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24/10/2021

cela me fait oublier tout le reste

... Je me suis régalé en voyant les documentaires sur Georges Brassens, cet anar au grand coeur qui reste inégalé à ce jour , de qui rien n'est à jeter.

Vous adorerez ceci , je l'espère, comme moi :" La rose, la bouteille et la poignée de main " : https://www.youtube.com/watch?v=PPyOpUd99k8

Georges Brassens : La Rose, La Bouteille Et La Poignée De Main. - YouTube

... Et je repris ma route ... pour chanter La religieuse : https://www.youtube.com/watch?v=ClmhkzrmV8A

etc. en se tapant le cul par terre ...

 

 

« A Nicolas-Claude Thieriot

26 juillet 1766

Mon ancien ami, voici de quoi animer votre correspondance avec Frédéric ; il vaut mieux que cette relation lui vienne par vous que par moi.

J’ai été très touché qu’il ait envoyé cinq cents livres 1 aux Sirven, à ma seule prière, et qu’il ait fait passer ce petit bienfait par mes mains ; cela me fait oublier tout le reste.

Vous frémirez en lisant la relation que je vous envoie 2. Ne dites ni n’écrivez que cette relation vient de M. de Florian et de moi. »

1 Voir lettre du 25 juillet 1766 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/10/22/les-grandes-choses-sont-souvent-plus-faciles-qu-on-ne-pense.html

Louis Moland dans l'édition Garnier de 1877 donne cette note : « Voltaire a dit aussi cinq cents livres, dans la lettre à Damilaville, du 25 juillet 1766 ( 6430  ) ; mais dans sa lettre du 31 juillet 1766 à Thieriot ( 6440 ), il avoue que ce n’est pas cinq cents francs, mais cent écus d’Allemagne, qu’a envoyés Frédéric. »

obtenir un certificat comme quoi je ne suis pas encore mort

... Vaccin oblige, je vais devoir consulter mon compte Ameli, mais diable quel  est mon mot de passe ?

Ashdod : Recevez chez vous votre certificat de vie, plus besoin de vous  deplacer | Ashdod Café

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

26 juillet 1766

Je me transportai hier en France, mon cher frère, tout malade que je suis, pour obtenir un certificat comme quoi je ne suis pas encore mort . Je vous supplie de l'envoyer à M. de Laleu . Je m'occupe actuellement de régler toutes mes affaires . Je recommande à votre sagesse celles dont je vous ai parlé dans mes dernières lettres . Je vous embrasse bien tendrement . M. Boursier attend de vos nouvelles ; il en aura peut-être aujourd'hui , et il sera soulagé . »

après tant d’horreurs, je ne m’intéresse à rien

... ou à tout également, ce qui revient au même .

Dis Cortex, tu veux voir quoi cette nuit ? (Année 2020) - Liste de 286  films - SensCritique

Sur ce, ne pas me déranger, je vais chercher un nom à proposer pour les deux bébés pandas du parc de Beauval

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet , comtesse d'Argental

Aux eaux de Rolle en Suisse par Genève 26 juillet 1766

Je vous importunai, mes anges, par ma dernière lettre, en faveur d’un Ballessert 1, qui en effet a du mérite . Je vous suppliai de daigner lui procurer une audience de M. le duc de Choiseul ; mais aujourd’hui je crois devoir vous prier de n’en rien faire. Je viens d’apprendre que la moitié de Genève a publié un libelle contre l’autre 2; que même on manque violemment de respect dans ce libelle à monsieur l’ambassadeur de France. J’ignore de quel parti est ce Ballessert ; mais il me semble que, dans les circonstances présentes, et au point d’aigreur où en sont les esprits, je ne dois pas compromettre vos bontés. M. le duc de Choiseul est lassé et indigné de toutes les manœuvres des Genevois, et je ne voudrais pas que vous eussiez à vous reprocher d’avoir présenté un homme dont peut-être on serait mécontent. Je retire donc très humblement ma requête . Mais je persiste toujours à vous conjurer de me faire avoir au moins le précis de la consultation des avocats en faveur des Polyeuctes et des Néarques. Je vous envoie un petit extrait des dernières nouvelles d’Abbeville. Vous serez attendris de plus en plus. J’attends le petit paquet en toile cirée 3 adressé à Meyrin par la diligence de Lyon. La tragédie des langues coupées, etc. m’intéresse plus que celle des Roués, ou plutôt, après tant d’horreurs, je ne m’intéresse à rien.

Nous prenons des eaux en Suisse, Mme Dupuits et moi . Elles ne nous feront nul bien , mais au moins ces eaux ne sont point en Picardie. Je suis gonflé d'horreur .

Respect et tendresse.

V. »

2 Il s'agit sans doute du Dictionnaire des négatifs , de Joseph Lamande qui parut, d'après Rivoire le 20 juillet 1766 : https://books.google.fr/books/about/Dictionnaire_des_N%C3%A9gatifs.html?id=Avt8nQEACAAJ&hl=en&output=html_text&redir_esc=y

et faire recherche « dictionnaire » dans https://archives.bge-geneve.ch/ark:/17786/vtae7c6e57d53600fed