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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Vous me paraissez si honnête homme monsieur que je me confierai à vous, quoique vous autres ministres, en général, ne va

... En général, et bien souvent aussi en particulier .

Que vaut Valls (veaux, vaches, cochons, couvées )? Oserai-je lui confier la direction de la nation ? et par conséquent d'une part de mon quotidien ? A priori, non !

L'opération séduction commence, le plus difficile étant de convaincre ceux de son propre parti . On n'a pas fini de rigoler . PS = Primaires Sanglantes .

En attendant, qui va être le/la premier(e) ministre qui en moins de six mois va avoir le droit de toucher une retraite qu'un ouvrier ne peut avoir après 35 ans de travail ?

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« A Bernard-Louis Chauvelin

A Ferney 6 décembre [1761]

Tout ce qui me fâche à présent dans ce monde, je l'avoue à Vos aimables Excellences, c'est qu'il y ait deux rôles de femme dans la plupart des pièces, car où trouver le pendant de Mme Chauvelin ? Je sais quel est son singulier talent ; mais si elle daigne jouer Andromaque, que devient Hermione ? Et si elle fait Hermione, il faut jeter Andromaque par la fenêtre . Elle est comme l'Arioste, se sto , chi va, se vo, chi sta ?1

Vous me paraissez si honnête homme monsieur que je me confierai à vous, quoique vous autres ministres, en général, ne valiez pas grand chose . Un certain Tancrède fut confié à M. le duc de Choiseul, et ce Tancrède encore tout en maillot courut Versailles, Paris et l'armée . Vous voulez mon œuvre des six jours . Je pourrai bien me repentir de mon œuvre comme Dieu 2, mais je ne me repentirai pas de l'avoir soumis ou soumise à vos lumières et à vos bontés . Reste à savoir comment je vous le dépêcherai, et comment vous me le redépêcherez . N'y a-t-il pas un courrier de Rome qui passe toutes les semaines par Lyon et par Turin ? Ne pourriez-vous pas faire écrire à M. Taboureau, directeur de la poste de Lyon, de vous faire tenir un paquet cacheté qui viendra de Genève, contenant environ seize cents vers qui ne valent pas le port ? »

1 Si je reste, qui va ? Si je vais , qui reste ?

 

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06/12/2016 | Lien permanent

Les États se signalent par des encouragements plus utiles que des batailles

...

 

« A Louis-Paul Abeille

A Ferney, 7 octobre [1762] 1

Ne jugez pas, monsieur, de ma reconnaissance par le délai de mes remerciements . Des spectacles qu'il a fallu donner chez moi, par complaisance autant que par goût, m'ont pendant quelque temps détourné de l’agriculture .

Post habui tamen illorum mea seria ludo .2

Je profite des premiers moments d'un loisir nécessaire à mon âge et à ma mauvaise santé, pour vous dire que je n'ai pas seulement lu avec plaisir mais avec fruit le livre dont vous avez bien voulu m'honorer 3. Ce sera à vous, monsieur, que je devrai des prés artificiels . Je les fais tous labourer et fumer . Je sème du trèfle dans les uns et du fromental dans les autres . Tout vieux que je suis, je me regarde comme votre disciple . On défriche, dit-on, une partie des landes de Bordeaux 4, et on doute du succès . Je ne doute pas des vôtres en Bretagne . Les États se signalent par des encouragements plus utiles que des batailles . Vous partagez cette gloire . Soyez persuadé, monsieur, de la reconnaissance respectueuse avec laquelle j'ai bien sincèrement l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire . »

1 La copie par Abeille se trouvait en possession du petit-fils du destinataire, le chevalier de Livois . La date est fixée par celle de la lettre du même jour à Pinot Duclos .

