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Rechercher : Tâchez de vous procurer cet écrit; il n'est pas orthodoxe, mais il est très bien raisonné

Je m'en irais en Égypte comme le bonhomme Joseph si je n'avais pas ici famille et affaires

... Allez savoir pourquoi, en lisant ceci j'ai automatiquement pensé à ce cher François Mitterrand qui fuyait lui aussi, régulièrement le froid de sa mère patrie, pour séjourner avec  Anne Pingeot sous l'oeil de Ra . Avec lui aussi l'obligation de revenir jouir de sa présidentielle fonction . Et , contrairement à Joseph, sans avoir eu la visite des généreux donateurs, les rois mages .

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« A Cosimo Alessandro Collini secrétaire

intime de Son Altesse Électorale Mgr

l’Électeur palatin

à Manheim

Aux Délices 12 février [1762] 1

Mon cher Collini avez-vous autant de vent et de neige que nous en avons ici ? Plus je vis moins je m'accoutume à ces maudits climats septentrionaux . Je m'en irais en Égypte comme le bonhomme Joseph si je n'avais pas ici famille et affaires .

J'ai envoyé à Son Altesse Électorale une tragédie que j'ai faite en six jours pour la rareté du fait ; mais je la supplie de la jeter dans le feu . Je l'ai corrigée avec le plus grand soin, et je la crois à présent moins indigne de lui être présentée .

Algarotti et Goldoni me flattent qu'ils seront à Ferney au printemps . Je voudrais bien que vous pussiez y être aussi . Je vous embrasse de tout mon cœur .

V. »

1 Collini a porté sur le manuscrit la date et un bref résumé de la lettre .

 

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03/02/2017 | Lien permanent

mettre toute votre humanité, toute votre vertu, toutes vos bontés, à faire connaître la vérité

... Bonne base de  programme, non ? pour votre quinquennat M. Macron !

Nous en attendons de même des membres de votre gouvernement, bien que statistiquement les risques d'en avoir de moins sincères ne soit pas négligeable, aussi limitez en le nombre au strict nécessaire .

A suivre ...

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Un animateur ! ça manquait cruellement jusqu'à présent .

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grace Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

21 juin 1762

Mes divins anges, je suis persuadé plus que jamais, de l'innocence des Calas et de la cruelle bonne foi du parlement de Toulouse, qui a rendu le jugement le plus inique sur les indices les plus trompeurs . Il y a quelques mois que le conseil cassa un arrêt de ce même parlement , qui condamnait des créanciers légitimes à faire réparation à des banqueroutiers frauduleux . L'affaire présente est d'une tout autre conséquence ; elle intéresse des nations entières, et elle fait frémir d'horreur . On cherche toutes les protections possibles auprès de M. le comte de Saint-Florentin . On a imaginé que La Popelinière pourrait faire présenter à ce ministre la veuve Calas par André ou La Guerche .

Probablement La Popelinière m'écrira une lettre qu'il adressera chez vous . Je vous supplie de l'ouvrir . La veuve Calas qui doit venir vous demander votre protection lira cette lettre de La Popelinière, et se conduira en conséquence .

Daignez, mes anges, mettre toute votre humanité, toute votre vertu, toutes vos bontés, à faire connaître la vérité dans une affaire aussi essentielle . La poste va partir, je n'ai ni le temps, ni la force de vous parler d'autre chose, que de l'innocence opprimée, qui trouvera des protecteurs tels que vous.

Mille tendres respects .

V. »

 

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07/05/2017 | Lien permanent

C’est ce que je vous ai demandé, et je vois qu’il est impossible de le savoir

... C'est la réflexion qu'aurait pu faire Emmanuel Macron hier soir, mais pouvait-il en être autrement ?

Lorsqu'on s'adresse à une des plus détestables personnalités politiques  telle que Marine Le Pen, qui a tenté de cacher ses ordures sous le tapis d'un rire jaune, échouant à déstabiliser son adversaire , il faut bien du courage , et notre futur président en a montré .

Marine tu t'es offert le plaisir de cracher ton fiel, tu montres que tu es à l'aise dans la vindicte , et plus encore la bassesse , restes-y ! Rejoins tes semblables .

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« A Don Gregorio

Mayàns y Siscar 1

En son château d'Oliva

par Valence Es[pa]gne

Par Genève, aux Délices, 16 juin 1762 2

Monsieur,

Je ne vous écris point en chaldéen, parce que je ne le sais pas , ni en latin, quoique je ne l’aie pas oublié ; ni en espagnol, quoique je l’aie appris pour vous plaire ; mais en français, que vous entendez très bien, parce que je suis obligé de dicter ma lettre, étant très malade.

