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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

N'y aurait[-il] pas une manière plus honnête de vivre ?

... A vous tous, fraudeurs, menteurs, qui volez sans vergogne, disparaissez . Sans tarder .

20 citations sur le zèle : qualité ou défaut ? - Citons-precis.com/citations

Etre élu, est-ce une récompense ? Si oui, pas étonnant que nous soyons si souvent déçus .

 

 

« A Gabriel Cramer

[15 octobre 1766 ? ]

On vient encore , mon cher Gabriel, d'imprimer à Avignon , sous le nom de Lausanne ce recueil de mes prétendues lettres augmenté jusqu'à deux volumes 1. Il faudrait tâcher d'avoir cette rapsodie, afin de discerner le bon grain de l'ivraie . Vous pourriez alors, en donnant au public les lettres telles que je les ai écrites, faire tomber ces impertinentes éditions . Je m'imagine que ce sont des jésuites d'Avignon qui impriment ces bêtises pour gagner du pain . N'y aurait[-il] pas une manière plus honnête de vivre ?

Quand vous pourrez vous échapper pour venir me voir, je vous montrerai la véritable lettre de M. Hume sur Jean-Jacques . Vous me direz ce que je vous dois . Je vous embrasse bien tendrement . »

1Voir lettre du 15 octobre 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/01/13/m-6360082.html

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15/01/2022 | Lien permanent

ces deux rogatons... il en fera sa cour à son correspondant d’Allemagne

... L'un des rogatons est  le projet de créer une "communauté politique européenne", et il est bien accueilli par Olaf Scholz . L'autre rogaton, plus protocolaire et banal , est le rendez-vous pris pour un conseil des ministres franco-allemand en juillet ; ça ne mange pas de pain . Conclusion : on se téléphone et on se fait un casse-mie (comme on dit en pays gessien ).

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

18 janvier 1767 1

Je n’ai que le temps, mon cher ami, de vous envoyer ces deux rogatons. Ils ont fait diversion dans mon esprit quand j’ai été accablé de chagrins. Envoyez-en un exemplaire de chacun à Thieriot ; il en fera sa cour à son correspondant d’Allemagne.

J’attends de vos nouvelles, mon cher ami, sur l’affaire des Sirven et sur tout le reste. »

1 Copie contemporaine Darmstadt B. qui comporte la troisième phrase, absente dans le manuscrit .

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11/05/2022 | Lien permanent

felix qui potuit rerum cognoscere causas ! Heureux qui a pu pénétrer la cause des choses

... Par exemple, je ne comprends pas encore les causes de l'explosion du tarif de l'électricité ; dois-je me faire soigner ? Est-ce un racket institutionnel ?

 

 

« Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis

16è avril 1767

Albi nostrorum sermonum candide judex.1 

Vous êtes sûrement du nombre des élus, monseigneur, puisque vous n’êtes pas du nombre des ingrats. Vous chérissez toujours les lettres, à qui vous avez dû les principaux événements de votre vie. Je leur dois un peu moins que Votre Éminence ; mais je leur serai fidèle jusqu’au tombeau. Je suis encore moins ingrat envers vous, qui avez bien voulu m’honorer de très bons conseils sur la Scythie. J’attends de Paris mon ouvrage tartare 2, pour vous l’envoyer dans le pays des Wisigoths, quoique assurément il n’y ait dans le monde rien de moins wisigoth que vous. Le blocus de Genève retarde un peu les envois de Paris. Cette campagne-ci sera sans doute bien glorieuse ; mais elle me gêne beaucoup. Dès que j’aurai ma rapsodie imprimée, j’y ferai coudre proprement une soixantaine de vers que vous m’avez fait faire, et je dirai : Si placeo, tuum est.3

Si Votre Éminence souhaite que je lui envoie le factum des Sirven, il partira à vos ordres . Il est signé de dix-neuf avocats ; c’est un ouvrage très bien fait. On y venge votre province de l’affront qu’on lui fait de la croire féconde en parricides. C’était à un Languedochien, et non à moi, de faire rendre justice aux Sirven et aux Calas. Mais ces deux familles infortunées s’étant réfugiées dans mes déserts, j’ai cru que la fortune me les envoyait pour les secourir.

