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08/06/2016

Le luxe était permis dans le vieux testament

... Jusqu'au prélèvement confiscatoire de l'Etat qui se gave sur le dos des morts .

Le nouveau testament républicain ressemble diablement plus au code des impôts qu'à l'Imitation de Jésus-Christ . Ah que ne sommes nous tous de ces heureux Corses libres de droits de succession !

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Suivi du  Nouveau Testament Par les Nuls .

 

 

« A François Guillet, baron de Monthoux

à Annemasse

[vers 1761] 1

Je le ferai bientôt ce voyage éternel

Dont on ne revient point au séjour de la vie.

En vain vous prétendez que le Dieu d'Israël

Daignera me prêter comme au bonhomme Élie

Un beau cabriolet des remises du ciel,

Avec quatre chevaux pris dans son écurie .

Dieu fit depuis ce temps moins de cérémonie,

Le luxe était permis dans le vieux testament2

De la nouvelle loi la rigueur le condamne,

Tout change sur la terre, et dans le firmament,

Élie eut un carrosse ; et Jésus n'eut qu'un âne . »

1 La date suggérée seulement par la tonalité générale est incertaine ; une main contemporaine a noté « de Voltaire sur la religion catholique qu'il professe. »

2 V* avait d'abord écrit : Le luxe est réprouvé du nouveau testament Mais ...

 

07/06/2016

Vous êtes l'arbitre né de ce pays-ci

... Ah ! comme j'aimerais que cet arbitre soit le peuple lui-même .

Mais pour cela il faudrait qu'il soit instruit, et c'est là que je trouve l'obstacle majeur : L'Eurofoot, du pain et des jeux, des millions dépensés par les villes/régions , on se croirait revenu juste avant la décadence de l'empire romain .

A toutes les fans-zones je souhaite la pluie, sans rémission, et on verra alors ce que valent les braillards sportifs de salon . En tout état de cause, fan = fanatique, et s'il est une espèce d'humain que je déteste, c'est bien celle-ci , alors :carton rouge !

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Et rions un peu : http://www.europe1.fr/sport/euro-2016-jprefere-te-preveni...

 

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry

[vers 1761]

Vous ne sauriez croire, monsieur, combien nous sommes sensibles Mme Denis et moi à vos aimables procédés . Il est bien digne de vous d'empêcher deux hommes de se ruiner en procès . Vous êtes l'arbitre né de ce pays-ci . Nous vous attendons aujourd'hui sur les six heures . Je voudrais que ma santé me permit de vous épargner cette peine ; j'irais avec le plus grand empressement vous renouveler les sentiments tendres et respectueux avec lesquels j'ai l’honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .

Voltaire . »

 

Vous savez que je ne réponds jamais du succès

... M'a dit Didier Deschamps, ce qui prouve qu'il est encore lucide et ne peut que souhaiter que l'équipe de France, guère touchée par les soucis du quotidien, assure le minimum syndical de millionnaires en culottes courtes .

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« Au professeur Théodore Tronchin

[1761] 1

Mon cher Esculape, j'ai reçu vos ordres en revenant de Ferney . Vous croyez bien que je les ai exécutés sur-le-champ . J'ai envoyé le passeport à M. le duc de Choiseul avec les plus humbles prières et les plus pressantes . Vous savez que je ne réponds jamais du succès . Il n'appartiendrait qu'à vous d'en répondre .

La paix ne paraît pas prochaine . Cependant elle peut arriver comme une apoplexie, tout d'un coup . Tuus for ever 2.

V. »

1 La date est bien incertaine ; Moland place ce billet le 19 ou 20 mai 1762 car il est question d'un passeport dans une lettre à d'Argental du 19 mai 1762 : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-correspondance-annee-1762-partie-14-122982901.html

2 A vous pour toujours .

 

06/06/2016

c’est un créateur, c’est un homme qui a débrouillé le chaos, et ce n’est qu’à de tels génies qu’appartient la gloire, les autres n’ont que de la réputation.

... bonne ou mauvaise .

Il va falloir être encore bien patient pour reconnaître la "gloire" méritée d'un homme/une femme en notre XXIè siècle débutant .

Le chaos est là, il ne manque pas de bras pour le faire croître, des guignols-candidats aux plus hautes fonctions administratives et/ou législatives jusqu'à ceux qui les écoutent, et pire, les adulent .

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Chaos technique ! KO ideologique !

