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27/09/2019

Réjouissez-vous tant que vous pourrez, et aimez-moi toujours un peu

... Ces deux voeux sont des plus aimables , à faire , et à réaliser .

 

 

« A Cosimo Alessandro Collini

1er auguste 1764 à Ferney 1

Mon cher ami, s'il ne tient qu'à mon consentement, le voilà que je vous envoie . Vous devriez engager Mgr l’Électeur à faire venir un livre intitulé les Contes de Guillaume Vadé . On dit qu'il y a des choses assez plaisantes, et qu'il est beaucoup question de Fréron dans cet ouvrage . Réjouissez-vous tant que vous pourrez, et aimez-moi toujours un peu . »

1 L'édition Collini supprime la première phrase ; celle-ci se réfère surement à la lettre du 31 juillet 1764 à Guy : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2019/09/26/libraire-a-paris-m-ayant-demande-mon-consentement-pour-l-impression-de-mes.html

Collini écrit le 18 août 1764 à Pierre Guy : « A Manheim, ce 18 août 1764 . /Monsieur / J'ai négocié encore avec M. de Voltaire la permission que vous avez désirée de faire une édition générale de ses œuvres, et je l'ai obtenue . En voici copie :

« Le sieur Duchesne, libraire de Paris, m'ayant demandé mon consentement pour l'impression de mes œuvres, je ne puis que lui en témoigner ma satisfaction à condition qu'il se conformera à la dernière édition de Genève, et qu'il fera soigneusement corriger les fautes d'impression / Voltaire.

Fait au château de Ferney , le 31 juillet 1764

« Si cette permission vous convient, je vous l'enverrai ; et dans ce cas j'accepterai les cinquante exemplaires que vous avez eu la bonté de m'offrir, dans leur nouveauté, et francs de port . Voilà ce que j'ai pu faire . Je désire avoir des occasions de vous faire connaître les sentiments d'estime avec lesquels j'ai l’honneur d'être / votre très humble et très obéissant serviteur / Collini /secrétaire intime de Son Altesse Sérénissime / Électorale palatine. / Monsieur, mille compliments à M. l'abbé Regly . »

L'emploi d'auguste ou august par V* remonte au 3 août 1760 dans sa correspondance avec d'Argental .

 

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