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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

les rois ne savent jamais le compte de leurs hommes

... Les présidents non plus !

Nicht wahr Nico ?

Et pourtant ce ne sont pas les humains qui manquent  ...

 

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« A M. Jean-Robert TRONCHIN, de LYON

Monrion, 17 décembre 1755.

Les cent mille hommes péris à Lisbonne sont déjà réduits à vingt-cinq mille. Ils le seront bientôt à dix ou douze. Il n'y a que les négociants qui connaissent leurs pertes au juste, parce qu'ils savent le compte de leurs effets et les rois ne savent jamais le compte de leurs hommes. Je suis bien étonné de la perte de vingt millions vers Orange et Arles. Tout le pays ne vaut pas cela, mais on exagère toutes les pertes. Que dites-vous du départ du grand docteur Tronchin ? 1 Il m'est venu voir, et ne m'a pas dit où il allait. Je crois l'avoir deviné. Je crois avoir deviné aussi qu'on se moque du révérend jésuite Saci ou Sassi, tout Polonais qu'il est. Messieurs de Cadix se moquent encore plus de moi.2 »

 

 

 

 

2 V* va essuyer de grosses pertes sur la Compagnie de Cadix .

 

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25/04/2012 | Lien permanent

que voulez-vous qu'on fasse quand on se trouve entre des médecins et des apothicaires, des montagnes et des fripons ?

 

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 "Comptez sur mes sentiments, et jamais sur mes compliments." : superbe formule de politesse comme on n'en sait plus faire , hélas ! A Mam'zelle Wagnière, je peux assurer qu'elle peut compter sur mes sentiments et mes compliments, même si je ne les dis pas souvent .

  

« A M. le président de RUFFEY 1

Aux Délices, près de Genève, le 23 août 1755.

Il est vrai, monsieur, que mon corps a fait un effort en se transportant à Gex, et mon âme en a fait un autre en barbouillant une tragédie chinoise. Je ne donne plus que des magots. Voilà comme on finit; mais que voulez-vous qu'on fasse quand on se trouve entre des médecins et des apothicaires, des montagnes et des fripons ? Votre intendant m'a paru tout aussi aimable qu'à vous. Si mon goût décidait de mes marches, je viendrais bien vite profiter des bontés de M. de La Marche 2, de celles de M. de La Valette, et surtout des vôtres. Mais je suis hors d'état de voyager. Il faut que je m'en tienne à mes montagnes et à mon lac.
Je me souviendrai toujours de vous dans ma solitude, où j'oublie tout le reste du monde de tout mon cœur. Comptez sur mes sentiments, et jamais sur mes compliments.

V. »

1 Germain-Gilles-Richard de Ruffey , président de la chambre des comptes du parlement de Bourgogne à Dijon , fondateur d'une société littéraire qui devint académie et dont fit partie V*. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Germain_Richard_de_Ruffey

2 Claude-Philippe Fyot de La Marche, camarade du collège Louis le Grand , et collègue de Ruffey au parlement de Dijon .

 

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18/03/2012 | Lien permanent

Je jette mon bonnet par- dessus les moulins

 Et ça me soulage schtroupfement !

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« A M. le maréchal duc de RICHELIEU

13 août [1755]

Mon héros veut-il ou dédaigne-t-il que je lui dédie mes magots de la Chine 1? Accoutumé aux hommages de l'Europe, méprise-t-il ceux de Pékin? Je le supplie de me donner ses ordres. Je les attends car, de peur d'être prévenu, je vais publier mes Magots moi-même.
Comment est-il possible que vous n'ayez pas reçu le rogaton de la Guerre de 1741? Je vous l'envoyai par Mme Denis. Je m'en souviens très-bien, et elle aussi. J'en avais fait faire trois copies une pour vous, une pour M. d'Argenson, une pour Mme de Pompadour. Il faut que le diable s'en soit mêlé . Mais de quoi ne se mêle-t-il pas?
Est-il possible encore, monseigneur, que j'ignore si vous avez reçu le paquet 2 de M. de Paulmy? Je jette mon bonnet par- dessus les moulins; je ne sais plus où j'en suis; mais mon cœur, qui vous appartient, est tranquille. »

1 L'Orphelin de la Chine .

2 La Pucelle.

 

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17/03/2012 | Lien permanent

un petit volume qui sera peut-être amusant pour ceux qui n'ont rien à faire .

Lettre écrite le 28 juillet 2011 pour parution le 30 novembre 2010.