 

« A Ivan Ivanovitch Schouvalov

A Ferney 30 juin 1761

Monsieur, en attendant que je puisse arranger le terrible événement de la mort du czarovits 1 qui m’arrête, et que j’achève les autres chapitres du second volume, j’ai entrepris un autre ouvrage qui ne dérobera point mon temps, et qui me laissera toujours prêt à vous servir sur-le-champ : c’est une édition des tragédies de Pierre Corneille, avec des remarques sur la langue et sur le goût, lesquelles seront d’autant plus utiles aux étrangers et aux Français mêmes, qu’elles seront revues par l’Académie française, qui préside à cette entreprise. Ce Corneille est parmi nous, dans la littérature, ce que Pierre-le-Grand est chez vous en tout genre ; c’est un créateur, c’est un homme qui a débrouillé le chaos, et ce n’est qu’à de tels génies qu’appartient la gloire, les autres n’ont que de la réputation.

Le produit de cette édition, qui sera magnifique, est pour les descendants de Pierre Corneille, famille noble tombée dans la pauvreté. J’ai le plaisir de servir à la fois ma patrie et le sang d’un grand homme. L’édition, ornée des plus belles gravures, se fait par souscription, et on ne paie rien d’avance. Elle coûtera environ quatre ducats l’exemplaire. Plusieurs  princes donnent leur nom. Il serait bien honorable pour nous, et bien digne de votre magnificence, que le nom de Sa Majesté l’Impératrice parût à la tête. Pour le vôtre, monsieur, et pour ceux de quelques-uns de vos compatriotes touchés de vos exemples, j’ose y compter. Nous imprimons la liste des souscripteurs ; je serais bien découragé, si je n’obtenais pas ce que je demande. Chacun souscrit pour plusieurs exemplaires .2

Cette édition de Corneille, avec des estampes, me fait penser qu’il serait beau d’orner de gravures chaque chapitre de l’Histoire de Pierre-le-Grand 3; ce serait un monument digne de vous. Le premier chapitre aurait une estampe qui représenterait des nations différentes aux pieds du législateur du Nord.

La victoire de Lesna, celle de Pultava, une bataille navale ; les voyages du héros, les arts qu’il appelle dans son pays, les triomphes dans Moscou et dans Pétersbourg ; enfin chaque chapitre serait un sujet heureux, et vous auriez érigé, monsieur, le plus beau monument dont l’imprimerie pût jamais se vanter. Je soumets cette idée à vos lumières et à votre attachement pour la mémoire de Pierre-le-Grand, à votre esprit patriotique que vous m’avez communiqué. Disposez de moi tant que je serai en vie. Les étincelles de votre beau feu vont jusqu’à moi.

Que votre excellence agrée les respects et le tendre attachement de Voltaire . »

1 V* consacra la totalité du chapître X, livre II, à la condamnation d'Alexis Petroitch ; il suivit en général les idées suggérées par Schouvalov dans ses lettres .

2 Cette phrase est ajoutée entre les lignes .

3 Cette suggestion ne fut pas retenue .

 

05/06/2016

Je fuirai ce ton décisif que prennent nos jeunes auteurs, et qui ne me convient pas plus qu’à eux.

... Mais, franchement, ils s'en fichent .

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Et il en est qui les encouragent !-)  !  malepeste !p

 

 

« A Pierre-Joseph Thoulier d'Olivet

A Ferney en Bourgogne , par Genève

30 juin [1761] 1

Mon entreprise, mon cher maître, m’attache de plus en plus au grand Corneille. Je l’aime autant que vous aimez Cicéron ; et plût à Dieu qu’il eût toujours parlé sa langue aussi purement, aussi noblement que Cicéron parlait la sienne ! Vous avez un grand avantage sur moi : Cicéron n’a point fait de mauvais ouvrages, Corneille en a trop fait, je ne dis pas d’indignes de lui, je dis absolument indignes du théâtre. Je suivrai donc votre sage conseil, je ne commenterai aucune de ses comédies, excepté le Menteur, ni aucune des tragédies qui n’ont pu rester au théâtre. Ses beaux ouvrages en seront peut-être plus précieux, quand ils ne paraîtront point avec ceux qui pourraient faire tort à sa gloire.

Vous, mon cher maître, qui partagez avec l’éloquent Pélisson l’honneur d’avoir fait l’Histoire de l’Académie 2 avec autant de sagesse que de vérité, vous êtes plus à portée que personne de m’instruire si Chapelain n’a pas eu a plus grande part au jugement sur le Cid 3, jugement très équitable à mon avis en plusieurs endroits, mais qui, dans d’autres, me paraît, comme au public, un peu trop sévère. Si vous avez quelque anecdote sur le fameux procès, je vous prie de me la communiquer.

Je vous prie surtout d’assurer l’Académie que si elle se plaint de mon insuffisance dans mes notes sur le grand Corneille, elle n’accusera pas mon orgueil. Je fuirai ce ton décisif que prennent nos jeunes auteurs, et qui ne me convient pas plus qu’à eux.

