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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Je me trouve entre la France, l'Allemagne et l'Italie, à portée d'être instruit le premier de toutes les sottises qu'on

... C'est vous dire que les nouvelles quotidiennes ne manquent pas, à prendre ou à laisser, à laisser d'ailleurs le plus souvent .

Voici un illustre inconnu ,-- Martin Schultz, président du parlement européen --,à qui vous pouvez posez moult questions, et vous risquez (je dis bien risquez ) d'avoir quelques réponses après moult réunions de commissions parlementaires et faramineux  gaspillage de temps et papier , la montagne européenne accouchant souvent d'une souris quand elle ne fait pas de fausse-couche .

 Martin Schulz en 2014.

 

 

« A Etienne de Champflour 1

14è janvier 1762, par Genève, aux Délices

Je ne regarde point du tout votre lettre 2, monsieur, comme un compliment du jour de l'an ; elle m'est précieuse ; vous me serez toujours cher, et je désirerai toujours infiniment de vous revoir . Je ne manque jamais de m'informer de vous à tous ceux qui viennent d’Auvergne ; ils savent combien je m'intéresse à vous, à votre fortune, à tout ce qui peut vous intéresser . Je m'imagine qu'on peut être très heureux au pied des montagnes d'Auvergne, car je vous assure que je le suis beaucoup au pied des Alpes . Je passe mes hivers auprès de Genève, et les autres saisons dans des terres assez agréables sur la frontière . On ne peut avoir une position plus convenable à mon goût . Je me trouve entre la France, l'Allemagne et l'Italie, à portée d'être instruit le premier de toutes les sottises qu'on fait en Europe . Je vous demande pardon de vous en dire tant, mais les vieillards aiment à parler . Ce que j'aime bien davantage, c'est de vous assurer des sentiments inviolables avec lesquels je serai toute ma vie, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire. »

2 Cette lettre ne nous est pas parvenue .

 

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09/01/2017 | Lien permanent

j'aimerais mieux avoir à faire à des filles de chœur d'opéra qu'à des philosophes ; elles entendraient mieux raison

...

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'ArgentaI, Envoyé

de Parme

rue de la Sourdière

à Paris

14 juillet [1760]1

Je vous écrivis hier au soir, mon cher ange 2. Je reçois votre lettre du 9 . Je suis dans mon lit entouré de cent paquets ; on me presse pour czar Pierre Ier . Les philosophes me font enrager , ils ne savent ce qu'ils font . Ils sont désunis, j'aimerais mieux avoir à faire à des filles de chœur d'opéra qu'à des philosophes ; elles entendraient mieux raison .

J'ai à peine le temps de vous dire, mon divin ange, que vous me faites enrager sur L’Écossaise . Où est donc la difficulté de diviser en deux pièces le fond du théâtre ? de pratiquer une porte dans une cloison qui avance de 4 ou 5 pieds . L'avant-scène est alors supposée tantôt le café, tantôt la chambre de Lindane ; c'est ainsi qu'on en use dans tous les théâtres de l'Europe qui sont bien entendus . Le fond du théâtre représente plusieurs appartements : les acteurs sortent des uns et des autres, selon que le besoin l'exige ; il n'y a à cela nulle difficulté .

Pourquoi avez-vous la cruauté de vouloir que Lindane ennuie le public de la manière dont elle a fait connaissance avec Murrai ? Ce Murrai venait au café ; ce coquin de Frelon qui y vient aussi y a bien vu Lindane, pourquoi mylord Murrai ne l'aurait-il pas vue ? Ce sont ces petites misères, qu'on appelle en France bienséances, qui font languir la plupart de nos comédies . Voilà pourquoi on ne les peut jouer ni en Italie , ni en Angleterre , où l'on veut beaucoup d'action, beaucoup d'intérêt, beaucoup d'allées et venues, et point de préliminaires inutiles .