J’ai renoncé à la cour comme vous ; ne m’appelez plus aulicus 3, mais vous êtes trop generosus de toutes les façons, puisque vous avez la générosité de me fournir les instructions que je vous ai demandées. Je ne savais pas que vos auteurs eussent jamais rien pris, même des Italiens ; je les croyais autochtones en fait de littérature ; mais je sais bien qu’ils n’ont jamais rien pris de nous, et que nous avons beaucoup pris d’eux.

Entre nous, je pense que Corneille a puisé tout le sujet d’Héraclius dans Calderon. Ce Calderon me paraît une tête si chaude (sauf respect), si extravagante, et quelquefois si sublime, qu’il est impossible que ce ne soit pas la nature pure. Corneille a mis dans les règles ce que l’autre avait inventé hors des règles. Le point important est de savoir en quelle année la famosa comedia fut jouée, devant ambas maestades 4. C’est ce que je vous ai demandé, et je vois qu’il est impossible de le savoir.

Je ne sais pas pourquoi vous vous êtes donné la peine de transcrire les vers de Lope de Vega, que vous avez autrefois rapportés dans la Vie de Cervantes 5. Vous imaginez-vous donc que je ne vous ai pas lu ? Sachez, monsieur, que je vous ai lu avec grande attention, et que vous m’avez beaucoup éclairé.

Non seulement je savais ces vers, mais je les ai traduits en vers français, et je les fais imprimer au-devant 6 de la famosa comedia, que j’ai traduite aussi. Je crois qu’il suffit de mettre sous les yeux la famosa comedia, pour faire voir que Calderon ne l’a pas volée.

Vous me permettrez de faire usage du passage de maître Emmanuel de Guera 7 . Je n’omettrai pas les actes sacramentaux du pieux Calderon ; tout ce qui me fâche, c’est que ces actes sacramentaux n’aient pas fait partie des pièces amoureuses et ordurières dont le bonhomme régalait son auditoire.

Votre lettre, monsieur, est aussi pleine de grâce que d’érudition. Si vous voulez faire passer quelque instruction de votre voisinage de l’Afrique à mon voisinage des Alpes, je vous aurai beaucoup d’obligation. Soyez très persuadé qu’on ne trouve point de seigneur d’Oliva en Savoie.

Interea te plurimun facio , tibi gratias ago, vale 8.

V. »

2 D'après une minute corrigée par V* datée du 15 , suivie par les éditions ; en 1899;le manuscrit original avec initiale et formule autographes étaient en possession de José Enrique Serrano y Morales, de Valence . Le lettre de Mayans ne nous est pas parvenue .

3 Aulicus = courtisan, et generosus = généreux .

4 Les deux Majestés .

6 Ou plutôt à la suite , dans la Dissertation sur Heraclius .

8 En attendant , j'ai pour toi la plus grande considération, je te rends grâces, porte-toi bien .

 

Pour reprendre contact avec de belles choses, Jacques Loussier dont je suis fan : https://www.youtube.com/watch?v=-x6jzKpqeuw

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04/05/2017 | Lien permanent

Une maison qu'on me propose dans le voisinage de Saint Tropez me conviendrait assez pour l'hiver

... Scoop : Voltaire achète La Madrague , BB peut aller se rhabiller .

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« A Dominique Audibert 1

[17 juin 1762] 2

J'ai été très malade […] et très en peine de vous depuis que vous partîtes si vite et si enrhumé le jour que vous deviez jouer Antigone […] . Je ne suis pas fâché d'apprendre que votre goût pour la comédie augmente, cela me fait espérer qu'en revenant en Provence vous n'oublierez pas notre tripot de Ferney . Nous tâcherons de vous en faire les honneurs […] après quoi nos pourrions bien vous suivre en Provence l'hiver car je vous avoue que je commence à être las de nos glaces, de nos bises et de mes rhumatismes . Une maison qu'on me propose dans le voisinage de Saint Tropez me conviendrait assez pour l'hiver […]

[Il parle ensuite affaires.]

2Le manuscrit olographe est passé à la vente Cornuau à Paris, 23 février 1954 .La date y est donnée comme le « 17 ( ?) juin 1762 ».

 

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06/05/2017 | Lien permanent

Voilà les pièces du procès que nous vous prions tous d'imprimer sans délai

...  Suite logique de la lettre publiée hier .

Voilà ce que j'aimerais bien entendre dire par les  juges dans ces quelques affaires de notoriété publique qui nous montrent un certain pourrissement de politiciens retors et lâches .