2 J'ai fait passer mes affaires sérieuses après leur divertissement ; Virgile, Églogues, VII, 17 .

3 Ouvrage anonyme d'Abeille et de Jean-Gabriel Montaudouin : Corps d'observations de la Société d’agriculture, de commerce et des arts établis par les États de Bretagne, 1760, suite e la partie envoyée en janvier 1761 . Voir : http://presselocaleancienne.bnf.fr/ark:/12148/cb450342291

4 Voir Bordeaux au XVIIIè siècle, 1968 , par François- Georges Pariset . Voir : http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1971_num_129_2_5091_t1_0154_0000_3

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01/09/2017 | Lien permanent

Il vaut mieux employer mon temps à perfectionner ma pièce qu'à la défendre

... Soit dit en passant, ce que devraient faire bien des gens de spectacle et de lettres .

 

Mis en ligne le 9/8/2017 pour le 18/10/2015

 

« A Claire-Josèphe-Hippolyte Léris de La Tude Clairon

18 octobre 1760 1

Je ne conçois pas mademoiselle comment on a pu vous dire qu'il y a de l'inconséquence dans les reproches qu'Aménaïde fait à son père au 4è acte . Vous avez senti sans doute qu'Aménaïde ne s'emporte que quand son père s'oppose à l'idée d'aller trouver Tancrède . Aussi ces nouveaux emportements loin de contredire ces vers :

Votre vertu se fait des reproches si grands etc.2

sont la conduite évidente de ce sentiment . Elle n'ose d'abord dire à son père tout ce qu'elle retient dans son cœur par respect ; et enfin ce respect cède à la douleur . Voilà la marche du cœur humain . Je vous demande en grâce de ne point écouter les fausses délicatesses de tant de mauvais critiques et de vous en rapporter à votre propre sentiment . Il doit être celui de la nature .

J'ignore encore pourquoi on a dit que votre situation au 2è acte n'était pas intéressante avec votre père . Tout ce que je sais c'est que le père a été chez moi très intéressant à ce second acte . Il pleurait et faisait pleurer . J'ai vu aussi l'effet de la fin . Les fureurs d'Aménaïde seraient écourtées (ce qui est le plus grand des défauts) si elle ne repoussait pas son père, à qui elle demande pardon le moment d'après . Les fureurs d'Oreste sont froides, parce qu'Oreste est seul, parce qu'il n'y a pas d'objet présent qui cause ces fureurs, parce que ces fureurs ne sont pas nécessaires, parce qu'on s'intéresse médiocrement à lui . C'est ici tout le contraire .

J'aurais bien d'autres choses à vous dire mais je crains d'abuser de vos bontés . Il vaut mieux employer mon temps à perfectionner ma pièce qu'à la défendre ; et d'ailleurs vous avez une autre pièce à jouer . Rien ne réussira que par vous . Recevez parmi tant d'autres hommages ceux du vieux Suisse. »

1 L'édition Cayrol la date du 14 .

2 Tancrède , IV, 6 .

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18/10/2015 | Lien permanent

je n'ai à faire qu'à des gueux ou à des fripons dans ce pays de Gex

... Mon pauvre Voltaire, tu sais, ça n'a guère changé depuis ton époque, les gueux sont ceux qui travaillent sur le territoire français, les fripons sont ceux qui gagnent si bien leur vie côté suisse qu'ils planquent leur argent dans les banques helvètes .

 

Fakir-FC-45.jpg

http://candide.ferney-candide.fr/?page_id=2338

 

 

 

[Destinataire inconnu]

 [juillet-août 1759]

[…] J'ai promis de tirer ce pauvre diable de prison 1. Il faut tenir ma parole . La tête me tourne, je n'ai à faire qu'à des gueux ou à des fripons dans ce pays de Gex […] et j'aurai toujours de quoi y vivre avec M. de La Trimouille 2 et Dorothée […]

V. »

2 Allusion à La Pucelle : http://www.monsieurdevoltaire.com/article-la-pucelle-d-orleans-chant-quatorzieme-85337813.html

Charles-René-Armand de La Trimouille. Il fut pair de France, membre de l’Académie française, et mourut en 1741.

