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02/12/2016

j'ai à peine un moment à moi, mais je tiendrais tous mes moments bien employés

... à glisser des peaux de bananes sur le chemin de ceux qui n'ont rien fait pour moi ! Euh euhhhhh ! paroles de président normal .

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« A Jacques Duval d'Eprémesnil

Rue Notre-Dame-des-Victoires près la rue

Montmartre

à Paris .

Au château de Ferney 29è novembre 1761

Je vous prie de pardonner, monsieur, à mon âge, à mes maladies, et à mes occupations, si je n'ai pas répondu plus tôt à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire . Elle m'a fait naître beaucoup d'estime pour vous, et je n'ai jamais senti si vivement l'état où me réduisent mes maladies, que lorsqu'elles m'empêchent de répondre comme je le voudrais aux prévenances d'un homme de votre mérite ; j'ai à peine un moment à moi, mais je tiendrais tous mes moments bien employés à vous prouver combien j'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire. »1

1 La signature ne semble pas de la main de V*, mais la lettre est bien de celle de Wagnière . Le destinataire de la lettre ( à ne pas confondre avec son fils Jean-Jacques) avait peut-être envoyé à V* sa Lettre à l'abbé Trublet sur l'histoire , 1760, qu'il avait envoyée un an plus tôt à JJ Rousseau .Voir : http://data.bnf.fr/14648986/jacques_duval_d__epremesnil/#allmanifs

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas-Charles-Joseph_Trub...

 

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