite donnée ].
J’ai l’honneur, Monsieur, de vous envoyer un petit écrit qui m’est tombé entre les mains [ son conte, l'Homme aux quarante écus ]. C’est une espèce de réponse à ceux qui par passe-temps se sont mis à gouverner l’État depuis quelques années. Je n’ose le présenter à M. le duc de Choiseul. Cela est hérissé de calculs qui réjouiraient peu une tête toute farcie d’escadrons et de bataillons, et des intérêts de tous les princes de l’Europe. Cependant, Monsieur, si vous jugiez qu’il y eût dans cette rhapsodie quelque plaisanterie bonne ou mauvaise qui pût la faire digérer gaiement après ses tristes dîners, je hasarderais de mettre à ses pieds comme aux vôtres, l’Homme aux Quarante Ecus.
Quant aux ragoûts un peu plus salés, je ne manquerai pas de vous les faire tenir entre deux plats. Ils sont tous de la nouvelle cuisine, la sauce est courte, et cela ne peut s’envoyer plus aisément qu’un pâté de Périgueux.
J’ai l’honneur d’être avec beaucoup de respect, et avec autant d’attachement que d’estime, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Voltaire
3 février 1768, à Ferney. »
Encore quelques images ayant trait à l'alimentation : pour un édenté presque complet, frugal mais connaisseur, gourmand avec mesure, ces illustrations ont un goût bien particulier , je pense .
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voltaire, sirven, choiseul, kouchner, chardon, corse, abbé