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27/09/2012

Unissez, tant que vous pourrez, tous les philosophes contre les fanatiques

... Des paroles, le fameux poids des mots contre des actes et des discours qui devraient faire honte à ceux qui les commettent . Philosophes = amoureux de la sagesse, vous ne serez jamais trop actifs pour désamorcer toutes ces bombes humaines qui nous menacent . Inspirez-vous de Voltaire !

 

 

 

« A M. D'ALEMBERT.

A Monrion, 4 février [1757].

Je vous envoie Idole, Idolâtre, Idolâtrie 1, mon cher maître; vous pourriez, vous ou votre illustre confrère, corriger ce que vous trouverez de mal, de trop, ou de trop peu. Un prêtre hérétique de mes amis 2, savant et philosophe, vous destine Liturgie. Si vous agréez sa bonne volonté, mandez-le-moi, et il vous servira bien.
Il s'élève, à ce que je vois, bien des partis fanatiques contre la raison mais elle triomphera, comme vous le dites, au moins chez les honnêtes gens, la canaille n'est pas faite pour elle. Je ne sais quel prêtre de Calvin s'est avisé d'écrire, depuis peu, un livre contre le déisme, c'est-à-dire contre l'adoration pure d'un Être suprême, dégagée de toute superstition. Il avoue franchement que, depuis soixante ans, cette religion a fait plus de progrès que le christianisme n'en fit en deux cents années mais il devait aussi avouer que ce progrès ne s'étend pas encore chez le peuple, et chez les excréments de collège. Je pense comme vous, mon cher et grand philosophe, qu'il ne serait pas mal de détruire les calomnies que Garasse-Berthier ose dédier à monseigneur le dauphin contre la partie la plus sage de la nation. Ce n'est pas aux précepteurs de Jean Châtel, ce n'est pas à des conspirateurs et à des assassins à s'élever contre les plus pacifiques de tous les hommes, contre les seuls qui travaillent au bonheur du genre humain.

 

Je vous dois des remerciements, mon cher maître, sur l'inattention que vous m'avez fait apercevoir touchant l'expérience de Molyneux et de Bradley 3. Ils appelaient leur instrument parallactique, et ils nommaient parallaxe de la terre la distance où elle se trouve d'un tropique à l'autre, etc. J'ai transporté, de ma grâce, aux étoiles fixes ce qui appartient à notre coureuse de terre.
Vous me feriez grand plaisir de me mander ce qu'on reprend dans cette Histoire générale. Je voudrais ne point laisser d'erreurs dans un livre qui peut être de quelque utilité, et qui met tout doucement sous les yeux les abominations des Campion, des Oldcorn des Guignard et consorts, dans l'espace de dix siècles. Je me flatte que vous favorisez cet ouvrage, qui peut faire plus de bien que des controverses. Unissez, tant que vous pourrez, tous les philosophes contre les fanatiques. »

 

 

 

1 Que l'on trouve aussi dans les Questions sur l'Encyclopédie ou Dictionnaire Philosophique ; page 402 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113355/f405.image

 

2 Voltaire désignait ainsi Polier de Bottens . http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-No%C3%A9_de_Polier_de_Bottens

 

 

Le roi de Prusse vient de m'écrire une lettre tendre; il faut que ses affaires aillent mal

... Bien vu , Voltaire !

Un roi aussi ça trompe

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Quant à moi, le ciel me préserve de ne recevoir de tendres lettres que quand les choses vont mal, et d'en écrire seulement quand j'ai le blues .

 

 

 

« A M. le maréchal duc de RICHELIEU

A Monrion, près de Lausanne, 4 février [1757].

Je ne sais si mon héros aura déjà reçu un fatras d'histoire qui commence à Charlemagne, et même plus haut, et qui finit par le vainqueur de Mahon 1. Vous n'aurez guère, monseigneur, le temps de lire dans votre année d'exercice 2; cet exercice a été violent dans ces dernières horreurs. Vous voyez des choses bien extraordinaires, mais vous en verrez des exemples dans le fatras que j'ai l'honneur de vous envoyer. Il est en feuilles. Je n'ai point de relieur à Monrion, et je crois que vos livres ont une reliure particulière.
Le roi de Prusse vient de m'écrire une lettre 3 tendre; il faut que ses affaires aillent mal. L'autocratrice 4 de toutes les Russies veut que j'aille à Pétersbourg. Si j'avais vingt-cinq ans, je ferais le voyage. Lekain veut en faire un; et il se flatte que vous lui donnerez permission d'aller prêcher à Marseille à Pâques 5. Je n'ose vous en supplier. Il n'appartient point à un Suisse de parler des acteurs de Paris. Ce n'est pas assurément le temps de parler de comédie il y a des tragédies bien abominables en France, qui prennent toute l'attention. Ce pauvre marquis d'Argenson, que vous appeliez le secrétaire d’État de la république de Platon, est donc mort 6? Il était mon contemporain: il faut que je fasse mon paquet. Jouissez, mon héros, de votre gloire et d'une vie heureuse et longue. Les héros vivent plus longtemps que les philosophes j'en excepte Fontenelle 7, dont je vous souhaite l'estomac et les cent années. Vous voilà doyen de l'Académie: c'est une bien belle place, mais il la faut conserver. Conservez-moi aussi vos bontés. Les deux Suisses vous adorent. »