Mon cher ange, il est très plaisant de jouer L’Écossaise, mais il faut absolument imprimer deux ou trois jours auparavant la requête de ce pauvre Carré, traducteur de Hume . Songez je vous prie au paquet envoyé sous l'enveloppe de M. de Chauvelin . Je me mets à l'ombre de vos ailes .

V. »

1 L'année est portée par d'Argental sur le manuscrit .

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14/07/2015 | Lien permanent

je n'en suis pas moins sensible au mérite et aux talents

... Qui sont encore exercés, pour nous rassurer sur notre présent et notre avenir, par de jeunes humains dont quelques uns sont de ma lignée .

 Madame Irma, aurons-nous bien un avenir lumineux ?

 DSCF7449.mérite et talents.JPG

 

« A Charles-François de Bicquilley 1

à l'hôtel de la Montagne

rue Champfleury

à Paris

Au château de Tournay en Bourgogne 17 septembre 1759 2

Vous faites mieux des vers, monsieur, que vous ne choisissez vos sujets ; nous sentons bien, vous et moi, que je ne mérite pas les louanges que vous m'avez données, mais je vous avoue que je suis très flatté de ne pas déplaire à quelqu'un qui joint la bonne poésie à la bonne philosophie ; je ne suis plus à présent qu'un vieillard retiré du monde, occupé à l'agriculture, mais je n'en suis pas moins sensible au mérite et aux talents . C'est à ce titre, monsieur, que j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur,

Voltaire . »

2 La lettre à laquelle V* répond ici ne nous est pas parvenue .

 

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08/10/2014 | Lien permanent

Les homme sont pitoyables au théâtre, et je ne sais s'ils valent beaucoup mieux ailleurs

... Les femmes qui le constatent au quotidien, savent marquer leur désapprobation/dégoût , tout comme Kimia Alizadeh en Iran  : http://www.leparisien.fr/international/iran-la-seule-femm...

 

 

« A Louise-Florence- Pétronille de Tardieu d'Esclavelles de La Live d'Epinay

place Vendôme

à Paris

16è novembre 1764

Il me paraît, madame, que vous avez un curé digne de vous ; c'est vous , sans doute, qui nommez à la cure ; c'est l'homme du monde dont après vous j'ambitionne plus le suffrage . M. Dubut ou Desbuttes, car je ne sais pas précisément son nom, le remercie bien fort de ses cerisiers . Il est bien vieux, ce M. Desbuttes, mais il a le bonheur de manger les cerises de votre curé, il en jettera les noyaux au nez des superstitieux et de fanatiques qui, je crois, n'approchent jamais de votre paroisse .
Je vois que tous les climats se ressemblent, quoique les esprits ne se ressemblent pas . Si vous avez froid nous sommes gelés ; si vous avez un pouce de neige nous en avons deux pieds ; si vous perdez quelques uns de vos poulets tous les nôtres meurent ; mais vous avez des Fréron , des Pompignan, un Journal chrétien, et nous n'avons rien de tout cela . Vous vivez , madame, dans votre belle retraite avec vos philosophes ; moquez-vous des sottises de toutes les espèces ; que ne puis-je en rire avec vous ? Mais il n'y a pas moyen de rire quand on souffre tant de votre absence .

Je crois comme vous, madame, que la scène française expire aux pieds de l'opéra-comique ; il n'y a que les femmes qui la soutiennent, comme il n'y a qu'elles qui fassent les agréments de la société . Les homme sont pitoyables au théâtre, et je ne sais s'ils valent beaucoup mieux ailleurs .

Je ne peux avoir l'honneur de vous écrire et de vous remercier de ma main ; je redeviens toujours aveugle avec les neiges, je crois que je suis le premier qui ait éprouvé un aveuglement périodique . Il n'en est pas de même de mes sentiments . Mon estime et mon tendre respect pour vous ne souffrent jamais d'altération . »

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12/01/2020 | Lien permanent

Quand je mourrai, les poètes feront contre moi des épigrammes que les dévots larderont de maudissons

... Ce qui me fera une belle jambe !

