12/01/2014
les ouvriers font attendre, et le journal devient un almanach de l'année passée
.... Tout comme un Closer devient un reliquat de poubelle quand un président, soucieux de morale et bien davantage de discrétion, fait attendre des sanctions pénales .
« A Élie BERTRAND.
Aux Délices, 27 décembre 1758.
Ma foi, mon cher ami, je vous avoue que je n'ai pas lu un seul de ces journaux italiens 1. J'ai peu de moments à moi, il y a autant de journaux que de gazettes. Les livres que je lis, en petit nombre, sont du temps passé; et, pour le temps présent, je le mets à cultiver mes terres. D'ailleurs, il faut envoyer à Genève faire relier les feuilles; les ouvriers font attendre, et le journal devient un almanach de l'année passée. Je crois que je dois un louis d'or . M. Panchaud 2 veut-il bien le donner pour moi, sur cette lettre? je lui en tiendrai compte. Pardon, mille pardons; mais je suis un peu surchargé de maçons, charpentiers, jardiniers, laboureurs, Ex nitido fit rusticus 3 . Mais entièrement à vous du fond de mon cœur. »
1 Voir lettre du 18 février 1758 à Bertrand : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/06/14/qu-on-me-proposat-d-aller-tuer-des-hommes-pour-de-l-argent-s.html
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