 

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De Voltaire et Jean-Louis Wagnière

 

« A Gabriel Cramer

 

[vers le 30 novembre 1772]

 

Quelque chose qu'on fasse à Paris allons toujours notre train, Caro. Après les notes 1 nous mettrons l'Epître à Boileau, l'Epître à Horace, la Réponse d'Horace de La Harpe 2, et deux ou trois autres pièces que j'ai un peu relimées . Cela fera , comme je vous l'ai dit, un petit volume 3 qui sera peut-être amusant pour ceux qui n'ont rien à faire .

 

Ordonnez, je vous en prie, qu'on fasse la correction ci-jointe .

 

Wagnière remercie bien sensiblement monsieur Cramer de la grande Encyclopédie . »


1 « les notes » de la tragédie Les lois de Minos.

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30/11/2010 | Lien permanent

On ne sait comment faire avec les précautions …

A annoter ...

 

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« A M. de Moncrif

 

A Colmar , 24 [octobre 1754]

 

Je vois , mon aimable confrère, par votre billet du 8, que vous avez été assez heureux pour ne pas recevoir un énorme fatras que je vous avais adressé, n'osant pas l'envoyer sous le couvert de M. le comte d'Argenson . J'ai mis ainsi le dessus : à Monsieur le premier secrétaire de M. le comte d'Argenson, présumant que ce secrétaire quelconque vous rendrait sur le champ le paquet . On ne sait comment faire avec les précautions … Depuis ce temps-là, vous avez dû être ennuyé de mes lettres . Je rends grâce à ce M. Sireuil et à ce M. Royer , qui me donnent au moins le plaisir de m'entretenir avec vous .

Je fus tout ébahi hier quand on vint me dire , dans ma solitude de Colmar, que la sœur du roi de Prusse, Mme la margrave de Baireuth, m'attendait à souper, et où ? A son auberge . J'y vais en me frottant les yeux . Elle veut m'emmener en Languedoc, où elle va passer l'hiver pour sa santé . Ce ne sera pourtant pas pour elle que j'irai ; ce sera pour M. le maréchal de Richelieu, à qui je l'ai promis . Je serai d'ailleurs encore plus loin des sifflets de Prométhée . Comme je ne partirai que dans un mois ou environ , j'aurai le temps de recevoir vos dernières résolutions sur la mascarade de Pandore .

 

Croiriez-vous que cette sœur du roi de Prusse a voulu absolument voir ma nièce ? Elle lui a fait toutes les excuses possibles d'une certaine aventure de Cimbres et de Sicambres , et elle a fini par me faire un présent magnifique . Tout cela, d'un bout à l'autre, a l'air d'un rêve . Adieu ; mon attachement pour vous et ma reconnaissance sont des vérités bien réelles . »

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08/10/2011 | Lien permanent

Le mieux est de vivre pour soi, pour son plaisir, et pour ses amis ; mais tout le monde ne peut pas faire ce mieux, et c

 

Ceci est le leitmotiv de Volti ; il néglige de signaler qu'il travaille sans cesse , peut-être met-il cette activité dans le "vivre pour soi, pour son plaisir" ?

 

boules puantes imagesCAH83A92.jpgCe journal ne fait pas partie de mes lectures, mais il a le mérite d'avoir trouvé une formule évocatrice .

 

  En cette période électorale, qui invite tous les candidats à glisser des peaux de bananes sous les pas des concurrents avec boules puantes à gogo, la lecture d'une lettre de Frédéric II de Prusse, du 12 octobre 1740 , me réjouit par ces quelques vers encore actuels :

 

Vos politiques hollandais

Et votre ambassadeur français

En fainéants experts critiquent et réforment,

D’un fauteuil à duvet sur nous lancent leurs traits,

Et sur le monde entier tranquillement s’endorment.

Je jure qu’ils sont trop heureux

D’être immobiles dans leur sphère ;

Ne faisant jamais rien comme eux,

On ne saurait jamais mal faire.

Voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-avec-le-roi-de-prusse---partie-34-84570605.html
Vous modifiez les deux premiers vers à votre convenance, bien entendu !

 

 

 

Mise en ligne pour le 12 septembre 2011 d'une lettre du 12 septembre 1754 à Mme Marie-Elisabeth de Fontaine, rédigée ce jour :

http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/09/12/le-grand-point-est-que-l-etat-ait-la-paix-et-que-les-particu.html

 

 

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18/09/2011 | Lien permanent

Arlequins anthropophages, je ne veux plus entendre parler de vous... Je ne veux pas respirer le même air que vous.

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-docum...


"...un pays où l'on commet de sang-froid et en allant dîner des barbaries qui feraient frémir des sauvages ivres."

Un pays où l'on commet, toute réflexion faite et en ayant suivi une cérémonie de prière, des actes d'agression qui font frémir ...

Ce pays qui en certains lieux, qui s'étendent très vite, devient un pays de non droit, limite république bananière où c'est la pègre qui fait sa loi .