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Le souffleur est déjà dans son trou

 

 

« A Claude-Germain Le Clerc de Montmercy

8 octobre 1764

L’amitié d’un philosophe comme vous, monsieur, peut consoler de toutes les sottises qu’on fait et qu’on dit chez les Welches. Je ne connaissais point ce M. Robinet 1, et je ne savais pas qu’il fût l’auteur du Traité de la Nature. Il me semble que c’est un ouvrage de métaphysique, et je suis bien étonné qu’un philosophe s’amuse à faire imprimer deux volumes de mes lettres 2 ; où aurait-il pris de quoi faire ces deux volumes ?

A l’égard des six commentateurs, il faut que ce soit la troupe qui travaille au journal chrétien ; elle ne donnera sans doute que des avis charitables et fraternels ; elle priera Dieu pour moi, et cela me fera beaucoup de bien.

On dit que tous les musiciens ont été à l’enterrement de Rameau 3 et qu’ils ont fait chanter un très beau De profundis. Quand je mourrai, les poètes feront contre moi des épigrammes que les dévots larderont de maudissons. En attendant, je me recommande à vous et aux philosophes. »

1 Né en 1735, mort en 1820. Il venait de publier des Lettres secrètes de Voltaire. (Georges Avenel.)

2 La première collection substantielle de lettres de V* parut sous le titre Lettres secrètes de M. de Voltaire, sous la rubrique Genève, 1765, en un seul volume (et non deux) . L'éditeur se donnait comme « M. L. B. » ; c'est Jean-Baptiste-rené Robinet . L'ouvrage ne donne à peu près que les lettres à Berger (1734-1748) dans un texte et à des dates également inexacts .

3 Rameau est mort le 12 septembre 1764 à 83 ans . Pour le service funèbre qui lui fut fait, voir Cuthbert Girdlestone : Jean-Philippe Rameau (1917) . v* aurait pu évoquer les dernières paroles de Rameau au prêtre qui l’exhortait : »Que diable venez-vous me chanter là, monsieur le curé ! Vous avez la voix fausse . »

Voir :https://www.francemusique.fr/personne/jean-philippe-rameau

et : http://www.academie-sabl-dijon.org/celebration/deces-de-jean-philippe-rameau-compositeur/

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27/11/2019 | Lien permanent

nous avons recommandé qu’on ne laissât point sortir le bœuf de l’écurie . On la parfume tous les jours. Nous espérons qu

... Voltaire lui aussi, logiquement, savait prescrire le confinement . Nous autres, boeufs français du XXIè siècle à deux et quatre pattes, demandons , faute d'avoir des masques, qu'on parfume nos écuries . A ce propos, comme nous n'en sommes pas à un paradoxe près, les buralistes vendeurs des "nuit gravement ... " deviennent maintenant des vendeurs de masques protecteurs , favoriser le cancer : oui, le corona-virus : non ! Saluons ces bienfaiteurs .

En musique ... avec les Stones (classifiés comme vulnérables ;-(( , si on en croit  les experts bureaucrates) : https://www.ouest-france.fr/culture/musiques/video-les-rolling-stones-publient-une-nouvelle-chanson-6816174

Compains » – Epizooties XVIIIe s.

La crèche inversée ?

Pour info : http://www.compains-cezallier.com/2797-2/epizooties-xviii...

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry, Maire et subdélégué

à Gex

3è février 1765 à Ferney

Je n’ai eu, monsieur, nulle nouvelle de MM. Lamain et Matthieu ; mais je prends beaucoup de part à la petite incommodité que M. Matthieu a dans ses chausses. Les sieurs Bacle et Galline sont toujours pour moi des êtres incompréhensibles. On les a vus passer hier à Mijoux, et vous en êtes sans doute informé. Nous avons beaucoup de fusils et quelques baïonnettes, mais nous manquons de bois pour nous chauffer. Nous avons recours à vos bontés ; vous avez bien voulu nous promettre de nous faire avoir des moules de bois à Cessy. Nous vous demandons bien pardon de notre importunité, mais nous vous supplions de nous faire dire quand nous pourrons envoyer des voitures ou quand nous pourrons faire un marché avec ceux qui fourniront et amèneront le bois.