Plus vous réfléchissez sur tout ce qui se passe, plus vous devez aimer votre retraite. La grosse besogne archiépiscopale me paraît fort ennuyeuse ; mais vous faites du bien, vous êtes aimé, et il vous appartient de vous réjouir dans vos œuvres 4, comme dit le livre de l’Ecclésiaste, attribué fort mal à propos à Salomon.

Oserai-je vous demander si vous avez lu le Bélisaire de mon ami Marmontel, qu’on appelle son petit-carême ? La Sorbonne le censure pour n’avoir pas damné Titus, Trajan, et les Antonins 5. Messieurs de Sorbonne seront sauvés probablement dans l’autre monde, mais ils sont furieusement sifflés dans celui-ci.

Riez, monseigneur : il faut souvent rire sous cape ; mais il est fort agréable de rire sous la barrette, felix qui potuit rerum cognoscere causas ! 6 etc.

Que Votre Éminence agrée le très tendre respect du vieux Suisse. »

1 Albus, juge sincère de nos propos ; Horace, Épîtres, I, iv, 1, avec une interversion .

2 Les Scythes .

3 Si je plais en quelque chose, cela t'appartient ; Horace, Odes, IV, iii, 24 .

4 Ecclésiaste, III, 22 .

5 La condamnation de la Sorbonne, Indiculus propositionum exerptarum ex libro cui titulus Bélisaire, ne parut qu'un peu plus tard . D'Alembert signale dans une lettre à V* du 4 mai 1767 qu'elle « vient de paraître » . Le point que V* signale ici consiste dans la huitième des trente-sept propositions condamnées par la Sorbonne .

6 Heureux qui a pu pénétrer la cause des choses ; Virgile, Georgiques, II, 90.

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15/10/2022 | Lien permanent

Où est le temps que je n’avais que soixante-dix ans ! je vous assure que je jouais les vieillards parfaitement

... Et je n'aurais pu le faire si le couperet de la retraite était tombé sur ma tête à la soixantaine .

 

 

« A Pierre-Laurent Buirette de Belloy

A Ferney, le 19 Avril 1767 1

Je suis bien touché, monsieur, de vos sentiments nobles, de votre lettre et de vos pièces 2. Il n’y a point de pièces de théâtre qui aient excité en moi tant de sensibilité. Vous faites plus d’honneur à la littérature que tous les Frérons 3 ne peuvent lui faire de honte. On reconnaît bien en vous le véritable talent. Il ressemble parfaitement au portrait que saint Paul fait de la charité 4; il la peint indulgente, pleine de bonté, et exempte d’envie . C’est le meilleur morceau de saint Paul, sans contredit, et vous me pardonnerez de vous citer un apôtre le saint jour de Pâques.

Il est vrai que nos beaux-arts penchent un peu vers leur chute . Mais ce qui me console, c’est que vous êtes jeune et que vous aurez tout le temps de former des auteurs et des acteurs. Les vers que vous m’envoyez sont charmants. J’ai avec moi M. et Mme de La Harpe, qui en sentent tout le prix, aussi bien que ma nièce. Il y a longtemps que nous aurions joué le Siège de Calais sur notre petit théâtre de Ferney, si notre compagnie eût été plus nombreuse. Nous ne pouvons malheureusement jouer que des pièces où il y a peu d’acteurs. M. de Chabanon va venir chez nous avec une tragédie ; nous la jouerons, et, dès que vous aurez donné La comtesse de Vergy , notre petit théâtre s’en saisira 5. On ne s’est pas mal tiré de la Partie de Chasse de Henri IV, de M. Collé. Où est le temps que je n’avais que soixante-dix ans ! je vous assure que je jouais les vieillards parfaitement. Ma nièce faisait verser des larmes, et c’est là le grand point. Pour M. et Mme de La Harpe, je ne connais guère de plus grands acteurs.