Je fais allusion ici à cette invraisemblable violence grenobloise.

Mon cher imam, ta prière pour ce regretté mais non regrettable délinquant à qui il n'a manqué que d'être assassin, ta prière, dis-je, soit est tombée dans l'oreille de sourds, soit a mis de l'huile sur le feu . Tu ne pouvais ignorer que ces jeunes salauds (je ne crains pas d'utiliser ce terme ! ) avaient promis de se venger !

Venger quoi ? Venger qui ?

Un hors-la-loi ?

Et bien s'ils sont de son bord qu'ils en subissent les conséquences !

Voltaire vous aurais haï !

Et moi, je vous traite de bestiaux imbéciles et dangereux !

Basta !!

Je ne veux plus que vous respiriez le même air que moi !

http://www.deezer.com/listen-2150174

 




 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental



Aux eaux de Rolle en Suisse par Genève 16è juillet 1766



Je me jette à votre nez, à vos pieds, à vos ailes, mes divins anges. Je vous demande en grâce de m'apprendre s'il n'y a rien de nouveau . Je vous supplie de me faire avoir la Consultation des avocats [affaire de La Barre]; c'est un monument de générosité, de fermeté et de sagesse dont j'ai d'ailleurs un très grand besoin. Si vous n'en avez qu'un exemplaire et que vous ne vouliez pas le perdre, je le ferai transcrire, et je vous le renverrai bientôt.



L'atrocité de cette aventure me saisit d'horreur et de colère . Je me repens bien de m'être ruiné à bâtir et à faire du bien dans la lisière d'un pays où l'on commet de sang-froid et en allant dîner des barbaries qui feraient frémir des sauvages ivres. Et c'est là ce peuple si doux, si léger, si gai ! Arlequins anthropophages, je ne veux plus entendre parler de vous. Courez du bûcher au bal, de la Grève à l'opéra-comique, rouez Calas, pendez Sirven, brûlez cinq pauvres jeunes gens qu'il fallait, comme disent mes anges, mettre six mois à Saint-Lazare[#]. Je ne veux pas respirer le même air que vous.



Mes anges, je vous conjure encore une fois de me dire tout ce que vous savez. L'Inquisition est fade en comparaison de vos jansénistes de Grand-Chambre et de Tournelle [chambre du parlement de Paris chargée des affaires criminelles]. Il n'y a que le diable qui soit capable de brûler les hommes en dépit de la loi. Quoi ! le caprice de cinq vieux fous [cinq juges qui firent la majorité pour la condamnation à mort : « Il y avait vingt-cinq juges, quinze opinèrent la mort et dix à une correction légère. »] suffira pour infliger des supplices qui auraient fait trembler Busisris ![roi légendaire d'Égypte qui faisait périr tous les étrangers qui entraient sur ses États] Je m'arrête , car j'en dirais bien davantage. C'est trop parler de démons, je ne veux qu 'aimer mes anges. »

 


#Dans une prétendue lettre datée du 7 juillet 1766, V* relate ce qu'il sait de l'affaire : « Un … lieutenant de l'Élection , … nommé Belleval, vivait avec la plus grande intimité avec l'abbesse de Vignancour, lorsque deux jeunes gentilshommes, parents de l'abbesse , … arrivèrent à Abbeville. L'abbesse …, trouvant … le plus jeune préférable à monsieur l'élu, … congédia celui-ci … Belleval , jaloux et chassé , résolut de se venger ; il savait que le chevalier de La Barre avait commis de grandes indécences quatre mois auparavant avec quelques jeunes gens de son age. L'un d'eux … avait donné en passant un coup d baguette sur un poteau auquel était attaché un crucifix … il sut que ces jeunes gens avaient chanté des chansons impies … on reprochait au chevalier de La barre d'avoir passé à trente pas d'une procession qui portait le Saint-Sacrement, et de n'avoir pas ôte son chapeau ...Belleval alla chez tous les témoins, il les menaça …; il força le juge d'Abbeville à le faire assigner lui-même en témoignage . Il ne se contenta pas de grossir les objets ... » Les cinq jeunes gens sont de La Barre, Gaillard d'Etallonde, Moinel, Douville de Maillefeu, Dumaisniel de Saveuse.

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17/07/2010 | Lien permanent

Croyez-moi, il faut que les sages qui ont de l'humanité se rassemblent loin des barbares insensés.

