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12/08/2024

La France serait un bien joli pays sans les impôts et les pédants

... On ne peut dire mieux .

Oublions les "pédants" qui critiquaient les J. O. de Paris .

Oublions les impôts ( jusqu'au prochain prélèvement, au moins ).

Que faire pour se débarrasser des deux inconvénients , ou un au moins , au choix ?

 

 

 

« A Jean-François-René Tabareau

3è février 1769 à Ferney 1

Je ne savais pas, monsieur, que vous eussiez été si dangereusement malade . Soyez sût qu'on ne peut vous connaître sans s'intéresser tendrement à vous . L'hiver commence à être rude . Ménagez-vous beaucoup. Votre santé doit être chère à tous les honnêtes gens.

Il est plaisant de fêter à la fois la Purification et la Présentation 2 . La France serait un bien joli pays sans les impôts et les pédants . À l'égard du peuple il sera toujours sot et barbare, témoin ce qui est arrivé à la canaille de Lyon 3. Ce sont des bœufs, auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin . Je vous embrasse de tout mon cœur, vous et M. Vasselier . Sans compliments, s'il vous plaît .

V. »

1 L'édition Cayrol amalgame cette lettre à celle du 24 juin 1769 à Vasselier ; voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1769/Lettre_7470

3 Sur l'émeute qui donne lieu à une dure remarque de V*, voir lettre du 29 novembre 1768 à Bordes : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/06/09/il-parait-par-la-derniere-emeute-que-votre-peuple-de-lyon-n-6502213.html

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