Vous voyez que vos beaux fruits de Babylone croissent entre nos montagnes de Scythie 6; mais ce sont des ananas cultivés à l’ombre dans une serre, loin de votre brillant soleil 7.

Adieu, monsieur ; vous me faites aimer plus que jamais les arts, que j’ai cultivés toute ma vie. Je vous remercie ; je vous aime, je vous estime trop pour employer ici les vaines formules ordinaires, qui n’ont pas certainement été inventées par l’amitié. »

1 Copie ancienne . L'édition « Lettre de M. de Voltaire à M. de Belloy », Mercure de France, juin 1767 , abrégée et non datée .

2L'édition 1 donne : de vos vers . Belloy a envoyé à V* une lettre écrite vers le 10 avril 1767 conservée dans le Mercure de France avec des « vers sur la première représentation de la tragédie des Scythes » ainsi que ses pièces Le Siège de Calais, et Gabrielle de Vergy .

3 L'édition 1 remplace tous les Frérons par certains critiques .

5 Voir une phrase de ce genre dans le dernier paragraphe de la lettre du 10 février 1767 à d'Hermenches : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2022/06/19/serait-il-possible-que-je-ne-jouisse-pas-mais-mon-coeur-sera-6387787.html

6 On rectifie le texte de l'édition Besterman qui porte de Scythe pour de Scythie .

7 Ce paragraphe manque dans le Mercure de France . La mention de Babylone fait penser à La Princesse de Babylone, à laquelle V* songeait certainement déjà ; voir en effet le début de la lettre du 22 avril 1767 à d'Argental : http://www.monsieurdevoltaire.com/2015/05/correspondance-a...

Mais bien entendu Babylone désigne ici Paris, comme c'est habituel chez V*

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21/10/2022 | Lien permanent

vostra coglioneria , et non pas vostra eccellenza lustrissima

... C'est bien ainsi que je te nomme et toujours te nommerai détestable Erdogan . Pourvu que tu te fasses éliminer !

 

 

« A János Fekete, comte de Galánta

23 octobre 1767 au château de Ferney par Genève 1

 

Au bord du Pont-Euxin le tendre Ovide un jour

Vit un jeune tendron de la race d'Orphée ;

D'un beau feu leur âme échauffée

Fit des chansons, des vers et surtout fit l'amour.

Les dieux bénirent leur tendresse ;

Il en naquit un fils orné de leurs talents ;

Vous en êtes issu . Connaissez vos parents

Et tous vos titres de noblesse .

 

Je reçus hier, monsieur le comte, vos vers, qui m'étonnent toujours; votre belle apologie des chrétiens, qui en usent avec les dames beaucoup plus honnêtement que les musulmans; et votre vin de Hongrie, dont je viens de boire un coup malgré tous mes maux, et qui est, après vos vers et votre prose, ce que j'aime le mieux. Les bords du lac de Genève, qui ne produi[sen]t que de fort mauvais vin, ont été bien étonnés du vôtre, et moi confondu d'un si beau présent, qui vaut mieux assurément que toute l'eau d'Hippocrène. Je suis bien honteux que les stériles montagnes suisses n'aient rien qui soit digne de vous. Il n'y a que des ours, des chamois, des marmottes, des loups, des renards, et des Suisses.

J'ai l'honneur de vous envoyer la faible tragédie scythe , que vous avez la curiosité de voir. Je l'adresse à M. de … sans aucune lettre particulière, et seulement avec une enveloppe à votre adresse. Si elle arrive à bon port, cela m'encouragera à vous envoyer d'autres paquets. ,

Vous renoncez donc à la dignité de chancelier, et vous donnez la préférence à celle de général d'armée. Je ne serai plus au monde quand vous commanderez, mais je vous souhaite tous les succès que votre esprit, qui s'étend à tout, doit vous faire espérer. Le roi de Prusse a commencé par faire des vers.