 

 

« A Gabriel Cramer

[juin-juillet 1762] 1

Voilà les pièces du procès 2 que nous vous prions tous d'imprimer sans délai . Sacrifions la Suite du Menteur au plaisir de secourir l'innocence . »

2 Il s'agit du Mémoire à consulter et consultation pour la dame Anne-Rose Cabibel veuve Calas, et pour ses enfants, daté du 23 août 1762, 70 pages ; voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k132736x.r=%22Calas%2C+Jean+1698-1762%22.langFR

 

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20/05/2017 | Lien permanent

C'est un homme qui ne convient ni dans une république ni dans un royaume ni dans une société

... Aussi, monsieur le président, nous avons raison de ne point choisir tel et untel pour occuper quelque fonction que ce soit dans notre gouvernement " .[Edouard Philippe à Emmanuel Macron, fiction réaliste ou réalité fiction ? ]

Je n'ose imaginer ce que deviendrait la France avec un ministre de l'acabit de Jean-Jacques Rousseau, et des Jean-Jacques, malheureusement nous n'en avons que trop, et des Voltaire pas assez .

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Qu'a-t-il été fait depuis deux ans ? quelle est la réponse ?

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 30 juin 1762] 1

Puisque ce bâtard du chien de Diogène est malheureux, il faut lui pardonner . Mais s'il vient à Genève 2 il sera encore plus impudent et plus insensé qu'il ne l'était dans son village auprès de Paris . C'est un homme qui ne convient ni dans une république ni dans un royaume ni dans une société . Il faut que Tronchin le purge, que Cabanis le taille, mais qui le corrigera .

Je crois que votre libraire de Lyon a pris Thieriot pour Rousseau . C'est bien se méprendre . Je ne vois point venir de feuille de Polyeucte . Si vous avez entrepris quelque autre ouvrage, que n’employez vous Grasset ? pour Dieu cher Gabriel dépêchons, la vie est courte . »

1 Manuscrit olographe ; et lettre selon l'édition Marie . Rousseau avait quitté Montmorency le 9 juin 1762, dès qu'il eût été informé par ses amis que son arrestation avait été ordonnée ; il était à Yverdon vers le 14, et V* le savait vers le 26 juin (voir P.S. de la lettre du 26 juin 1762 à Damilaville .

2 Le bruit avait couru vers cette date que Rousseau était à Genève .

 

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17/05/2017 | Lien permanent

Quelque parti que vous preniez je vous recommande l'infâme . Il faut la détruire chez les honnêtes gens, et la laisser à

...

 

« A Denis Diderot

25 septembre [1762] 1

Eh bien illustre philosophe, que dites-vous de l'impératrice de Russie ? Ne trouvez-vous pas que sa proposition est le plus énorme soufflet qu’on pût appliquer sur la joue d'un Omer ? En quel temps sommes-nous ! c'est la France qui persécute la philosophie ! et ce sont les Scythes qui la favorisent ! M. de Shouvalow me charge d'obtenir de vous que la Russie soit honorée de l'impression de votre Encyclopédie . M. de Shouvalow est fort au dessus d'Anacharsis 2, et il a toute la ferveur de ce zèle que donnent les arts naissants et que nous avions sous François Ier . Je doute que vos engagements pris à Paris vous permettent de faire à Riga la faveur qu'on demande, mais goûtez la consolation et l'honneur d'être recherché par une héroïne tandis que des Chaumeix, des Berthier et des Omer osent vous persécuter . Quelque parti que vous preniez je vous recommande l'infâme . Il faut la détruire chez les honnêtes gens, et la laisser à la canaille, grande ou petite, pour laquelle elle est faite . Je vous révère autant que je la hais .

Voulez-vous m'envoyer votre réponse à M. de Shouvalow ? Il n'y a qu'à la donner à notre frère 3. »

1 Le manuscrit est daté 176. de la main de l'éditeur (Kehl), changé en 1759 qui apparaît dans tous les catalogues de vente ; mais Kehl mentionne sur la copie Beaumarchais : « renvoyée en 1762 ».

2 Anacharsis est le philosophe scythe qui visita Athènes au VIè siècle avant J.-C. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anacharsis

3 Damilaville .

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22/08/2017 | Lien permanent

Je vous réitère monsieur la prière de ne point payer le sieur Franc...