1 Les éditions de 1756 et 1757 de l'Essai sur l'Histoire générale (ou Essai sur les Mœurs) comprenaient, comme Beuchot l'a dit dans son Avertissement en tête de l'Essai sur les Mœurs (tome XI), le Siècle de Louis XIV; les événements y étaient conduits jusqu'en juin 1756. C'était au chapitre cxcvi que se trouvait le passage dont Voltaire parle ici, et qu'il a replacé, sauf quelques mots, dans le chapitre xxxi du Précis du Siècle de Louis XV; voyez tome XV, pages 338-340.

2 Comme premier gentilhomme de la chambre, il est chargé de la direction des spectacles et de la Comédie Française .

3 Datée du 19 janvier, à Dresde. Elle nous est inconnue. Frédéric II écrivait le 20 janvier à sa soeur Wilhelmine : « J'ai été très surpris de recevor une lettre de Voltaire que l'on m'avait dit mort ; je lui ai fait répondre par l'abbé [de Prades] tout plein de belles choses . »

7 Mort le 9 janvier 1757 à presque 100 ans .

 

26/09/2012

Nous nous arrangerions pour que votre voyage ne vous coûtât rien

... Mme Denis a des arguments matériels qui touchent et s'ajoutent aux sentiments bienveillants . Elle m'amuse par cette petite cachotterie faite à son oncle bien-aimé, on dirait une gosse qui prépare un petit spectacle pour la fête des pères . Elle est touchante et je l'aime bien .

Frühling !

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 Je vous invite à passer un excellent moment musical avec Spira Mirabilis , et dites-moi si après ça vous n'avez pas une pêche d'enfer .

 http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=uvc2hlvEDiM

 Je suis fan de ces jeunes !

 

 

« De Madame Marie-Louise DENIS à Henri-Louis LEKAIN

[6] Février 1757. 1

Votre lettre, monsieur, m'a fait un plaisir extrême, l'éloignement ne me fait oublier ni vos grands talents, ni mon ancienne amitié pour vous. On nous mande de toute part que vous vous surpassez encore dans Sémiramis; on dit aussi que Mlle Dumesnil y fait des merveilles.
Mon oncle écrira certainement à M. le maréchal de Richelieu pour le congé que vous demandez, il n'a pu le faire jusqu'à présent, n'ayant pas cru convenable de lui parler de comédie dans un moment où le roi a donné de si justes alarmes à toute la France. Il me charge de vous dire qu'il lui écrira incessamment. Si vous passez par Lyon, vous seriez bien aimable de venir nous voir quelques jours aux Délices. Vous les trouveriez bien mieux nommés actuellement qu'ils n'étaient autrefois, et vous y trouveriez deux personnes qui vous aiment toujours. Nous nous arrangerions pour que votre voyage ne vous coûtât rien, et nous pourrions jouer ensemble devant mon oncle Alzire, Zaïre, Mérope, afin de lui donner envie de vous donner encore une pièce. Pensez à cela; nous saurons nos rôles à votre arrivée, et nous surprendrons tout le monde, pensez-y sérieusement; mais gardez-moi un secret inviolable, je vous le demande en grâce. Adieu, monsieur, soyez bien sûr que personne ne vous admire avec plus de plaisir que moi.
DENIS. »

1 Mémoires de Lekain, page 286 : elle y paraît datée du 6 février 1756, par erreur. http://books.google.fr/books?id=6OaxAybosCIC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

L'on débite cent choses nouvelles tous les jours. Tout devient intéressant

... Oh là ! oh là !! ne nous emballons pas ! Sur cent il y en a peut-être une qui vaut la peine d'être retenue , et encore . Et je ne pense qu'aux nouvelles écrites . Si l'on tient compte des fameux tweets, essentiellement volatiles, la proportion de nouvelles intéressantes atteint des doses homéopathiques, pas de quoi tuer le malade, mais pas de quoi le soigner non plus .

En parlant de nouvelles, en voici une qui ne l'est plus à mes lecteurs assidus mais qui reste intéressante et urgente à diffuser encore et encore , n'y manquez pas . 