Où pourrai-je trouver la lettre d’un nommé Claveret, qui dit tant de mal du Cid 4? et celle de Balzac 5, qui lui rend tant de justice ? Ne pourriez-vous point demander à M. l’abbé Capperonnier tout ce qu’il a dans la Bibliothèque du roi ? Je le rendrai fidèlement. On a déjà daigné m’envoyer des livres qui ne se trouvent que là, et je les ai rendus aussi bien conditionnés qu’on me les avait prêtés. J’aurai l’honneur d’en écrire à M. Capperonnier ; mais je me flatte qu’étant prévenu par vous, il en sera plus disposé à m’accorder ses secours.

M. de Chammeville 6 doit aimer les lettres, puisqu’il permet que vos paquets passent sous son contre-seing. Je ne doute pas qu’il ne trouve bon que son nom soit imprimé dans la liste des souscripteurs qui serviront à encourager les autres.

On rejouera bientôt Oreste 7. Je vous prierai de me dire si cette pièce sapit antiquitatem 8, et ce que j’y dois corriger pour l’impression. Je ne ferai point tort à l’Electre  de M. Crébillon, et je me ferai un grand honneur de marcher après lui.

Ama me, et Cornelium tuere et Corneliam. 9»

 

1 Toutes les éditions avant Moland placent à tort cette lettre en 1762 .

4 Jean de Claveret : Lettre du sieur Claveret au sieur Corneille, soi-disant auteur du Cid, 1637 . Voir : http://data.bnf.fr/12207433/jean_claveret/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Claveret

et : pages 7 et suiv. : https://books.google.fr/books?id=EHaUSTTQK2EC&pg=PA9&...

5 Dans sa lettre à Scudéry du 27 août 1637 : voir page 13 : http://www.romanistik.uni-freiburg.de/reiser/psf_querelle_cid.pdf

6 Philibert Thiroux de Chammeville qui avait résigné quelques mois auparavant ses fonctions de fermier général du service des postes ; voir Histoire générale des postes françaises, 1955, Eugène Vaillé .

7 La représentation qui suivit fut celle du 8 juillet 1761 ; voir : https://de.wikipedia.org/wiki/Oreste_%28Voltaire%29

8 Est dans le goût antique .

9 Aime moi et protège Corneille et Cornélie .

 

04/06/2016

quoique je ne puisse me flatter d'être connu

... Ma modestie proverbiale me souffle à l'oreille que je ne peux être complètement inconnu avec Voltaire pour parrain . Mais pas que ...

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« A Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé 1

Au château de Ferney en Bourgogne,

par Genève 29è juin 1761 2

Monseigneur, quoique je ne puisse me flatter d'être connu de Votre Altesse Sérénissime que par mon respect pour les héros de votre sang, si bien imités par Elle, permettez que j'ose demander votre protection pour une entreprise qui n'a rien de commun avec les exploits de la guerre .

L'Académie française me charge de faire une édition des tragédies de ce grand Corneille (qui arrachait des larmes au grand Condé ) . Elle sera accompagnée de notes qui pourront être utiles, puisqu'elles seront revues par elle . Cet ouvrage orné d'estampes ne s'imprime que pour ceux qui en souhaiteront des exemplaires ; et le produit sera pour les héritiers du nom de Corneille, qui n'ont pour tout bien que ce nom illustre .

Votre nom, monseigneur, est fait pour être, en tous les genres, à la tête de ceux qui pensent noblement . Je suis persuadé que Votre Altesse Sérénissime daignera agréer la liberté que je prends de m'adresser à Elle puisqu'il s'agit de faire du bien .

Si Elle permet que son nom soit imprimé au premier rang des protecteurs du grand Corneille, si Elle daigne retenir une douzaine d'exemplaires, ainsi que font la plupart des académiciens , et si Elle veut bien me faire honorer de ses ordres, je La supplie de me les faire adresser à Paris chez M. Jannel, intendant des postes .

Je suis avec un profond respect,

monseigneur

de Votre Altesse Sérénissime

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire

gentilhomme ordinaire du roi. »

2 Le destinataire est identifié grâce aux termes de la lettre ; il souscrivit pour dix exemplaires .

 

mon cher ange, j’ai mal aux yeux aussi . Je soupçonne que c’est en qualité d’ivrogne

... Et je ne cesserai pas de vous dire qu'être doué de double vue est une qualité .

 

Ze'l zure, sur la tête d'une bonne mousse !