Un habitant de Ferney, nommé Benoît L'Archevêque, a acheté des bœufs vers Allamogne 1, il y a environ six semaines ; l’un est fort malade et jette par les oreilles . On ne sait pas encore s’il est attaqué de la maladie qui règne à Saint-Genis ; nous l’avons fait visiter, et nous avons recommandé qu’on ne laissât point sortir le bœuf de l’écurie . On la parfume tous les jours. Nous espérons que le mal ne se communiquera pas.

Agréez, monsieur, les sentiments que vous a voués pour sa vie votre très humble et très obéissant serviteur.

V. »

1 Allemogne, de nos jours, fait partie de la commune de Thoiry .

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24/04/2020 | Lien permanent

il ne serait pas mal que nous dinassions et soupassions ensemble

...Nous sommes là, heureusement, à mille lieues des tweets de bas étage d'un Donald Trump ou d'un Booba .

Je me suis amusé à faire une recherche d'images à partir de ce titre : rien ! Google, si riche en data en est resté baba , il cale sur les subjonctifs tout comme nos chères têtes blondes instruites par des professeurs des écoles tout aussi ignares . L'imparfait du subjonctif ? encore eut-il fallu qu'ils le sussent  et l'écrivissent !

Image associée

Vous reprendrez bien un petit cours de français !

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry

Maire et Subdélégué

à Gex

25 [mars 1764] à Ferney

Je crois mon cher monsieur qu'il ne serait pas mal que nous dinassions et soupassions ensemble avec M. de Verny 1 . Il est temps de représenter plus fortement que jamais au Conseil, l'état de la province . Un de nos fléaux est que nos paysans abandonnent la charrue pour servir les Genevois en qualité de lapidaires et d'horlogers . On a bien défendu de faire de nouveaux vignobles ; à plus forte raison doit-on défendre au cultivateur de travailler pour l'étranger à un art très inutile 2, aux dépens de l'agriculture . Je n'ai fait au reste que jeter en hâte sur le papier mes réponses aux objections de Sédillot adoptées par M. d'Erigny.

Vous aurez sans doute dressé un mémoire détaillé dans lequel vous aurez approfondi ce que je n'ai pu qu'effleurer .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que vous connaissez

monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

2 V* ne pressent pas qu'il va lui-même développer l’horlogerie et se fera courtier en montres . Ses thèses apparemment fort peu libérales sont en accord avec un certain air du temps:le règne des physiocrates approche .

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30/04/2019 | Lien permanent

Je crois lire Les Mille et Une Nuits quand je vous lis

... Marine, vous avez l'art du mensonge tellement chevillé au corps que vous ne vous rendez même plus compte que vos étonnements ne valent pas un pet de lapin et sonnent aussi faux qu'une cloche fêlée . Tiens, en parlant de cloche , vous me rappelez votre père !

Voir : https://www.rtl.fr/actu/politique/scandale-en-autriche-ma...

et écouter : https://www.youtube.com/watch?v=F2rA7XWWit8

 

 

 

« A Joseph Uriot 1

Ferney, le 20 avril 1764 2

Je vous conseille, monsieur, quand vous décrivez les fêtes de Stougard de commencer vos récits comme la sultane :

Ma chère sœur si vous ne dormez pas .

Je crois lire Les Mille et Une Nuits quand je vous lis, mais je vous avoue que je préfère votre souverain au Calife . Je ne sais s'il a les trésors d'Aboul cassem, mais il a sûrement plus d'esprit et de goût qu'Haron al Rachild . Je suis extrêmement sensible à votre beau présent quoiqu’il augmente mes regrets de ne pouvoir être témoin de toutes ces brillantes et ingénieuses magnificences .

M. le duc de Wurtemberg a l'avantage de faire tous les ans des choses uniques 3.

Jouissez monsieur de celui d'être auprès d'un prince qui sait si bien distinguer et mettre en œuvre le mérite dans tous les genres . Le vôtre justifie particulièrement le choix qu'il a fait de vous pour transmettre son génie à la postérité .

