09/10/2010
je lui dis que je n'ai jamais cru si fermement à son infaillibilité
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Mon cher, -trop cher,- Président Saint Sarko, je suis heureux que les hasards de la mise en ligne de quelques lettres de Volti, permettent de commenter vos actions, que je trouve ridicules, auprès du pape. Vous aussi, chasseur avide de gri-gri papal, avez en tête cette phrase de Volti ?
"Il est bon, mon respectable ami, que les persécuteurs des gens de bien sachent que je suis couvert contre eux de l'étole du vicaire de Dieu".
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Où le bât blesse, c'est à la qualification de "gens de bien" qui à mes yeux ne vous sied point. Vous, catholique en peau de lapin, Tartuffe, n'avez jamais autant montré vos talents d'hypocrite.
Pour votre pénitence, vous me réciterez , sur le beau chapelet que vous avez réclamé ... ce qui vous passera par la tête, ça ne peut pas être pire que ce que nous avons déjà entendu .
L'étole du vicaire ne suffit déjà pas à couvrir les horreurs de membres du clergé, alors couvrir aussi les besoins de votre ambition ...
Croyez-vous à l'amour et à la reconnaissance des cathos ? Allez ! et ne vous représentez plus !
Je n'ai jamais autant cru à votre faillibilté .
P-S : combien a coûté ce voyage et le repas avec les princes de l'Eglise ?
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
Conseiller d'honneur du parlement
rue Saint-Honoré à Paris
A Fontainebleau 9 octobre [1745]
Vraiment les grâces célestes ne peuvent trop se répandre ; et la lettre du Saint-Père est faite pour être publique [1]. Il est bon, mon respectable ami, que les persécuteurs des gens de bien sachent que je suis couvert contre eux de l'étole du vicaire de Dieu. Je me suis rencontré avec vous dans ma réponse car je lui dis que je n'ai jamais cru si fermement à son infaillibilité.
Je resterai ici jusqu'à ce que j'aie recueilli toutes mes anecdotes sur les campagnes du roi, et que j'aie dépouillé les fatras des bureaux [2]. J'y travaille, comme j'ai toujours travaillé, avec passion. Je ne m'en porte pas mieux. Je vous apporterai ce que j'aurai ébauché. M. et Mme d'Argental seront toujours les juges de mes pensées, et les maîtres de mon cœur. »
1 Cf. lettre du 16 juin 1745 à d'Argenson. Parmi les manuscrits, on a du mal à discerner le texte authentique de la lettre du pape et de savoir s'il disait -comme dans la lettre diffusée par V*- s'il avait eu du plaisir à lire Mahomet . Le pape a bien envoyé à V* sa bénédiction et n'a pas publié de démenti en ce qui concerne Mahomet.
2 Cf. lettre à d'Argenson du 17 août.
L'infaillible orgueil des dirigeants :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontific...
http://www.portstnicolas.net/la-question-de-l-infaillibil...
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