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11/04/2009

il est bon d’être ferme, mais il ne faut pas être impitoyable

La beauté a de nombreuses formes et ce matin je ne regrette pas mon surf électronique ; je pense que vous partagerez mon émotion (si, si, même moi, je peux être ému ) : cadeau, no comment : http://www.linternaute.com/savoir/magazine/photo/les-plus...

 

Vous pourrez explorer le reste du diaporama, ça vaut le coup d’œil ! Avec une petite prime cadeau-bonus, non pas envoyé par une cloche de Pâques en rase-motte, mais par un blogger bien intentionné : http://www.linternaute.com/savoir/magazine/photo/

 

Bonne balade (ou ballade, je ne sais plus laquelle se fait sur deux pieds et l’autre sur mille pattes – ou pâtes comme dit mon pâtissier-). Ah ! si ça me revient, petit moyen mnémotechnique (ta mère !! - Oh horreur, je ne résiste pas à la tentation ! Vade retro jeu de mots à la c.. ! Priez pour moi pauvre blogger !! ) :donc : ballade = chanson à danser = pour danser il faut être léger = pour être plus léger, il faut deux ailes = ll ; oui, ça vient de sortir de ma cervelle en ébullition, brut de décoffrage, je livre à domicile …

 

 

 

Pour en revenir à Volti, il prône ce jour les vertus de l’union . Je crois entendre encore le slogan éructé lors d’une campagne publicitaire-présidentielle ou présidentielle-publicitaire :  « tous ensemble, tous ensemble, la, la, la,…. », et que j’ai compris comme : « tous pour moi , tous pour moi, bande de noix !!».

 

 

 

«  A Jean Le Rond d’Alembert

 

 

                            Mon cher philosophe, il est bon d’être ferme, mais il ne faut pas être impitoyable. Ne résistez plus au cri du public, et au mémoire des libraires qui sont à vos genoux. [Mémoire des libraires associés à l’Encyclopédie, sur les motifs de la suspension actuelle de cet ouvrage, Paris 1758]. Faites vous tirer à quatre, et puis donnez grâce [V* alors s’engagerait à corriger les articles redemandés et les ferait publier si Diderot l’en priait]. Mais quand vous aurez repris les rênes empêchez les déclamations. Quelle pitié ! quels plats articles à côté des vôtres !

 

                            Mandez-moi, je vous prie, quel parti vous aurez pris. J’ai à vous remercier de vos deux volumes qu’un libraire de Lausanne m’a donné de votre part [Mélanges de littérature, d’histoire et de philosophie de d’Alembert]. Ce sera l’ornement de mon petit muséum lausannois.

 

                            On dit qu’on vient de faire encore un libelle atroce contre Diderot. C’est une nouvelle raison pour que vous ne l’abandonniez pas pourvu qu’il soit entièrement uni à vous .Faudrait-il d’ailleurs que Duclos vous remplaçât ? et comment vous remplacerait-il ? Enfin mon avis est toujours que les encyclopédistes et consorts soient inséparables, qu’ils quittent tous ensemble, et qu’ils reprennent tous ensemble, et qu’ils terrassent leurs indignes ennemis.

 

                            Voltaire

                            Aux Délices 10 avril 1758. »

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