M. le marquis de Miranda me paraît penser très juste, et connaît fort bien son monde. Je croyais que les chambellans de la première reine de l'Europe étaient excellences de droit. J'ai été chambellan d'un roi 2 dont le grand-père tenait sa dignité du grand-père de votre souveraine mais ces chambellans-là étaient vostra coglioneria 3, et non pas vostra eccellenza lustrissima . C'est en Italie que l'eccellenza lustrissima a beau jeu.

Quelque titre que vous preniez, monsieur, je chérirai jusqu'au dernier moment de ma vie celui de votre très humble, très obéissant, très attaché et très reconnaissant serviteur. »

1 Une copie du XIXè siècle suit l'édition ; L'édition [János Fekete, comte de Galánta] Mes Rapsodies, 1780 , dont le texte a été reproduit . Dans l'édition, la lettre est suivie des mots : »Un descendant des Huns veut voir mon drame scythe » que V* a inséré dans la copie des Scythes . Quant aux vers en tête de la présente lettre, ils ne figurent pas dans l'édition  ( note de l'édition Garnier : « Les Scythes: voyez tome VI, page 261. Voltaire avait joint à l'exemplaire neuf vers qui sont dans les. Poésies mêlées, tome X, et dont voici le premier Au bord du Pont-Euxin le tendre Ovide un jour. » https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411361p/texteBrut

) ; ils réapparaissent dans la lettre du 27 mars 1775 [?]au prince de Byeloselsky-Byelosersky dont on ne possède pas davantage l'original ; voir lettre du 27 février 1775 dans https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwi9zZCXxZf_AhVjUaQEHU55BxgQFnoECAoQAQ&url=https%3A%2F%2Fexcerpts.numilog.com%2Fbooks%2F9782307359333.pdf&usg=AOvVaw24oLRh3raUcJMIqrnrRMc4

2 Frédéric II de Prusse .

3 Votre couillonnerie … votre excellence illustrissime .

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27/05/2023 | Lien permanent

soutenons toujours la bonne cause quelque temps qu'il fasse

... Le problème étant que la plupart du temps chacun défend sa propre cause au mépris de celle qui serait bonne pour la survie sur la planète .

10 idées reçues sur la sobriété des modes de vie

 

 

« A Charles-Frédéric-Gabriel Christin fils,

Avocat en Parlement

à Saint-Claude

Mon cher ami, nous sommes à cent lieues l'un de l'autre, quoique nous soyons fort près . Je ne sais comment font les courriers pour porter les lettres . Tout le monde gèle de froid, ou est malade . J'ai été dans l'un et l'autre cas . Il n'y a pas moyen de parler d'affaires . Tous ceux qui doivent de l'argent disent qu'il fait trop froid pour payer . On me parle toujours d'arrangements et on n’arrange rien . Je vois bien qu'il faudra que je pâtisse tant que dix pieds de neige couvriront la terre . Mais aussi je ferai la guerre, et j'entrerai en campagne à la belle saison .

Bonsoir, mon cher philosophe, soutenons toujours la bonne cause quelque temps qu'il fasse .

V.

9è janvier 1768. »

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04/08/2023 | Lien permanent

J'ai appris il y a très peu de temps la mort d'un homme qui m’honorait depuis plus de soixante ans de sa bienveillance

... dit Marianne en deuil , Robert Badinter est décédé, lui qui pourtant était contre la peine de mort : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Badinter

Robert_Badinter,_2013_(cropped).JPG

Un vrai homme de bien

 

 

