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04/12/2012

puisse la paix qu'on demande être accordée, nos rentes sur la Compagnie des Indes être payées malgré les vaisseaux qu'on nous prend, le crédit subsister malgré les emprunts et le commerce fleurir malgré les Prussiens et les Anglais

... Voilà qui est nécessaire et suffisant, et d'une troublante actualité .

 

 

 

« A Jean-Robert TRONCHIN

à Lyon

Le petit Mathieu âgé de neuf ans et demi est venu tout seul et s'est fait servir sur la route , disant qu'il était à moi et que je payerai tout . Voilà un joli enfant . Je vous demande pardon , monsieur, des inutiles embarras que je vous ai donnés 1 . Il n'y a point de poste où je n'aie des excuses à vous faire .

Il n'est que trop vrai que M. de Richelieu est chargé d'une triste commission 2. Puisse-t-elle être heureuse, puisse la paix qu'on demande être accordée, nos rentes sur la Compagnie des Indes être payées malgré les vaisseaux qu'on nous prend, le crédit subsister malgré les emprunts et le commerce fleurir malgré les Prussiens et les Anglais .

Nous avons bu à votre santé en famille avec toute la tribu dont je suis . Buvez à la mienne qui est bien chétive . Adieu mon cher monsieur .

11 août [1757] »

2 Remplacer le maréchal d'Estrées qui pourtant vient de remporter une victoire : voir lettre du 6 août 1757 à Chennevières : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/11/28/les-francais-ont-eu-l-honneur-de-coucher-sur-le-champ-de-bat.html

 

 

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