V* à la présidente de Bernières , juillet 1724 : « ...je vous dirai pourquoi M. de La Trimouille est exilé de la cour. C’est pour avoir mis très-souvent la main dans la brayette de Sa Majesté très-chrétienne. Il avait fait un petit complot avec M. le comte de Clermont de se rendre tous deux les maîtres des chausses de Louis XV, et de ne pas souffrir qu’un autre courtisan partageât leur bonne fortune. M. de La Trimouille, outre cela, rendait au roi des lettres de Mlle de Charolais, dans lesquelles elle se plaignait continuellement de Monsieur le Duc. Tout cela me fait très-bien augurer de M. de La Trimouille, et je ne saurais m’empêcher d’estimer quelqu’un qui, à seize ans, veut besogner son roi et le gouverner. » (http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Voltaire_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes_Garnier_tome33.djvu/129)

 

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29/08/2014 | Lien permanent

en restitution des frais et des fruits

... En attendant les fruits frais, faisons mettre en primeur au comptoir des banques des frais ayant porté fruit en toute malhonnêteté et contrats léonins .

Par ici l'artiche, enfin ...

remboursement frais bancaires.jpg

 

 

 

« A Bordier

Aux Délices 3è avril 1760 1

M. de Voltaire envoie, au nom de Mme Denis, à monsieur le procureur Bordier la pièce ci-jointe, du procureur de Gex, qui fait voir que l'affaire du sieur Choudens est pendante au tribunal de Gex ; la vente du domaine du sieur Choudens fut passée au pays de Gex, entre noble dame Denis et sieur Choudens . Noble dame Denis a payé au dit sieur fort au delà de ce qu'elle lui doit ; on a fait plusieurs saisies entre les mains de la dite dame, de sorte que c'est le dit sieur Choudens qui est aujourd'hui redevable ; en outre le dit Choudens a vendu à la dite dame plusieurs pièces de terres qui ne lui appartenaient pas et pour lesquelles il y a procès à Gex, en restitution des frais et des fruits . Spécialement le sieur Pasteur réclame un pré et un champ, qui lui appartiennent, et que le sieur Choudens a vendus, comme à lui appartenant, lesquels pré et champ sont la meilleure partie de la terre . »

1 Manuscrit original : Maximilien Horngacher, Genève .

Le destinataire de cette lettre était un des quatre fils (André, Pierre, Ami, Guillaume ) de Guillaume Bordier (mort en 1727) et d’Olympe de Choudens ; leur fille Olympe, avait épousé Marc de Choudens . Sur l'affaire Choudens, voir lettre du 24 décembre 1759 à Balleidier : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/01/03/quel-delai-on-peut-avoir-pour-repondre-aux-mensonges-averes-5525062.html

du 25 avril 1760 à François de Bussy : « L'oncle et la nièce , monsieur, vous supplient , monsieur de vouloir bien faire renvoyer le mémoire ci-joint apostillé à M. de Montpéroux . Nous lui remettrons les pièces probantes . »,

et du 7 mai 1760 à François Tronchin . «  Nous prions monsieur le trésorier de vouloir bien spécifier dans le reçu les causes de l'échute et la mainlevée afin que nous produisions cette quittance à Gex pour opérer la liquidation des fonds vendus par le sieur Choudens, à lui non appartenant . »

 

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03/04/2015 | Lien permanent

Cette année sera encore rude

... Ce ne sont pas les chômeurs qui diront le contraire .

Tout ceux qui attendent une/des solution(s) miracle(s) du gouvernement feraient bien mieux d'y réfléchir à plein neurones, -enfin ceux qui leur restent en état de marche,- avant de voter pour les départementales . Je ne souhaite pas de mal à mes concitoyens, mais je suis à la fois satisfait et inquiet pour les cantons qui tomberont (je dis bien "tomberont") sous la coupe FN-RBM , satisfait car enfin on les verra à l'oeuvre et on ne se contentera plus de yaka . Je mets dans le même défi une droite méli-mélo-ni-ni prétendument menée par un vibrion c(h)olérique sarkozien .

 chomeurs.jpg

 

« A Ami Camp

banquier

à Lyon

Je n'ai qu'un moment mon cher monsieur pour vous dire que je tire sur vous et sur M. Tronchin 20 mille livres tournois à l'ordre de MM. Beaumont et Fatio . L'affaire s'est faite en un moment . C'est pour la tontine de Genève 1, affaire qui m'a paru convenable et dans laquelle on assure au moins quelque chose à ses héritiers . Cette année sera encore rude . Je vous prie de ne me pas oublier dans vos lettres à votre ami .