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« A Denis Diderot


23 juillet 1766


On ne peut s'empêcher d'écrire à Socrate quand les Melitus et les Anitus [Anytos et Meletos : accusateurs de Socrate] se baignent dans le sang et allument des bûchers. Un homme tel que vous ne doit voir qu'avec horreur le pays où vous avez le malheur de vivre. Vous devriez bien venir dans un pays [Clèves] où vous auriez la liberté entière non seulement d'imprimer ce que vous voudriez, mais de prêcher hautement contre des superstitions aussi infâmes que sanguinaires. Vous n'y seriez pas seul, vous auriez des compagnons et des disciples . Vous pourriez y établir une chaire qui serait la chaire de la vérité. Votre bibliothèque se transporterait par eau et il n'y aurait que quatre lieues de chemin par terre. Enfin vous quitteriez l'esclavage pour la liberté. Je ne conçois pas comment un cœur sensible et un esprit juste peut habiter le pays des singes devenus tigres. Si le parti qu'on vous propose satisfait votre indignation et plait à votre sagesse, dites un mot et on tâchera d'arranger tout d'une manière digne de vous, dans le plus grand secret et sans vous compromettre. Le pays qu'on vous propose est beau et à portée de tout. L'Uranibourg de Tycho Brahé [Frédéric II de Danemark donna à l'astronome Tycho Brahé l'île de Hveen où il construisit l'observatoire de Uraniborg] serait moins agréable. Celui qui a l'honneur de vous écrire est pénétré d'une admiration respectueuse pour vous, autant que d'indignation et de douleur. Croyez-moi, il faut que les sages qui ont de l'humanité se rassemblent loin des barbares insensés. [V* sera déçu par la réaction de Diderot]»

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23/07/2010 | Lien permanent

J'ai eu de la peine à croire cette aventure ; vous me direz que plus elle est absurde plus je la dois croire, et que c'e

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« A Jean Le Rond d'Alembert

 

28è septembre 1771

 

Mon cher ami, voici donc de quoi exercer la philosophie. La Harpe persécuté pour avoir fait un chef-d'œuvre d'éloquence dans l'Éloge de Fénelon [i]. J'ai eu de la peine à croire cette aventure ; vous me direz que plus elle est absurde plus je la dois croire, et que c'est le cas du credo quia absurdum [ii]. Cette extravagance aura-t-elle des suites ? L'Académie agira-t-elle ? Est-ce à l'Académie qu'on en veut ? La chose est-elle sérieuse, ou est-ce une plaisanterie , je vous demande en grâce de me mettre au fait, cela en vaut la peine.

 

Nous avons ici madame Dix-Neuf ans [iii] dont vous êtes le médecin. Elle a perdu de son embonpoint, mais elle a conservé sa beauté. Son mari nous a dit des choses bien extraordinaires ; tous deux sont très aimables ; ils méritent de prospérer, et ils prospèreront. Pour moi je me meurs tout doucement. Bonsoir mon très cher et très grand philosophe.

 

J'ajoute que La Harpe m'ayant pressé très vivement d'écrire à M. le chancelier, j'ai pris cette liberté, quoique je la croie assez inutile. Mais enfin, je lui ai dit ce que je pensais sur les discours académiques, sur la Sorbonne, et sur l'Encyclopédie. »

i Éloge de François de Salignac de la Motte-Fénelon, de La Harpe, sera condamné par le Conseil le 21 septembre après avoir remporté le prix d'éloquence de l'Académie.

ii Paroles inspirées par Tertullien et en général attribuées à St Augustin (par V* lui-même dans le Dîner du comte de Boulainvilliers).

iii  Mme de Rochefort d'Ally ; cf. lettre du 4 mars 1771.

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28/09/2010 | Lien permanent

une pièce nécessaire pour la justification d'un homme de mérite d'Abbeville

 

 

 

 

« A Gabriel Cramer

 

[vers le 31 décembre 1773]

 

Je prie instamment Monsieur Cramer de vouloir bien m'envoyer copie d'une petite déclaration que je lui ai remise il y a quelques mois pour être insérée à la fin du dernier volume des Questions 1 avant l'Errata. C'est une pièce nécessaire pour la justification d'un homme de mérite d'Abbeville 2, qu'on avait malheureusement accusé d'avoir eu quelque part à l'abominable affaire qui a causé la mort du chevalier de La Barre 3.

 

Monsieur Cramer n'a pas sans doute perdu ce papier qui est très important ; on lui sera très obligé. »

 

1 Questions sur l'Encyclopédie.

2 Belleval ; cf. lettre à Belleval du 13 décembre . http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/12/12/i...

 

3 V* écrira cependant à Florian, le 26 février 1774 : « Toute la famille d'Etallonde est certaine que Belleval est la première cause de l'affreuse catastrophe du chevalier de La Barre, mais elle dit qu'il s'est brouillé depuis avec le procureur du roi, et qu'alors il a changé d'avis. »

Lettre 9056 page 570 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411364t/f573.image....

 

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31/12/2010 | Lien permanent

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