Voltairiens, voltairistes, féministes, diffusez largement ceci :
http://fonds-voltaire.org/index.php/patrimoine/cirey

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« De M. le comte d'ARGENSON

De Paris, 30 janvier [1757].

Pierre 1 Damiens est interrogé fréquement et longuement. Il n'est plus permis de douter qu'il n'ait des complices. La lettre adressée à monsieur le dauphin est très-vraie; vous pouvez compter là-dessus.
On lui marque dans cette lettre que sa vie est en danger, qu'il ne lui sera pas difficile de se garantir du fer; mais qu'il n'a d'autre moyen d'éviter le poison qu'en se servant de la poudre renfermée dans la lettre. L'on a fait essai de cette poudre c'était le poison le plus subtil. Des consuls de la ville ont reçu aussi une lettre dans ce goût, datée de Strasbourg. Je ne puis revenir de pareilles abominations. Notre siècle ne vaut pas mieux que les autres. Il est vrai que l'assassin n'a pas paru proprement un fanatique; mais ce qui explique cela, c'est qu'il n'est point décidé, qu'il n'ait pas espéré de se sauver, et il y a même apparence du contraire.
L'on débite cent choses nouvelles tous les jours. Tout devient intéressant, il semble que tout a rapport à l'affaire principale qui occupe tous les honnêtes gens. La Bastille est pleine; on y a renfermé encore une dame du Mecklembourg mais elle doit en sortir aujourd'hui. Il s'agissait d'une lettre au sujet du roi de Prusse et d'un Autrichien; l'affaire est manquée, et elle n'a aucun rapport aux affaires d'ici.
Le roi de France vient de changer de ministres. On croit que l'abbé de Bernis, qui a signé le traité de Vienne, aura les affaires étrangères. »

 

1 Le comte d'Argenson est sans doute à l'origine de l'erreur de prénom employé souvent par V* ; c'est Robert-François Damiens .

 

25/09/2012

on verra qu'ils ont eu tous la Bible dans leur poche avec leur poignard

... Ou leur Coran, Petit Livre Rouge, Das Kapital, Mein Kampf , The Financial Times et autres joyeusetés pour lesquelles la peine de mort  de l'opposant va de soi .

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Dictateurs en chair et en os ou dictateurs de papier, tous amènent au sang et aux larmes .

 

 

« A M. Charles-Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès.

A Monrion, près de Lausanne, 28 janvier.[1757]

J'ai reçu, monsieur le duc, une lettre à un évêque, qui vaut beaucoup mieux que le bref du pape 1. Elle est digne à la fois du premier pair de France et d'un philosophe. Il y a des pairs parmi les évêques; mais de philosophes, il y en a bien peu. Le plus détestable fanatisme lève hardiment la tête, tandis que la raison demeure à Uzès et dans quelques petits cantons. Les sages gémissent, et les insensés agissent. Il y a un certain grand arbre qui ne porte que des fruits d'amertume et de mort 2 il couvre encore de ses branches pourries une partie de l'Europe. Les pays où l'on a coupé ses rameaux empoisonnés sont les moins malheureux. Je vous remercie du fond de mon cœur, monsieur le duc, de l'antidote excellent que vous avez eu la bonté de m'envoyer. Qu'on parcoure l'histoire des assassins chrétiens, et elle est bien longue, on verra qu'ils ont eu tous la Bible dans leur poche avec leur poignard, et jamais Cicéron, Platon ni Virgile.
Plus j'entrevois ce qui se passe dans ce vilain monde, plus j'aime mes retraites allobroges et helvétiques. »

1 Le bref du 16 octobre 1756 : Ex omnibus, qui rappelle la bulle Unigenitus, et qui met fin à l'affaire des billets de confession .Voir : http://jansenisme.free.fr/intro.html

2 Allusion à la religion catholique à travers l'image de l'upas, grand arbre de Java donnant un suc pour empoisonner les flèches .

 

ce malheureux n'a été poussé à un tel crime que pour avoir entendu des discours atroces

... sur le montant du chèque qu'il allait encaisser .

Je parle ici bien entendu de ce paparazzo irlandais auteur du crime de lèse majesté envers Kate Middleton et par ricochet touchant toute la famille royale d'Angleterre, puis le Commonwealth et le monde entier évidemment . Un tel crime ne restera pas impuni et le dol sera effacé par un coup où ça fait mal, au porte-monnaie , comme d'habitude .

 http://lci.tf1.fr/people/photos-topless-de-kate-middleton-un-photographe-irlandais-serait-7538236.html

 Conclusion : Don't make waves ! http://www.deezer.com/music/track/1362246

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« A madame Louise-Dorothée von Meiningen, duchesse de SAXE-GOTHA
A Monrion, près de Lausanne, 18 janvier [1757].