Votre très humble et très obéissant serviteur .

V.

28 mars [1760] 2»

1 L'emprunt lancé à cette époque par Urbain Roger en faveur du Danemark n’était pas une tontine, selon Herbert Lüthy , «  La République de Calvin et l'essor de la banque protestante en France » (Schweizer Beiträge zur allgemeinen Geschichte, 1953 ) . Voir page 2 :http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/IUE00051.pdf .

Il faut cependant noter qu'un emprunt sous forme de tontine, d'un montant de trois millions de francs avait été lancé en France en vertu d'un édit du 17 décembre 1759 ; une partie de cette somme fut peut-être placée selon l’usage, à Genève ; voir L. Gustav Du Pasquier « Die Entwicklung der Tontinen bis auf die Gegenwart », 1920 .

2 La date est complétée sur le manuscrit .

 

 

 

 

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26/03/2015 | Lien permanent

Je suis tout prêt sans doute , mon cher monsieur, à tirer la commune de Fernex ou Ferney, du bourbier

... Disent chacun à leur tour les candidats à la mairie de Ferney, depuis des décennies, et aussi à la communauté de communes du Pays de Gex  . Bien évidemment , chaque fois, ce qui cloche est dû au  prédécesseur n'a pas été à la hauteur, mais on va voir ce qu'on va voir, nom de Zeus !

 DSCF6710 sortir du bourbier.png

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry maire

et subdélégué de Gex

à Gex

[vers le 15 novembre 1759]

Je suis tout prêt sans doute , mon cher monsieur, à tirer la commune de Fernex ou Ferney, du bourbier où le chicaneur Budée de Montréal 1 l'avait plongée, et quoiqu’il ne me reste que très peu d’argent, attendu qu'on me pille de tous côtés, cependant je paierai volontiers pour ces malheureux 2.

J'ai passé l'acte dans cette vue, mais suivant le bon plaisir de monsieur l'intendant . Il faut donc qu'il réforme son bon plaisir , il faut donc qu'ayant ordonné que tout le village se cotise, il ordonne à présent que les communiers empruntent . Je laisse à vos bons soins, à votre prudence et à vos bontés l'arrangement de cette petite affaire . Tout ce que vous déterminerez sera bien fait . Vous êtes accoutumé à débrouiller des choses plus difficiles, et vous mettez partout de la facilité et de la justice . Quand vous voudrez me communiquer vos idées et vos ordres sur le très inculte et très misérable pays de Gex, je tâcherai de marcher à votre suite . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments d'estime et de confiance qu'on vous doit monsieur

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire »

 

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25/11/2014 | Lien permanent

cela ne peut ni se comprendre, ni être assez déploré ; une faute de jugement fait donc le deuil et la ruine de la France

... J'ose espérer que ceci ne s'appliquera pas aux décisions/indécisions/vals(es) hésitations gouvernementales .

 

 

 

« A Marie-Ursule de Klinglin, comtesse de Lutzelbourg

Par Genève au château de Tournay

pays de Gex 14 août 1759

Ma douleur, madame, est encore plus forte que ma maladie . Il faut que mon état me permette au moins de dicter mes sentiments , si je ne peux les écrire moi-même . Je partage toute votre inquiétude . Vous avez sans doute dépêché un exprès pour vous informer du sort de monsieur votre fils . J'ai été saisi à la nouvelle de cette abominable journée 1, s'il est vrai que M. de Contades ait exposé son armée à une batterie de 80 canons , comme on le dit, cela ne peut ni se comprendre, ni être assez déploré ; une faute de jugement fait donc le deuil et la ruine de la France ! Vos chagrins dans ce moment occupent toute mon âme . Si vous avez un moment à vous , je vous demande en grâce d'envoyer chercher Collini et de m'instruire par lui de l'état de votre fils et du vôtre . Adieu, madame, ceux qui disent que tout est bien, sont des fanatiques bien haïssables . Ce que je souffre de corps et d'esprit, m'empêche de vous en dire davantage, mais je n'en suis pas moins sensible à tout ce qui vous touche, et personne ne vous est attaché, madame, avec un plus tendre respect que moi .