« A Jean-Philippe Fyot de La Marche

Au château de Ferney 27 juin 1768

Monsieur,

J'ai appris il y a très peu de temps la mort d'un homme qui m’honorait depuis plus de soixante ans de sa bienveillance . J'ignore dans ma solitude si vous êtes actuellement à Dijon ou à Paris . En quelque lieu que vous soyez, souffrez que je vous demande la continuation des bontés de monsieur votre père . Moins j'ai de temps à en jouir , plus elles me sont précieuses . J'irai bientôt le retrouver (si on se retrouve) . Je voudrais être en état de faire le voyage de Dijon pour vous faire ma cour , mais les maladies qui accablent ma vieillesse ne me permettent guère d'espérer cette consolation . La seule qui me reste à présent est de vous présenter du fond de mon cœur le respect et l'attachement avec lesquels j'aurai l'honneur d'être toute ma vie,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

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09/02/2024 | Lien permanent

Les bulletins de Paris sont faits par des gens qui ramassent ce qu'ils entendent dire dans les cafés, et qui mentent pou

...

 

« A Jean Ribote-Charron, etc.

à Montauban

16è avril 1768

Il n’y a pas un mot de vrai, monsieur, à tous les bruits qui se sont répandus dans les provinces . Les bulletins de Paris sont faits par des gens qui ramassent ce qu'ils entendent dire dans les cafés, et qui mentent pour gagner de l'argent . Le Compère Matthieu est un assez mauvais ouvrage dont le dernier volume surtout est détestable . Cela est composé par un moine défroqué qui a de l'esprit, mais qui n'a pas le ton de la bonne compagnie .

On ignore encore si on doit sous l'enveloppe de monsieur l'intendant 1 en mettre une autre pour M. Baudinot son premier secrétaire .

On vous fait mille compliments sincères. »

1 S'il s'agit bien de l'intendant de Montauban, c'est Alexis-François-Joseph de Gourgues ; voir : https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc40086n

et : https://books.openedition.org/igpde/16883?lang=fr

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21/12/2023 | Lien permanent

deux cents voyageurs . Je suppose que quand deux cents sont passés, mille peuvent se glisser

...Est-ce le nombre de fraudeurs qui assisteront à l'inauguration des J. O. à Paris ?

Ou alors, comme le brament Zemmour, Marion Maréchal, le RN, LR et bien d'autres, s'agit-il des migrants redoutés ?

Pour ne pas médire idiot en se fiant aux gugusses haineux précités , se renseigner : https://www.immigration.interieur.gouv.fr/Info-ressources/Etudes-et-statistiques/Etudes/Etudes/Infos-migrations#Numeros_parus_en_2024

images.jpg

https://www.cultura.com/p-des-idees-recues-sur-l-immigration-9782343256795.html

 

 

« A Gabriel Cramer

[Vers le 5 novembre 1768]

Je ne peux encore envoyer un chariot chercher les rapsodies en trois volumes . En attendant que je puisse faire servir mes chevaux à cette expédition, je prie instamment monsieur de faire donner au porteur un exemplaire broché .

Je fais mon compliment à monsieur Cramer sur ses deux cents voyageurs . Je suppose que quand deux cents sont passés, mille peuvent se glisser . »

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16/05/2024 | Lien permanent

cette somme, je vous renouvelle ma prière de la joindre avec ce qui produit du revenu

... Conseil ou consigne de Gabriel Attal pour améliorer -si c'est encore Dieu possible- notre pouvoir d'achat en péril ?

https://www.midilibre.fr/2024/06/16/legislatives-2024-que...

 

 

 

« A Gaspard-Henri Schérer et Cie

Banquier

à Lyon

Je vous prie, monsieur, de vouloir bien me mander si vous avez quelques nouvelles touchant la lettre de six mille livres présentée à Paris à M. de Laleu. En cas que vous ayez touché cette somme, je vous renouvelle ma prière de la joindre avec ce qui produit du revenu. Je n'ai pas besoin actuellement d'argent comptant .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Voltaire.

A Ferney 7è décembre 1768. »

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16/06/2024 | Lien permanent

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