 

 

«A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

Au château de Ferney 29 juin 1761

Mais vraiment, mon cher ange, j’ai mal aux yeux aussi . Je soupçonne que c’est en qualité d’ivrogne. Je bois quelquefois demi-setier 1, je crois même avoir été jusqu’à chopine ; et quand c’est du vin de Bourgogne, je sens qu’il porte un peu aux yeux, surtout après avoir écrit dix ou douze lettres de ma main par jour. N’en auriez-vous point fait à peu près autant ? L’eau fraîche me soulage. Qu’ont de commun les pilules de Béloste avec les yeux 2? quel rapport d’une pilule avec les glandes lacrymales ? Je sais bien qu’il faut se purger quelquefois, surtout si l’on est gourmand. Mais savez-vous de quoi les pilules de Béloste sont composées ? Toute pilule échauffe, ou je suis fort trompé ; c’est le propre de tout ce qui purge en petit volume ; j’en excepte les divins minoratifs 3, casse et manne, remèdes que nous devons à nos chers mahométans. Je dis chers mahométans, parce que je dicte à présent Zulime, que je vous enverrai incessamment ; et je suis persuadé que Zulime ne se purgeait jamais qu’avec de la casse.

A l’égard de l’autre sujet dont vous me parlez, et auquel je pense avoir renoncé, il est moitié français et moitié espagnol 4. On y voyait un Bertrand Duguesclin entre don Pèdre le Cruel et Henri de Trastamara 5. Marie de Padille, sous un nom plus noble et plus théâtral, est amoureuse comme une folle de ce don Pèdre, violent, emporté, moins cruel qu’on ne le dit, amoureux à l’excès, jaloux de même, ayant à combattre ses sujets, qui lui reprochent son amour. Sa maîtresse connaît tous ses défauts, et ne l’en aime que davantage.

Henri de Trastamara est son rival ; il lui dispute le trône et Marie de Padille . Bertrand Duguesclin, envoyé par le roi de France pour accommoder les deux frères, et pour soutenir Henri en cas de guerre, fait assembler les États généraux : las Cortès de Castille, les députés des États peuvent faire un bel effet sur le théâtre, depuis qu’il n’y a plus de petits maîtres. Don Pèdre ne peut souffrir ni las cortès, ni Duguesclin, ni son bâtard de frère Henri ; il se croit trahi de tout le monde, et même de sa maîtresse, dont il est adoré.

Bertrand est enfin obligé de faire avancer les troupes françaises ; il fait à la fois le rôle de protecteur de Henri, d’admoniteur 6 de don Pèdre, d’ambassadeur de France, et de général.

Henri vainqueur se propose à Marie de Padille, les mains teintes du sang de son frère ; et Padille, plutôt que d’accepter la main du meurtrier de son amant, se tue sur le corps de don Pèdre. Bertrand les pleure tous deux, donne en quatre mots quelques conseils à Henri, et retourne en France jouir de sa gloire.

Voilà en gros quel était mon sujet. Mes anges verront mieux que moi si on peut en tirer parti. Je me dégoûte un peu de travailler en relisant les belles scènes de Corneille. Ce n’est pas à mon âge que je pourrai marcher sur les traces de ce grand homme ; il me paraît plus honnête et plus sûr de chercher à le commenter qu’à le suivre, et j’aime mieux trouver des souscriptions pour mademoiselle Corneille que des sifflets pour moi.

Mes anges daigneront encore observer que l’Histoire générale et le Czar prennent un peu de temps, et que les détails de l’histoire nuisent un peu à l’enthousiasme tragique. Une église et des procès sont encore de terribles éteignoirs ; mais s’il me reste encore quelque feu caché sous la cendre, mes anges souffleront et il se ranimera.

Je suppose qu’ils ont reçu mon paquet pour le Saint-Père, qu’ils ont ri, que M. le duc de Choiseul a ri, que le cardinal Passionei rira : pour le sieur Rezzonico, il ne rit point. On dit que mon ami Benoît 7 valait bien mieux.

Je suppose encore que l’affaire des souscriptions cornéliennes réussira en France ; et s’il arrivait (ce que je ne crois pas) que les Français n’eussent pas de l’empressement pour des propositions si honnêtes, j’avertis que les Anglais sont tout prêts à faire ce que les Français auraient refusé. Ce serait une négociation plus aisée à terminer que celle de M de Bussy 8.

Respect et tendresse.

V. »

 

 

1 Un demi-setier est un quart de pinte, un peu moins d'un quart de litre , une chopine est une demi-pinte .

3 Les remèdes « minoratifs » sont ceux qui « purgent doucement » . Le mot attesté depuis le XVIè siècle fut refusé par l'Académie en 1762 .

4 La tragédie de Don Pèdre, qui ne fut imprimée que quinze ans après.

5 Henri II de Trastamara, roi de Castille : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_II_%28roi_de_Castille%29

6 Chez les jésuites, l'admoniteur est un maître des novices .

7 Benoît XIV, prédécesseur de Clément XIII ; voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XIV

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_XIII

8 Envoyé à Londres, comme Stanley à Versailles, pour négocier la paix. Voir lettre du 1er juin 1761 à Chennevières : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/05/01/j-ai-ete-accable-de-mille-petites-affaires-qui-font-mourir-e-5795742.html