L'ermite des Délices V. »

1 Dans la bataille de Minden, du 1er août 1759, dans laquelle l'armée française sous les ordres du marquis de Contades subit une défaite décisive de la part de l'armée anglo-allemande commandée par Ferdinand de Brunswick . Mais la façon dont V* présente les faits est inexacte . C'est l'infanterie anglaise qui, quoique exposée au feu de l'artillerie de Contades, défit la cavalerie française et l'aurait peut-être mise en déroute sans l'indiscipline de Lord George Sackville .

 

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14/09/2014 | Lien permanent

Mon cher ami, je vous envoie mon précurseur

...

terre lune précurseur.png

 

 

« A Nicolas Pierron 1

Aux Délices 16 décembre 1759 2

Mon cher ami, je vous envoie mon précurseur 3. Mon régime, malgré toutes mes incommodités, me mettra l'été qui vient en état de venir vous remercier de toutes les marques d'amitié qu'il a reçues de vous . Je prends sur moi le bien que vous lui faites et je partage sa reconnaissance . Vous aurez en lui un homme très attaché . Plus vous le connaitrez, plus vous verrez combien il mérite votre bienveillance . Je lui ai donné une lettre pour Son Altesse électorale ; je me flatte que vous lui procurerez l'honneur de la présenter ; il ne veut avoir d'obligation qu'à vous . Je vous prie, mon cher monsieur, de présenter mes respects à M. le baron de Beckers et à tous ceux qui voudront bien se souvenir de moi dans votre aimable cour . Je serai toute ma vie avec l'amitié la plus véritable, votre très humble et très obéissant serviteur .

V. »

2 Copie par Collini ; sur le manuscrit, Collini a porté la mention : « copie d'une lettre de M. de Voltaire à M. Pierron, à Mannheim ; au sujet de M. Collini qui allait partir de Strasbourg pour se rendre à Mannheim . »

3 Collini .

 

 

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26/12/2014 | Lien permanent

supposé qu'on puisse dessiner quelque moment heureux de ces pièces malheureuses

... Comme dans : http://www.20minutes.fr/television/1932007-20160927-mario...

ça me semble difficile, quasi impossible! pourtant il doit bien y avoir quelques scènes plus détendues, sinon ce serait in(sou)tenable , enfin je le suppose car je dois vous avouer que je n'ai que rarement le coeur de suivre ce type d'émissions . Leurs sujets , pour moi, n'ont pas besoin de l'image télévisée, l'information écrite me suffit, je suis peut-être trop critique , saturé de scénarios dramatiques jusqu'à plus soif .

 Dessine moi un zébu

 Pas de mélo !

 

« A François de Vosges

[8 octobre 1761] 1

Je prie monsieur de Vosges d'être persuadé de mon estime et de ma reconnaissance .

Il a rectifié avec beaucoup de goût l'estampe pitoyable qui était à la tête d'Oedipe .

Il pourrait dessiner et graver, s'il le veut bien , Sophonisbe à qui on présente la coupe de poison ;

Pompée qui, dans Sertorius, brûle les lettres, etc. ;

don Sanche d'Aragon, qu'on veut empêcher de s'assoir ;

Nicomède qui apaise une sédition ;

Œdipe , suivant le dessin ci-joint ;

la Toison d'Or, un dragon et deux taureaux menaçants ;

Othon, qu'on proclame empereur, et Galba qu'on tue dans Agésilas,

 

Attila

Suréna

Pulchérie

Tite et Bérénice

 

}

 

 

 

supposé qu'on puisse dessiner quelque moment heureux de ces pièces malheureuses . »

 

1 Copie du XIXè siècle qui date « vers juin 1761 » , suivie par Clogenson . Cette lettre doit être celle dont parle V* dans la lettre du même jour à Fyot de La Marche, d'où la date retenue ici .

 

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28/09/2016 | Lien permanent

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