Je suis bien sincèrement monsieur et avec plaisir .

V. »

2 Le manuscrit figure, au crayon, à la fin d'une Description des fêtes données à l'occasion du jour de naissance de Son Altesse Sérénissime Mgr le duc régnant de Wurtemberg par M. Uriot (Stougard, 1764 ) dans la bibliothèque de V* .

3 Le duc donnait chaque année en février, dans ses châteaux de Stuttgart et Ludwigsburg, des fêtes somptueuses pour son anniversaire.

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19/05/2019 | Lien permanent

est-il contrôleur-général ? Il me semble qu’on ne vieillit point dans cette place.

... NB. -- Note remise en ligne le 25/12 pour le 19/12/2018 suite à suppression de la première édition par je ne sais qui .

 

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

19è décembre 1763

Mes anges connaissent M. Crommelin, il a bien de l’esprit, il est aimable, et sans doute mes anges l’aiment. Ne pourriez-vous pas prier M. le duc de Praslin de le présenter à M. le duc de Choiseul, et de vouloir bien appuyer un mémoire que M. de Crommelin doit présenter au colonel général des Suisses 1 pour la république de Genève ? mémoire, en vérité, très-juste, très raisonnable, et qui doit réussir auprès de M. le colonel général. Je ne vous ennuierai point des détails de ce mémoire ; il s’agit de recrues 2 dont vous ne vous souciez guère, mais auxquelles je m’intéresse beaucoup. C’est une chose très essentielle pour le conseil de Genève, qui est extrêmement embarrassé.

Mes divins anges, demandez, je vous prie, quelque petite faveur à M. le duc de Praslin.

M. de Laverdy 3 est-il contrôleur-général ? Il me semble qu’on ne vieillit point dans cette place.

Respect et tendresse.

V.»

1 Le duc de Choiseul .

2 Ce problème des recrues fut traité par le conseil ; voir Archives d’État de Genève, entre le 31 octobre et le 19 décembre 1763, CCLXIII .

3 Le 12 décembre 1763, Charles-Clément-François de Laverdy a remplacé Bertin comme contrôleur-général : voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_L%27Averdy

et : https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1981_num_4_1_1437

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19/12/2018 | Lien permanent

les remontrances des parlements, leurs arrêts, leurs démissions, la pastorale de monseigneur du Puy, sont des choses for

... Au second degré bien entendu , car de prime abord c'est tristounet .

Dans ces choses réjouissantes, Voltaire aurait lui aussi épinglé l'actuel évêque du Puy monsignore Crépy qui joue au dictateur tant dans son monde clérical que profane : https://www.medias-presse.info/les-delires-de-mgr-crepy-l...

 Image associée

Ah ! religion quand tu nous tiens, la raison s'enfuit . Vive le rire .

 

 

« A Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

1er décembre 1763

L'aveugle fait ce qu'il peut pour amuser l'aveugle . Le quinze-vingt des Alpes convient que les remontrances des parlements, leurs arrêts, leurs démissions, la pastorale de monseigneur du Puy, sont des choses fort amusantes ; mais il croit que le présent conte pourrait aussi faire passer un quart d'heure de temps, attendu, comme il est très bien dit dans ledit conte, que les soirées d'hiver sont fort longues 1. Il faut que les aveugles fassent des contes, ou qu'ils jouent de la vielle 2, car si on avait perdu quatre sens, il n'y aurait autre chose à faire qu'à se réjouir avec le cinquième .

Les Alpes présentent leurs respects à saint Joseph . On suppose que M. le président Hénault jouit d'une parfaite santé ; on l'assure du plus tendre et du plus véritable attachement . »

1 Rappel de Ce qui plait aux dames , 4 : « L'hiver allonge la soirée » ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Contes_en_vers_(Voltaire)/Ce_qui_pla%C3%AEt_aux_dames

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23/11/2018 | Lien permanent

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