... François Hollande , non plus Nicolas Sarkozy, ni Jacques Chirac, retraités de luxe  bénéficiaires de pensions qui laissent rêveur le commun des mortels , et d'avantages de nababs orientaux . Le beurre et l'argent du beurre, récompenses de quelques années d'un  travail prenant, certes, mais imbécilement surévalué . Voit-on les mêmes récompenses pour tous ceux qui sauvent des vies ? Non, bien sûr; avoir été quelque temps le PDG d'une énorme entreprise de fonctionnaires est nettement plus estimable, et tout comme dans le privé, le parachute doré et les stocks options sont de mise . Ecoeurant .

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Il y a des coups de pied -occultes- qui se perdent

 

 

« A Ami Camp

à Lyon

27 septembre [1762]

Je vous réitère monsieur la prière de ne point payer le sieur Franc qui m'a envoyé au bout d'un mois des glaces mal emballées et toutes brisées qu'il devait m'envoyer il y a un mois saines et entières .

Voici le petit billet pour M. de Laleu dont je vous parlai l'autre jour . Je suppose que M. de Laleu a payé le mois d'août à raison de 2200 livres . Tous les autres seront de 2880 excepté quand il y aura des déductions à faire, et c'est de quoi j’aurai toujours l'honneur de vous avertir dans l'occasion .

Vous trouverez peut-être des commodités pour m'envoyer de l'argent en octobre à votre loisir . La poste presse . Mille pardons et amitiés .

V. »

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26/08/2017 | Lien permanent

N'ayant point reçu d'argent, monsieur, ces jours-ci, et en manquant absolument, je prends le parti de vous adresser une

...  Telle est la première phrase de la lettre des 35498 maires de France au président de la république avec copie au premier ministre . La réponse est prévisible : nous devons faire des économies immédiates pour des profits futurs ; ce qui est sous entendu dans la déclaration d'Edouard Philippe :"Je ne suis pas là pour faire plaisir à tel ou tel, je suis là pour mettre en œuvre les engagements du président de la République", (ce qui est une manière d'ouvrir le parapluie au plus haut niveau ) .

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De toute façon ....

 

 

« A Ami Camp, Banquier

à Lyon

6è septembre 1762, aux Délices

N'ayant point reçu d'argent, monsieur, ces jours-ci, et en manquant absolument, je prends le parti de vous adresser une lettre de change 1 de douze louis d'or à l'ordre, et pour solde, de M. Pernessin de Genève .

J'espère de recevoir mardi le group dont vous m'avez flatté . Je crois vous avoir prié déjà de porter à mon compte les trois cents livres données à Mme Calas, dont j’ai donné lettre de change à M. Tronchin .

Vous aurez le temps, je crois de porter toutes ces petites sommes dans le compte final que vous voulez bien faire dresser . Il y a encore le paiement du sieur Defranc, bijoutier à Lyon, qui m'a adressé à Meyrin son ballot . Le paiement se monte , je crois, à cent quatre livres, ou environ ; tout ce que Mme Denis a dépensé jusqu'à présent sera compté dans le bilan que vous m'envoyez ; et dorénavant, toutes ces dépenses seront imputées sur le prêt des mois .

Ainsi voilà toutes nos affaires en règle . Je vous réitère mes très humbles pardons pour tant d’importunités .

Votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

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04/08/2017 | Lien permanent

je ne crois pas qu'il soit nécessaire de faire des répétitions . Nous savons tous nos rôles

... Ce serait vraiment bien s'il en était de même dans notre vie quotidienne .

 

Mis en ligne le 9/8/2017 pour le 17/10/2015

 

« A Gabriel Cramer

17è octobre [1760]

J'ai passé hier la journée à Ferney, et j'ai appris en arrivant qu'on jouait demain Mahomet 1; je ne crois pas qu'il soit nécessaire de faire des répétitions . Nous savons tous nos rôles . C'est le géant Pictet qui se charge de tout ameuter ; Mahomet et Fanime seront les dernières pièces qu'on jouera . Après quoi nous serons tout entier aux petits chapitres, à l'Ecclésiaste 2 et autres rogatons . Mille tendres amitiés à toute la famille . »

1 Le 17 octobre 1760, Du Pan écrivait à Freudenreich : « On redonne demain Mahomet, on répète lundi aux Délices Fanime pour le duc de Villars . Il y avait quarante cinq personnes à souper , l'intendant de Bourgogne en amènera dix huit . Depuis six semaines, la maison de Voltaire ne désemplit pas, tout le monde y est sur les dents, excepté lui . »

Voir aussi les lettres de Mme Constant de Rebecque à son mari du 16 et du 17 octobre 1760 .

2 Le Précis de l'Ecclésiaste fut réimprimé dans la Seconde suite des mélanges, II, 363-402 .

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17/10/2015 | Lien permanent

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