Madame, j'ai l'honneur d'envoyer à Votre Altesse sérénissime la meilleure relation que j'aie reçue de l'attentat commis contre la personne de Louis XV, qui ne s'attendait pas à voir reparaître les Ravaillac. Celui-ci n'est apparemment qu'un bâtard de la maison de Ravaillac, qui s'est imaginé pouvoir tuer un roi avec un petit canif à tailler des plumes. Ce qu'il y a de vraiment déplorable dans cette aventure, c'est que ce malheureux n'a été poussé à un tel crime que pour avoir entendu des discours atroces, qui ont fait germer dans son cœur la résolution du parricide. Pierre Damiens 1 n'était qu'un vil fanatique de la populace, comme l'ont été les assassins des princes d'Orange, du grand roi Henri IV, et tant d'autres. Son crime n'a été que le fruit de quelques discours séditieux et emportés, sans but et sans dessein; du moins on n'a pas, jusqu'à présent, découvert la moindre apparence de complot. C'est un chien qui a gagné la rage de quelques chiens convulsionnaires et jansénistes qui aboyaient au hasard. Les jésuites triomphent de voir les rois assassinés par d'autres que par eux et par les jacobins. C'est à présent le tour des jansénistes. Que d'horreurs, madame ! et que le meilleur des mondes possibles est affreux !
Quatre cent mille soldats vont donc inonder le nord de l'Allemagne. Il faudra toute la prudence de Votre Altesse sérénissime pour que le contre-coup d'un choc si terrible ne se fasse pas sentir jusque dans vos États. Vous êtes au milieu des parties belligérantes; puissiez-vous leur inspirer l'esprit de paix et de justice qui anime votre cœur. Je fais, du fond de ma retraite, mille vœux pour toute votre auguste maison et pour Votre Altesse sérénissime, qui connaît mon profond respect et mon tendre attachement. »

1 En réalité Robert-François Damiens . V* mélange un peu les prénoms en parlant de lui .

 

24/09/2012

je rends justice à tous ces libelles périodiques en ne les lisant jamais

 ... Voilà ce qu'avec un peu d'intelligence auraient dû dire ceux qui se disent choqués par des journaux qui n'ont pas leur agrément .

 Hélas, comme le dit Jean Le Rond d'Alembert (pour qui j'ai une affection particulière), "la raison finira par avoir raison" mais nous "n'y serons plus " quand ça arrivera !

 

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« DE M. D'ALEMBERT.

A Paris, 23 janvier [1757].

La Religion vengée 1, mon cher et illustre philosophe, est l'ouvrage des anciens maîtres de François Damiens, des précepteurs de Châtel et de Ravaillac, des confrères du martyr Guignard, du martyr Oldcorn, du martyr Campian 2, etc. Je ne connais, comme vous, cette rapsodie que par le titre; elle ne fait ici aucune sensation, quoiqu'il en ait déjà paru plusieurs cahiers. Le jésuite Berthier, grand et célèbre directeur du Journal de Trévoux, est à la tête de cette belle entreprise, qui tend à décrier auprès du dauphin les plus honnêtes gens et les plus éclairés de la nation. Ces gens-là sont le contraire d'Ajax, ils ne cherchent que la nuit pour se battre 3; mais laissons-les dire et faire, la raison finira par avoir raison. Malheureusement vous et moi nous n'y serons plus quand ce bonheur arrivera au genre humain. Quelqu'un qui lit le Journal de Trévoux (car pour moi je rends justice à tous ces libelles périodiques en ne les lisant jamais) me dit hier que, dans le dernier journal, vous étiez nommément et indécemment attaqué « Ce poète, dit-on, qui s'appelle l'ami des hommes, et qui est l'ennemi du Dieu que nous adorons. » Voilà comme ils vous habillent, et voilà ce que M. de Malesherbes, le protecteur déclaré de toute la canaille littéraire, laisse imprimer avec approbation et privilège.
Le malheureux assassin n'a point encore parlé; il persifle ses juges et ses gardes; il demande la question, et je crois qu'il ne sollicitera pas longtemps. C'est un mystère d'iniquité effroyable, dont peut-être on ne saura jamais les vrais auteurs.
Votre Histoire fait beau et grand bruit, comme elle le mérite; le chapitre 4 d'Henri IV surtout a charmé tout le monde. J'ai reçu Imagination 5, et je vous en remercie. Adieu, mon cher et illustre confrère; vous devriez bien nous donner quelque ouvrage digne de vous sur l'attentat commis en la personne du roi. En attendant je vous recommande, à vos moments perdus, les auteurs de la Religion vengée. Vale, et nos ama. »
.   

3 Iliade, chant XVII, vers 645.

4 Aujourd'hui le chapitre CLXXIV de l'Essai sur les Mœurs :page 342 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80008c/f347.tableDesMatieres